Une délégation du MAK avec des militants autonomistes de Sétif. Ph/Tamurt
« La situation est explosive dans notre région », a indiqué pour Siwel un des citoyens de la région de Bouendes et de Boussallem, ce matin devant le siège de la daïra, bloqué depuis hier par des citoyens qui réclament, entre autres, « une meilleure prise en charge de leurs doléances », par les autorités locales.
« Nous réclamons de l’eau potable, des routes goudronnées et du travail », ont indiqué les citoyens sur place.
Pour rappel, c’était dans l'après midi d'hier que des citoyens des deux villages ont décidé de fermer le siège de la daïra, qui, selon « eux ne sert plus les intérêts publiques de la citoyens de Bouendas et des villages environnants ».
Sur la même lancé un des citoyens présent sur le lieu évoque « le traitement raciste réservé à la région kabyle de Sétif, en mettant en relief le favoritisme effréné des pouvoirs publics pour les régions arabophones, qui portant payent au même titre, en terme d'imposition ».
Selon d’autres, « la région de Bouandes et de Boussallem payent leur attachement à la Kabylie », avant de préciser que « nous sommes à la traine pour cause de notre origine kabyle ».
Interrogé, l'un des citoyens nous dresse un tableau noire sur la situation socio-économique de la région du nord Sétifoie, « chômage, pénurie d'eau potable, coupures d'électricité, état délabré des routes, manque d'infrastructures médicales et éducatives et surtout la ségrégation dont ils sont victimes du simple faite d'êtres Kabyles ».
Le point de vue est presque partagé par toute la population kabyle de Bouandes qui estime que sa région est soumise à « un sabotage systématique de la part des autorités de Sétif, dont elle dépend administrativement.
Par ailleurs on relève une présence disproportionné des forces de sécurité. Pour rappel cette région kabylophone a émet d'être rattaché a une wilaya kabyle, Vgayet, « a fin de ne plus subir les affres du système arabo-islamiste ».
« Nous exigeons une prise en charge effective de nos doléances et nous n’allons pas quitter le lieu même devant le risque d’affrontement », estime un militant autonomiste qui encadre, avec ses autres collègues, l’action de la population.
aai
SIWEL1112MAI11
« Nous réclamons de l’eau potable, des routes goudronnées et du travail », ont indiqué les citoyens sur place.
Pour rappel, c’était dans l'après midi d'hier que des citoyens des deux villages ont décidé de fermer le siège de la daïra, qui, selon « eux ne sert plus les intérêts publiques de la citoyens de Bouendas et des villages environnants ».
Sur la même lancé un des citoyens présent sur le lieu évoque « le traitement raciste réservé à la région kabyle de Sétif, en mettant en relief le favoritisme effréné des pouvoirs publics pour les régions arabophones, qui portant payent au même titre, en terme d'imposition ».
Selon d’autres, « la région de Bouandes et de Boussallem payent leur attachement à la Kabylie », avant de préciser que « nous sommes à la traine pour cause de notre origine kabyle ».
Interrogé, l'un des citoyens nous dresse un tableau noire sur la situation socio-économique de la région du nord Sétifoie, « chômage, pénurie d'eau potable, coupures d'électricité, état délabré des routes, manque d'infrastructures médicales et éducatives et surtout la ségrégation dont ils sont victimes du simple faite d'êtres Kabyles ».
Le point de vue est presque partagé par toute la population kabyle de Bouandes qui estime que sa région est soumise à « un sabotage systématique de la part des autorités de Sétif, dont elle dépend administrativement.
Par ailleurs on relève une présence disproportionné des forces de sécurité. Pour rappel cette région kabylophone a émet d'être rattaché a une wilaya kabyle, Vgayet, « a fin de ne plus subir les affres du système arabo-islamiste ».
« Nous exigeons une prise en charge effective de nos doléances et nous n’allons pas quitter le lieu même devant le risque d’affrontement », estime un militant autonomiste qui encadre, avec ses autres collègues, l’action de la population.
aai
SIWEL1112MAI11