Baye Ag Hamdy, ancien député de Tessalit, haut responsable du MNLA, répondant ici au micro de ToumastPress (PH/DR)
L’ancien député de Tessalit, Baye Ag Hamdy avait été assassiné le 26 janvier dernier dans la localité d’Ikadawatane, à l’ouest de Tessalit. Des sources locales avaient déjà indiqué que ce haut responsable du MNLA avait été tué dans une embuscade tendue par des terroristes d'Alqaida au Maghreb islamique. L’Aqmi vient de le revendiquer officiellement.
Dans le communiqué transmis hier à l’agence mauritanienne El Khabar, la branche sahélienne l’organisation terroriste d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a effectivement revendiqué l’assassinat de Baye Ag Hamdy en accusant ce responsable du MNLA de collaboration avec les forces françaises dans la lutte contre leur organisation.
Depuis 2012, où le MNLA avait déclenché la cinquième rébellion armée contre le gouvernement malien, le mouvement indépendantiste demeure la cible privilégiée de l’ensemble des organisations islamistes et terroristes (Aqmi, Mujao, Ansar Dine), mais aussi de l’armée malienne et de ses milices ethniques, et dont les exactions contre les population civiles azawadiennes n’ont jamais été expressément dénoncées, à l’exception d’une partie de la presse et des ONG telles qu’Amnesty internationale et Human Rights Watch.
Sur le plan politique, le MNLA est prioritairement combattu d’abords par l’Algérie qui entend faire échec au MNLA, notamment en lui imposant une guerre d’usure sur le terrain à travers ses organisations politico-terroristes. La France et l’ONU s’accrochent quant à elle à l’intangibilité des frontières, autrement dit l’intangibilité des frontières coloniales établies au lendemain des prétendues indépendances africaines et dont on comprend mieux les « incohérences » de ces découpages territoriaux quand on réalise que les territoires traditionnellement occupés par les Touaregs recèlent précisément les richesses énergétiques convoitées, et concrètement exploités par l’occident, en particulier la France.
Pour rappel, avant même de savoir que leur terre était l’objet de tant de convoitise, sur le plan du principe, au regard de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation, les Touaregs n’ont jamais accepté le « charcutage territorial » dont ils ont été victimes. Ils se sont plusieurs fois soulevés contre ces injustices qui leur ont été imposé de force, y compris par le massacre
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SIWEL 061602 FEV 15