C’est sous une pluie torrentielle et continuelle – il tombait des hallebardes – que le président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, a animé ce matin un meeting à Bouzguène devant une foule nombreuse et attentionnée. A l’issue de cette rencontre avec la population de Bouzguène, Bouaziz Aït-Chebib a mis l’accent sur de nombreux points lesquels ont tous plaidé pour l’autodétermination du peuple kabyle, car seule solution possible à sa survie en tant que peuple et nation.
Le premier responsable du MAK a commencé son discours en rendant un vibrant hommage au colonel de l’ALN de cette région qui a donné le meilleur d’elle-même pour l’Algérie recouvre son indépendance, feu colonel Mohand-Oulhadj en l’occurrence.
Par cette même occasion, Bouaziz Aït-Chebib a révélé une vérité historique que beaucoup de gens ignorent car elle n’est pas enseignée dans l’école algérienne. « Le trois juillet 1962, jour de "l’indépendance" de l’Algérie, c’est le colonel Mohand-Oulhadj à qui il a été demandé de lever les couleurs nationales à Sidi-Fredj ; chose qu’il fera. Et sur insistance des personnalités présentes à cette cérémonie que le colonel Mohand-Oulhadj a fait son discours. En faisant part à ses interlocuteurs qu’il ne maîtrisait pas l’arabe, ceux-ci lui ont répliqué qu’il pouvait le faire avec la langue de son choix. L’essentiel est que le discours soit prononcé par un homme de valeur », a souligné le président du MAK pour ajouter aussitôt : « Oui, le premier discours officiel de l’Algérie dite indépendante a été fait en Kabyle et par un Kabyle ».
Le discours sur le grand mérite du colonel Mohand-Oulhadj ne s’est pas arrêté là. En effet, Bouaziz Aït-Chebib dira encore que dans le cadre de la mise sur pied du Front des Forces Socialistes (FFS), c’est le colonel Mohand-Oulhadj qui a envoyé Si l’Hafiddh pour entrer en contact avec Hocine Aït-Ahmed.
Dans le conflit appelé « Guerre des sables, c’est encore le colonel Mohand-Oulhadj qui a su rassembler les forces patriotiques algériennes pour dresser le barrage contre les envahisseurs. En mentionnant le passage de la victoire de l’Algérie sur la France confisquée, le président du MAK révélera que le colonel Mohand-Oulhadj, en dépit de son statut, a fait l’objet d’une surveillance par les nouveaux maîtres de l’Algérie. « En dépit de cela, le valeureux colonel Mohand-Oulhadj que la France coloniale a désigné, pour sa grande intelligence, par le terme « le Vieux renard » et que les Kabyles appelaient « Amghar (le sage) » pour sa grande connaissance et sa grande sagesse, n’abdiqua pas. En effet, quand la maladie a commencé à avoir de l’effet sur lui, le président Boumediène lui dit qu’à sa mort, il devait être enterré au cimetière des officiels à El Alia. « Je suis un homme libre et en tant que tel, j’ai choisi d’être enterré dans mon village », lui répondit le colonel Mohand-Oulhadj avec force et dignité », a souligné le numéro du MAK.
Une fois ce message concernant feu colonel de l’ALN, Mohand-Oulhadj, lequel a été porteur de beaucoup d’enseignements, passé, Bouaziz Aït-Chebib s’attaqua au chapitre portant sur les mœurs du régime algérien. « Le régime criminel d’Alger n’a aucunement l’intention de se corriger. Pour sauvegarder leurs intérêts et qui ne sont que bassement matériels, les détenteurs du pouvoir algérien sont prêts à toutes les aventures. En Ukraine, avec seulement 100 morts, le pouvoir a accepté de négocier avec l’opposition. Les Américains, après avoir été durant des siècles des esclavagistes et des ségrégationnistes, ont fini par comprendre qu’ils se sont trompés. Aujourd’hui, le président des Etats-Unis, Barak Obama en l’occurrence, est un homme de couleur. Ici en Algérie, ni les 200.000 morts de la décennie noire, ni les 127 Martyrs du Printemps Noir n’ont fait fléchir le régime », a lancé le président du MAK sans omettre de signaler que les événements sanglants de 200I ont été provoqués par le régime algérien.
« Les événements du M’zab sont aussi fomentés par le pouvoir », a encore signalé Bouaziz Aït-Chebib avant de déclarer : « Aujourd’hui, seule l’autodétermination peut nous sauver de la disparition. Et pour cela, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes ».
