La délégation du MAK lors du recueillement sur les tombes des victimes du Printemps noir. PH/DR
À la tête d'une délégation composée de MM. Mourad Imache, Azwaw Hadjaz et Djafar Khenane, le président du MAK a été accueilli par les militants de la section locale et le comité du village de Tawrirt Muqran. Dans une ambiance conviviale, le meeting a été entamé par une prise de parole du père du martyr du printemps noir, Mokrab Azeddine. Celui-ci, a salué le MAK pour son travail et sa détermination à entretenir la mémoire collective du peuple kabyle. Il dira : " le MAK est la seule organisation à honorer la mémoire des martyrs du printemps noir. Il mérite tout note respect et notre soutien car il lutte conte l'oubli. Son combat est le nôtre".
Ensuite, c'est le président du MAK qui a développé le projet de son mouvement. Dans son discours, il a abordé toutes les questions relatives à l'actualité, à l'histoire de la Kabylie tout en se projetant dans l'avenir à travers le droit du peuple kabyle à l'autodétermination. Pour Bouaziz Ait Chebib,, le peuple kabyle n'est pas une création du MAK. Il a existé depuis la nuit des temps avec un territoire, une civilisation et une souveraineté. À travers notre combat, il s'agit tout simplement d'un retour à la source pour permettre à la Kabylie de prendre son destin en main".
Mettant en lumière les valeurs ancestrales qui font l'objet d'étude et d'éloge de la part de plusieurs grands sociologues, le président du MAK a insisté sur la laïcité: "c'est une valeur kabyle séculaire qui constitue le point cardinal de l'organisation socio-politique de la Kabylie. Contrairement à l'image antireligieuse que le DRS et leurs relais islamistes veulent lui coller, le MAK est un mouvement profondément laïque qui fait de la liberté de culte et de conscience un principe non négociable. La laïcité est combattue par le pouvoir car elle l'empêche d'instrumentaliser la religion à des fins politiques et abjectes".
Accentuant son intervention sur le capital humain qu'il a présenté comme la base du développement, il dira: le peuple kabyle ne peut plus supporter l'école algérienne qui le dépersonnalise. Il a le droit d'avoir sa propre école qui sera un lieu de rayonnement scientifique. Conscient du fait que c'est le savoir qui nous sauvera, alors nous n'avons pas d'autre choix que de nous doter d'une école kabyle dont l'avènement est subordonné à l'avènement d'un Etat Kabyle".
Revenant sur la question linguistique et identitaire, le président du MAK dira que l'Algérie est officiellement un pays arabe. La pseudo-reconnaissance de Tamazight relève d'une tromperie car le pouvoir continue à la mépriser dans tous les domaines de la vie publique au profit de la seule langue officielle: l'arabe. Notre langue réclame son propre Etat pour ne pas disparaître. Elle ne peut plus compter sur ses négateur pour assurer son développement".
Le volet sécuritaire a été abordé. Bouaziz Ait Chebbi, a accusé le pouvoir d'être le géniteur d'Al-Qaïda en Kabylie. "Les kidnappings, les actes terroristes, les deux de forêts ... sont l'ouvre du pouvoir qui pratique le chantage sécuritaire pour faire abdiquer le peuple kabyle. Le peuple kabyle est en mesure d'assurer sa propre sécurité dans le cadre d'un Etat kabyle qui sera au service du citoyen à l'inverse de l'Etat algérien qui asservit ses citoyens".
Le président du MAK a déploré le fait que l'emblème amazigh créé par le Kabyle Bessaoud Mohand Aarav, est hissé dans toutes les manifestations des amazighs en Afrique du nord sauf en Algérie. " À l'exception du MAK qui le brandit, cet emblème qui fait notre fierté et incarne notre identité millénaire, est boudé par les siens. J’appelle les kabyles à faire preuve de dignité en mettant en avant notre drapeau".
Abordant les élections présidentielles, Bouaziz Ait Chebib a déclaré: nous ne reconnaissons pas ce régime ni son personnel politique. Donc, les prochaines mascarades présidentielles, seront rejetées par le peuple kabyle". Le pouvoir a l'habitude de détourner l'opinion des questions de fond avec des projets fictifs telle que la révision constitutionnelle : "aucune constitution émanant d'un régime que nous ne reconnaissons pas ne peut nous intéresser. En dehors, de l'Autodétermination, tout ce qui se fait et se dit au sommet de l'Etat ne concerne ni de près ni de loin la Kabylie. Le prochain leurre constitutionnel sera nul et non avenu pour le peuple kabyle."
