La Kabylie aspire à son autodétermination. PH/DR
Par : Kader Dahdah
Première partie.
Notre génération porte un lourd fardeau, elle est investie d’une grande responsabilité puisqu’elle sera celle par laquelle notre civilisation Amazigh/Kabyle s’épanouira ou au contraire disparaitra à jamais.
L’arabisation effrénée de la Kabylie par l’école et l’ensemble de tous les services et administrations, justice, mairie, police, gendarmerie, crèche, télé, radio, parviendra surement dans moins de 10 ans à sa dépersonnalisation et à l’éradication totale de taqbaylit si nous restons comme de simple spectateurs.
Il serait irresponsable pour notre génération de laisser la Kabylie sombrer dans l’idéologie arabo islamiste qui est une idéologie totalitaire et destructrice. Elle est opposée à la liberté de conscience, à la laïcité, à l’égalité entre homme et femme, aux idées cartésiennes et au progrès humain.
Elle cultive la haine et l’exclusion, elle entraine les fitna.
Il ne s’agit nullement ici de racisme ou de rejet d’un groupe ethnique mais d’une lutte contre une idéologie totalitaire, ce qui devrait être le devoir de toute personne consciente de son danger.
Les premières victimes de cette idéologie sont les peuples Arabo musulmans eux même qui sont inconsciemment ses propres défenseurs et ses propres pourvoyeurs. Il suffit de regarder les massacres quotidiens dans ces sociétés au moyen orient en Afrique du Nord et dans la bande sahélo sahélienne.
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale l’humanité a trouvé une certaine quiétude sauf les sociétés arabo musulmanes où les guerres civiles et les conflits entre pays voisins sont récurrents.
Le constat de cette idéologie a été dressé déjà au 11e siècle par Ben Khaldoun qui disait dans sa célèbre phrase « si un peuple est arabisé il sombrera dans l’anarchie, et s’il est dans l’anarchie il ne pourra jamais se reconstruire».
Quelques grandes causes essentielles qui entravent le réveil des sociétés arabo musulmanes pour aller vers le développement et la modernité et dans lesquelles la Kabylie risque de se diluer.
1- L’éducation est basée essentiellement sur la transmission de la peur et de la terreur du jugement dernier, ce qui rend certains musulmans près à tout faire dans leur vie pour sauver leur âme de l’enfer. Ils sont prés a vivre l’enfer sur terre ou à le faire vivre aux autres pour s’assurer une place dans le paradis après la mort.
2- Le rejet catégorique de la liberté de conscience est une constante dans toutes les sociétés arabo islamiques se traduisant par l’endoctrinement de la société sur la haine et le rejet des non musulmans. Ainsi à défaut de ne pas avoir à leur portée les mécréants à combattre ils se rabattent sur le voisin musulman jugé peu pratiquant ou moins croyant.
3- la frustration du passé coloniale qui nourrit la soif de vengeance. Cette frustration est utilisée aussi par les dictateurs en place pour se légitimer au pouvoir et consolider leur emprise sur leurs peuples.
4- L’omniprésence dans ces sociétés du rêve imaginaire de l’âge d’or de la « civilisation » arabo-islamique et d’un passé mythique qu’on veut reproduire à l’identique sans tenir compte de l’espace et du temps présent.
5- La radicalisation de l’islamisme militant ou salafisme qui impose le retour aux sources c'est-à-dire le retour vers un mode de vie identique à celui de la période d’apparition de l’islam. Ce salafisme qui lutte contre toute forme de modernité est devenu un modèle très bien suivie par la jeunesse arabo-musulmane à cause d’une absence totale de projet de vie sociale.
Il serait illusoire pour nous Kabyles de croire à une évolution heureuse de l’Algérie vers la démocratie et le progrès vue le cap qu’elle a pris avec un Boukassa en puissance à la tête du pouvoir, soutenu par des criminels et des corrompus de tout bord.
Les massacres se succèderont et ressembleront toujours à ceux des temps lointains de l’apparition de cette idéologie comme si la révolution Française qui éclaire l’humanité depuis le 17e siècle n’a pas eu lieu. Ils seront toujours commis au nom de dieu souvent pour accéder au pouvoir en désignant le rival comme impie.
Ces comportements autodestructeurs sont malheureusement soutenus par un terrorisme intellectuel qui met toute la responsabilité sur un complot organisé par l’occident contre les musulmans. Cette théorie du complot qui se nourrit de cette idéologie, aveugle encore davantage ces sociétés car elle les empêche de faire toute introspection, toute réflexion et toute remise en cause de soi qui pourraient leur permettre de se rendre compte de leurs propres erreurs. Ces «intellectuels» sont autant responsables de crimes que les dictateurs et les terroristes islamistes commettent.
L’Algérie qui s’enfonce de plus en plus dans cette idéologie mortifère ne permettra jamais la liberté et le bonheur à ses différents peuples. A chaque fois que la dictature militaro religieuse desserrera l’étau sur la société qu’elle opprime il y aura une autre guerre civile comme celle des années 90 qui n’est pas encore terminée, car la société n’a jamais été éduquer sur les valeurs humanistes de tolérance et du respect de la différence.
kd
SIWEL 19 1358 OCT 13
Première partie.
