Saïd Radji s’affaire, ces jours-ci, à réaliser un film documentaire de 52 minutes sur le parcours du MAK, mouvement créé depuis 2001, et sur son leader, Ferhat Mehenni, forcé à l’exil. « Nous allons exploiter tous les moyens jusqu’à la liberation de la Kabylie : les artistes avec leur arts, les journalistes et les écrivains avec leurs plumes et nous avec nos cameras. Plus de 12 ans après la création du MAK, il est temps d’archiver les moments forts de la lutte de nos militants qui bravent les services de sécurité algériens », nous dira Saïd Radji, connu pour avoir réalisé un bon nombre de documentaires, notamment sur l’environnement et la nature en Kabylie.
« Ce projet je l’ai entamé en Kabylie depuis maintenant 4 ans. Je suis confronté à plusieurs problèmes. Dès que les services ont découvert mon projet, je progresse très longtement. Au faite, je compte continuer mon travail ici, d’autant que je suis en possession de plusieurs cassettes vidéos de différentes marches et réunions de nos sympathisants et militants », ajouta Saïd.
Le jeune réalisateur compte aussi mettre en exergue le parcours atypique de l’un des fondateurs de ce mouvement, qui n’est autre que le président du l’Anavad, Ferhat Mehenni, enfant prodige de Maraghna, en haute Kabylie. Un parcours parsemé par plusieurs obstacles, prison, torture, intimidation pour finir en exil.
Saïd Radji, maintenant qu’il est installé en France, compte dépoussiérer ces vieux projets.
Saïd a beaucoup de projets et la tête pleine de rêves. Il espère se rendre un jour en Libye pour réaliser un film documentaire sur Imazighen de ce pays, persécutés depuis plus de 40 ans par le tyran de Tripoli, Khadafi. « J’ai voulu me rendre en Libye lors de l’insurrection armée contre le dictateur déchu, mais on m’a empêché de sortir d’Algérie. Alger soutenait le régime dictatorial de Khadafi et ne voulait pas qu’il tombe. J’étais même menacé. C’est l’une des raisons qui m’ont obligé à plier bagages. Mais je vais faire tout pour me rendre un jour dans ce pays frère et réaliser mon projet », dira, dans d’un air déterminé Saïd Radji qui consacre tout son temps à la caméra et la photographie.
« Un jour ou un autre, mes films sur le combat du MAK et sur la soif de liberté de tous les autres peuples Amazigh de l’Afrique du nord seront projetés de Mass le président de l’Anavad, en Kabylie, bien sur », espère Saïd.
ni/tamurt.info
SIWEL 01 1527 AVR13
« Ce projet je l’ai entamé en Kabylie depuis maintenant 4 ans. Je suis confronté à plusieurs problèmes. Dès que les services ont découvert mon projet, je progresse très longtement. Au faite, je compte continuer mon travail ici, d’autant que je suis en possession de plusieurs cassettes vidéos de différentes marches et réunions de nos sympathisants et militants », ajouta Saïd.
Le jeune réalisateur compte aussi mettre en exergue le parcours atypique de l’un des fondateurs de ce mouvement, qui n’est autre que le président du l’Anavad, Ferhat Mehenni, enfant prodige de Maraghna, en haute Kabylie. Un parcours parsemé par plusieurs obstacles, prison, torture, intimidation pour finir en exil.
Saïd Radji, maintenant qu’il est installé en France, compte dépoussiérer ces vieux projets.
Saïd a beaucoup de projets et la tête pleine de rêves. Il espère se rendre un jour en Libye pour réaliser un film documentaire sur Imazighen de ce pays, persécutés depuis plus de 40 ans par le tyran de Tripoli, Khadafi. « J’ai voulu me rendre en Libye lors de l’insurrection armée contre le dictateur déchu, mais on m’a empêché de sortir d’Algérie. Alger soutenait le régime dictatorial de Khadafi et ne voulait pas qu’il tombe. J’étais même menacé. C’est l’une des raisons qui m’ont obligé à plier bagages. Mais je vais faire tout pour me rendre un jour dans ce pays frère et réaliser mon projet », dira, dans d’un air déterminé Saïd Radji qui consacre tout son temps à la caméra et la photographie.
« Un jour ou un autre, mes films sur le combat du MAK et sur la soif de liberté de tous les autres peuples Amazigh de l’Afrique du nord seront projetés de Mass le président de l’Anavad, en Kabylie, bien sur », espère Saïd.
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