Le président du MAK expliqua que l’Occident ne recherche que « ses intérêts qu’il trouve d’ailleurs avec le régime algérien ». L’orateur ira jusqu’à dire que dans la réalité c’est la France qui commande en Algérie. A ce propos, le numéro un du MAK fera encore un rappel de l’histoire tout en mentionnant les points falsifiés et les motifs de falsification. Il mettra en avant « l’amitié inconditionnelle de l’émir Abdelkader envers la France après que celle-ci lui eut proposé des avantages matériels et politiques », la reconnaissance et la vénération d’Okba « l’envahisseur » alors que Koceïla et Dyhia ont été dépourvus du moindre de leurs grands mérites. Messali Hadj qui, dès 1927, année de sa rencontre avec un penseur oriental, ne reconnaissait que dans le cadre d’une Algérie arabe et islamique est reconnu comme le fondateur de l’Etoile Nord Africaine , d’où son « nationalisme indéfectible » alors ses fondateurs sont tous des Kabyles et que c’est Mohamed Djeffal de Larbaâ Nath Irathen qui, le premier, a assuré la direction de l’ENA et que le poste de secrétaire général a été occupé par Amar Imache.
Bouaziz Aït-Chebib a encore développé une multitude de thèses selon lesquelles la Kabylie n’a jamais appartenu et ne peut en aucun cas appartenir au monde arabo-islamiste. « Nous ne pouvons être que nous-mêmes », a-t-il dit avant d’entamer le sujet portant sur les élections présidentielles du 17 avril. Le président du MAK a déclaré que ces élections, comme les précédentes, ne peuvent en aucun cas intéresser la Kabylie laquelle ne manifeste d’intérêt que pour un référendum sur l’autodétermination. En guise de signal à ces candidats qui retirent les formulaires de candidatures que les portes de la Kabylie ne leur seront pas ouvertes, Bouaziz Aït-Chebib lâchera encore : « Abdelaziz Bouteflika n’a jamais été le président du peuple Kabyle et, par conséquent, son successeur ne le sera pas non plus ! ».
C’est sur cela que le meeting s’est terminé. A la fin de son intervention, le président du MAK était trempé jusqu’aux os. Et l’assistance aussi. Toutefois, malgré la fin du meeting et l’averse de pluie qui continuait, plusieurs citoyens se sont rapprochés de Bouaziz Aït-Chebib pour non seulement le remercier de ses performances oratoires mais aussi pour lui signifier leurs sympathie et adhésion inconditionnelles à la politique du MAK.
Siwel avec Tamurt
Le premier responsable du MAK a commencé son discours en rendant un vibrant hommage au colonel de l’ALN de cette région qui a donné le meilleur d’elle-même pour l’Algérie recouvre son indépendance, feu colonel Mohand-Oulhadj en l’occurrence.
Par cette même occasion, Bouaziz Aït-Chebib a révélé une vérité historique que beaucoup de gens ignorent car elle n’est pas enseignée dans l’école algérienne. « Le trois juillet 1962, jour de "l’indépendance" de l’Algérie, c’est le colonel Mohand-Oulhadj à qui il a été demandé de lever les couleurs nationales à Sidi-Fredj ; chose qu’il fera. Et sur insistance des personnalités présentes à cette cérémonie que le colonel Mohand-Oulhadj a fait son discours. En faisant part à ses interlocuteurs qu’il ne maîtrisait pas l’arabe, ceux-ci lui ont répliqué qu’il pouvait le faire avec la langue de son choix. L’essentiel est que le discours soit prononcé par un homme de valeur », a souligné le président du MAK pour ajouter aussitôt : « Oui, le premier discours officiel de l’Algérie dite indépendante a été fait en Kabyle et par un Kabyle ».
Le discours sur le grand mérite du colonel Mohand-Oulhadj ne s’est pas arrêté là. En effet, Bouaziz Aït-Chebib dira encore que dans le cadre de la mise sur pied du Front des Forces Socialistes (FFS), c’est le colonel Mohand-Oulhadj qui a envoyé Si l’Hafiddh pour entrer en contact avec Hocine Aït-Ahmed.