Notre génération porte un lourd fardeau, elle est investie d’une grande responsabilité puisqu’elle sera celle par laquelle notre civilisation Amazigh/Kabyle s’épanouira ou au contraire disparaitra à jamais.
L’arabisation effrénée de la Kabylie par l’école et l’ensemble de tous les services et administrations, justice, mairie, police, gendarmerie, crèche, télé, radio, parviendra surement dans moins de 10 ans à sa dépersonnalisation et à l’éradication totale de taqbaylit si nous restons comme de simple spectateurs.
Il serait irresponsable pour notre génération de laisser la Kabylie sombrer dans l’idéologie arabo islamiste qui est une idéologie totalitaire et destructrice. Elle est opposée à la liberté de conscience, à la laïcité, à l’égalité entre homme et femme, aux idées cartésiennes et au progrès humain.
Elle cultive la haine et l’exclusion, elle entraine les fitna.
Il ne s’agit nullement ici de racisme ou de rejet d’un groupe ethnique mais d’une lutte contre une idéologie totalitaire, ce qui devrait être le devoir de toute personne consciente de son danger.
Les premières victimes de cette idéologie sont les peuples Arabo musulmans eux même qui sont inconsciemment ses propres défenseurs et ses propres pourvoyeurs. Il suffit de regarder les massacres quotidiens dans ces sociétés au moyen orient en Afrique du Nord et dans la bande sahélo sahélienne.
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale l’humanité a trouvé une certaine quiétude sauf les sociétés arabo musulmanes où les guerres civiles et les conflits entre pays voisins sont récurrents.
Le constat de cette idéologie a été dressé déjà au 11e siècle par Ben Khaldoun qui disait dans sa célèbre phrase « si un peuple est arabisé il sombrera dans l’anarchie, et s’il est dans l’anarchie il ne pourra jamais se reconstruire».
Quelques grandes causes essentielles qui entravent le réveil des sociétés arabo musulmanes pour aller vers le développement et la modernité et dans lesquelles la Kabylie risque de se diluer.
1- L’éducation est basée essentiellement sur la transmission de la peur et de la terreur du jugement dernier, ce qui rend certains musulmans près à tout faire dans leur vie pour sauver leur âme de l’enfer. Ils sont prés a vivre l’enfer sur terre ou à le faire vivre aux autres pour s’assurer une place dans le paradis après la mort.
2- Le rejet catégorique de la liberté de conscience est une constante dans toutes les sociétés arabo islamiques se traduisant par l’endoctrinement de la société sur la haine et le rejet des non musulmans. Ainsi à défaut de ne pas avoir à leur portée les mécréants à combattre ils se rabattent sur le voisin musulman jugé peu pratiquant ou moins croyant.
3- la frustration du passé coloniale qui nourrit la soif de vengeance. Cette frustration est utilisée aussi par les dictateurs en place pour se légitimer au pouvoir et consolider leur emprise sur leurs peuples.
4- L’omniprésence dans ces sociétés du rêve imaginaire de l’âge d’or de la « civilisation » arabo-islamique et d’un passé mythique qu’on veut reproduire à l’identique sans tenir compte de l’espace et du temps présent.
5- La radicalisation de l’islamisme militant ou salafisme qui impose le retour aux sources c'est-à-dire le retour vers un mode de vie identique à celui de la période d’apparition de l’islam. Ce salafisme qui lutte contre toute forme de modernité est devenu un modèle très bien suivie par la jeunesse arabo-musulmane à cause d’une absence totale de projet de vie sociale.
Il serait illusoire pour nous Kabyles de croire à une évolution heureuse de l’Algérie vers la démocratie et le progrès vue le cap qu’elle a pris avec un Boukassa en puissance à la tête du pouvoir, soutenu par des criminels et des corrompus de tout bord.
Les massacres se succèderont et ressembleront toujours à ceux des temps lointains de l’apparition de cette idéologie comme si la révolution Française qui éclaire l’humanité depuis le 17e siècle n’a pas eu lieu. Ils seront toujours commis au nom de dieu souvent pour accéder au pouvoir en désignant le rival comme impie.
Ces comportements autodestructeurs sont malheureusement soutenus par un terrorisme intellectuel qui met toute la responsabilité sur un complot organisé par l’occident contre les musulmans. Cette théorie du complot qui se nourrit de cette idéologie, aveugle encore davantage ces sociétés car elle les empêche de faire toute introspection, toute réflexion et toute remise en cause de soi qui pourraient leur permettre de se rendre compte de leurs propres erreurs. Ces «intellectuels» sont autant responsables de crimes que les dictateurs et les terroristes islamistes commettent.
L’Algérie qui s’enfonce de plus en plus dans cette idéologie mortifère ne permettra jamais la liberté et le bonheur à ses différents peuples. A chaque fois que la dictature militaro religieuse desserrera l’étau sur la société qu’elle opprime il y aura une autre guerre civile comme celle des années 90 qui n’est pas encore terminée, car la société n’a jamais été éduquer sur les valeurs humanistes de tolérance et du respect de la différence.
kd
SIWEL 19 1358 OCT 13