Le président du MAK a conclu son discours en réitérant le soutien du peuple kabyle au peuple frère d'Azawad dans son combat libérateur tout en incitant les deux partis kabyles, le RCD et le FFS à se solidariser avec les Touaregs comme ils l'ont toujours fait avec les Palestiniens. A la fin du meeting, la délégation du MAK est allée se recueillir sur les tombes des deux martyrs du printemps noir Mokrab Azeddine et Hammache Arezqi, en compagnie de leurs familles et des villageois. Un geste fortement apprécié par la population de Tawrirt-Muqran.
aai/wbw
SIWEL 241455 FEV 13
Ensuite, c'est le président du MAK qui a développé le projet de son mouvement. Dans son discours, il a abordé toutes les questions relatives à l'actualité, à l'histoire de la Kabylie tout en se projetant dans l'avenir à travers le droit du peuple kabyle à l'autodétermination. Pour Bouaziz Ait Chebib,, le peuple kabyle n'est pas une création du MAK. Il a existé depuis la nuit des temps avec un territoire, une civilisation et une souveraineté. À travers notre combat, il s'agit tout simplement d'un retour à la source pour permettre à la Kabylie de prendre son destin en main".
Mettant en lumière les valeurs ancestrales qui font l'objet d'étude et d'éloge de la part de plusieurs grands sociologues, le président du MAK a insisté sur la laïcité: "c'est une valeur kabyle séculaire qui constitue le point cardinal de l'organisation socio-politique de la Kabylie. Contrairement à l'image antireligieuse que le DRS et leurs relais islamistes veulent lui coller, le MAK est un mouvement profondément laïque qui fait de la liberté de culte et de conscience un principe non négociable. La laïcité est combattue par le pouvoir car elle l'empêche d'instrumentaliser la religion à des fins politiques et abjectes".
Accentuant son intervention sur le capital humain qu'il a présenté comme la base du développement, il dira: le peuple kabyle ne peut plus supporter l'école algérienne qui le dépersonnalise. Il a le droit d'avoir sa propre école qui sera un lieu de rayonnement scientifique. Conscient du fait que c'est le savoir qui nous sauvera, alors nous n'avons pas d'autre choix que de nous doter d'une école kabyle dont l'avènement est subordonné à l'avènement d'un Etat Kabyle".
Revenant sur la question linguistique et identitaire, le président du MAK dira que l'Algérie est officiellement un pays arabe. La pseudo-reconnaissance de Tamazight relève d'une tromperie car le pouvoir continue à la mépriser dans tous les domaines de la vie publique au profit de la seule langue officielle: l'arabe. Notre langue réclame son propre Etat pour ne pas disparaître. Elle ne peut plus compter sur ses négateur pour assurer son développement".
Le volet sécuritaire a été abordé. Bouaziz Ait Chebbi, a accusé le pouvoir d'être le géniteur d'Al-Qaïda en Kabylie. "Les kidnappings, les actes terroristes, les deux de forêts ... sont l'ouvre du pouvoir qui pratique le chantage sécuritaire pour faire abdiquer le peuple kabyle. Le peuple kabyle est en mesure d'assurer sa propre sécurité dans le cadre d'un Etat kabyle qui sera au service du citoyen à l'inverse de l'Etat algérien qui asservit ses citoyens".
Le président du MAK a déploré le fait que l'emblème amazigh créé par le Kabyle Bessaoud Mohand Aarav, est hissé dans toutes les manifestations des amazighs en Afrique du nord sauf en Algérie. " À l'exception du MAK qui le brandit, cet emblème qui fait notre fierté et incarne notre identité millénaire, est boudé par les siens. J’appelle les kabyles à faire preuve de dignité en mettant en avant notre drapeau".
Abordant les élections présidentielles, Bouaziz Ait Chebib a déclaré: nous ne reconnaissons pas ce régime ni son personnel politique. Donc, les prochaines mascarades présidentielles, seront rejetées par le peuple kabyle". Le pouvoir a l'habitude de détourner l'opinion des questions de fond avec des projets fictifs telle que la révision constitutionnelle : "aucune constitution émanant d'un régime que nous ne reconnaissons pas ne peut nous intéresser. En dehors, de l'Autodétermination, tout ce qui se fait et se dit au sommet de l'Etat ne concerne ni de près ni de loin la Kabylie. Le prochain leurre constitutionnel sera nul et non avenu pour le peuple kabyle."
Le président du MAK a conclu son discours en réitérant le soutien du peuple kabyle au peuple frère d'Azawad dans son combat libérateur tout en incitant les deux partis kabyles, le RCD et le FFS à se solidariser avec les Touaregs comme ils l'ont toujours fait avec les Palestiniens. A la fin du meeting, la délégation du MAK est allée se recueillir sur les tombes des deux martyrs du printemps noir Mokrab Azeddine et Hammache Arezqi, en compagnie de leurs familles et des villageois. Un geste fortement apprécié par la population de Tawrirt-Muqran.
aai/wbw
SIWEL 241455 FEV 13