Dans le conflit appelé « Guerre des sables, c’est encore le colonel Mohand-Oulhadj qui a su rassembler les forces patriotiques algériennes pour dresser le barrage contre les envahisseurs. En mentionnant le passage de la victoire de l’Algérie sur la France confisquée, le président du MAK révélera que le colonel Mohand-Oulhadj, en dépit de son statut, a fait l’objet d’une surveillance par les nouveaux maîtres de l’Algérie. « En dépit de cela, le valeureux colonel Mohand-Oulhadj que la France coloniale a désigné, pour sa grande intelligence, par le terme « le Vieux renard » et que les Kabyles appelaient « Amghar (le sage) » pour sa grande connaissance et sa grande sagesse, n’abdiqua pas. En effet, quand la maladie a commencé à avoir de l’effet sur lui, le président Boumediène lui dit qu’à sa mort, il devait être enterré au cimetière des officiels à El Alia. « Je suis un homme libre et en tant que tel, j’ai choisi d’être enterré dans mon village », lui répondit le colonel Mohand-Oulhadj avec force et dignité », a souligné le numéro du MAK.
Une fois ce message concernant feu colonel de l’ALN, Mohand-Oulhadj, lequel a été porteur de beaucoup d’enseignements, passé, Bouaziz Aït-Chebib s’attaqua au chapitre portant sur les mœurs du régime algérien. « Le régime criminel d’Alger n’a aucunement l’intention de se corriger. Pour sauvegarder leurs intérêts et qui ne sont que bassement matériels, les détenteurs du pouvoir algérien sont prêts à toutes les aventures. En Ukraine, avec seulement 100 morts, le pouvoir a accepté de négocier avec l’opposition. Les Américains, après avoir été durant des siècles des esclavagistes et des ségrégationnistes, ont fini par comprendre qu’ils se sont trompés. Aujourd’hui, le président des Etats-Unis, Barak Obama en l’occurrence, est un homme de couleur. Ici en Algérie, ni les 200.000 morts de la décennie noire, ni les 127 Martyrs du Printemps Noir n’ont fait fléchir le régime », a lancé le président du MAK sans omettre de signaler que les événements sanglants de 200I ont été provoqués par le régime algérien.
« Les événements du M’zab sont aussi fomentés par le pouvoir », a encore signalé Bouaziz Aït-Chebib avant de déclarer : « Aujourd’hui, seule l’autodétermination peut nous sauver de la disparition. Et pour cela, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes ».
Le président du MAK expliqua que l’Occident ne recherche que « ses intérêts qu’il trouve d’ailleurs avec le régime algérien ». L’orateur ira jusqu’à dire que dans la réalité c’est la France qui commande en Algérie. A ce propos, le numéro un du MAK fera encore un rappel de l’histoire tout en mentionnant les points falsifiés et les motifs de falsification. Il mettra en avant « l’amitié inconditionnelle de l’émir Abdelkader envers la France après que celle-ci lui eut proposé des avantages matériels et politiques », la reconnaissance et la vénération d’Okba « l’envahisseur » alors que Koceïla et Dyhia ont été dépourvus du moindre de leurs grands mérites. Messali Hadj qui, dès 1927, année de sa rencontre avec un penseur oriental, ne reconnaissait que dans le cadre d’une Algérie arabe et islamique est reconnu comme le fondateur de l’Etoile Nord Africaine , d’où son « nationalisme indéfectible » alors ses fondateurs sont tous des Kabyles et que c’est Mohamed Djeffal de Larbaâ Nath Irathen qui, le premier, a assuré la direction de l’ENA et que le poste de secrétaire général a été occupé par Amar Imache.
Bouaziz Aït-Chebib a encore développé une multitude de thèses selon lesquelles la Kabylie n’a jamais appartenu et ne peut en aucun cas appartenir au monde arabo-islamiste. « Nous ne pouvons être que nous-mêmes », a-t-il dit avant d’entamer le sujet portant sur les élections présidentielles du 17 avril. Le président du MAK a déclaré que ces élections, comme les précédentes, ne peuvent en aucun cas intéresser la Kabylie laquelle ne manifeste d’intérêt que pour un référendum sur l’autodétermination. En guise de signal à ces candidats qui retirent les formulaires de candidatures que les portes de la Kabylie ne leur seront pas ouvertes, Bouaziz Aït-Chebib lâchera encore : « Abdelaziz Bouteflika n’a jamais été le président du peuple Kabyle et, par conséquent, son successeur ne le sera pas non plus ! ».
C’est sur cela que le meeting s’est terminé. A la fin de son intervention, le président du MAK était trempé jusqu’aux os. Et l’assistance aussi. Toutefois, malgré la fin du meeting et l’averse de pluie qui continuait, plusieurs citoyens se sont rapprochés de Bouaziz Aït-Chebib pour non seulement le remercier de ses performances oratoires mais aussi pour lui signifier leurs sympathie et adhésion inconditionnelles à la politique du MAK.
Siwel avec Tamurt