Bernard Kouchner sur le Plateau d'On N'est Pas Couché, le 27 Septembre 2014
Invité au talk-show populaire de Laurent Ruquier, l’ancien ministre des affaires étrangères français (2007-2010) a expliqué qu’il faut remonter à la colonisation pour comprendre ce qui se passe actuellement au moyen orient avec la naissance de « l'Etat Islamique ».
En effet, en réponse à la nouvelle journaliste d'ONPC, Léa Salamé, qui demandait si le Daech n’est pas le résultat de l’intervention américaine en Iraq en 2003, Bernard Kouchner s’est montré catégorique : « Ce n'est pas le résultat des erreurs américaines, c'est le résultat de la colonisation. Toutes les frontières [issues de la colonisation] vont disparaître. Elles sont en train de disparaître ».
Celui qui fut le haut représentant du secrétariat général de l’ONU au Kosovo entre 1999 et 2001 et qui est une figure emblématique de l’humanitaire, en étant, entre autres, le co-fondateur de « Médecins sans frontières » et de « Médecins du monde » a été invité à ONPC à l’occasion de la sortie de son essai « Mémoires Croisées » co-écrit avec Adam Michnik.
Léa Salamé, qui essayait d’expliquer la situation dramatique actuelle en Iraq et en Syrie par l’intervention militaire américaines en Iraq en 2003 ou encore par le retrait d’Obama en 2011 a eu droit à une toute autre version des choses de la part de Bernard Kouchner : « Je pense que toutes les frontières de la colonisation, en particulier française et britannique, parce que nous étions là, c'est nous qui avons tracé les frontières, n'ont tenu aucun compte des équilibres communautaires et même religieux. Je pense que c'est en train de changer complètement. »
Ces propos, ne sont pas sans rappeler ceux de Ferhat Mehenni lors des différentes crises et conflits qu’ont connus l’Afrique et le Moyen orient ces dernières années. C’est en 2010 que Ferhat Mehenni a publié un essai sur la question des frontières sous le titre « Le siècle identitaire – La fin des états postcoloniaux », un livre où il a prévenu l’ONU, la France et les autres acteurs de la scène politique internationale quant à la dislocation des pays issus de la colonisation et où il a exhorté ces derniers à accompagner les peuples, qui en éprouve le besoin, à leur indépendance pour éviter des bains de sang.
Bernard Kouchner a avoué dans cette même émission ne pas savoir « comment cela (la dislocation des frontières) va se faire » et s’inquiète que cela se passe « dans le sang ».
myd
SIWEL 291146 SEP 14
En effet, en réponse à la nouvelle journaliste d'ONPC, Léa Salamé, qui demandait si le Daech n’est pas le résultat de l’intervention américaine en Iraq en 2003, Bernard Kouchner s’est montré catégorique : « Ce n'est pas le résultat des erreurs américaines, c'est le résultat de la colonisation. Toutes les frontières [issues de la colonisation] vont disparaître. Elles sont en train de disparaître ».
Celui qui fut le haut représentant du secrétariat général de l’ONU au Kosovo entre 1999 et 2001 et qui est une figure emblématique de l’humanitaire, en étant, entre autres, le co-fondateur de « Médecins sans frontières » et de « Médecins du monde » a été invité à ONPC à l’occasion de la sortie de son essai « Mémoires Croisées » co-écrit avec Adam Michnik.
Léa Salamé, qui essayait d’expliquer la situation dramatique actuelle en Iraq et en Syrie par l’intervention militaire américaines en Iraq en 2003 ou encore par le retrait d’Obama en 2011 a eu droit à une toute autre version des choses de la part de Bernard Kouchner : « Je pense que toutes les frontières de la colonisation, en particulier française et britannique, parce que nous étions là, c'est nous qui avons tracé les frontières, n'ont tenu aucun compte des équilibres communautaires et même religieux. Je pense que c'est en train de changer complètement. »
Ces propos, ne sont pas sans rappeler ceux de Ferhat Mehenni lors des différentes crises et conflits qu’ont connus l’Afrique et le Moyen orient ces dernières années. C’est en 2010 que Ferhat Mehenni a publié un essai sur la question des frontières sous le titre « Le siècle identitaire – La fin des états postcoloniaux », un livre où il a prévenu l’ONU, la France et les autres acteurs de la scène politique internationale quant à la dislocation des pays issus de la colonisation et où il a exhorté ces derniers à accompagner les peuples, qui en éprouve le besoin, à leur indépendance pour éviter des bains de sang.
Bernard Kouchner a avoué dans cette même émission ne pas savoir « comment cela (la dislocation des frontières) va se faire » et s’inquiète que cela se passe « dans le sang ».
myd
SIWEL 291146 SEP 14