Le "wali" de Tizi Ouzou avec la complicité du maire de Souama d'obédience FFS a décidé de transférer 375 hectares de terres privées à vocation agricole en biens publics pour y créer une zone industrielle qui ne sert nullement la population locale.
L’administration coloniale de la "wilaya" de Tizi Ouzou, considérant que ces terres sont la propriété des Domaines, a envoyé sur place le 25 mai, dans la matinée, des engins de travaux publics pour entamer des travaux de déblayage en vue, que le Premier ministre algérien, attendu le 29 mai à Tizi-Ouzou, se rende dans cette zone et déclarer officiellement le début des travaux d’aménagement devant en faire une zone industrielle.
Selon les véritables propriétaires de ces terres agricoles, le "wali" les a convoqués pour les informer que c’était leur droit de s’adresser à la justice pour obtenir ce qu’ils estiment être leur droit et que de son côté, il ne pouvait plus surseoir à sa décision de lancement du début des travaux d’aménagement de cette « zone industrielle ».
C’est pendant la tenue de cette réunion à laquelle ont pris part également des "élus" de l’APW, dont le Président même de cette institution « élue », que les engins des travaux publics ont entamé les travaux de nivellement. L’alerte fut cependant donnée aux véritables propriétaires des terres dès les premiers coups de lame des bulldozers lesquels sont arrivés sur les lieux promptement. Avec détermination, ils ont sommé les conducteurs d’engins d’arrêter leurs travaux sans attendre. Ceux-ci, tout en leur expliquant qu’ils n’ont fait qu’exécuter les ordres, se sont exécutés.
Hier , le premier ministre algérien devait se rendre à At Zellal pour justement inaugurer cette zone industrielle sur des terres agricoles.
Comme il fallait s'y attendre, les citoyens d'At Zellal se sont mobilisés durant toute la journée pour rejeter ce projet de spoliation de leurs terres agricoles. Sur les banderoles on pouvait lire : Oui au développement et non à la spoliation de nos terres. Il est légitime de s’interroger sur le choix porté spécialement sur ces terres agricoles pour y ériger une zone industrielle. Pourquoi laisse t-on à l’abandon la zone industrielle de Tala-Athmane (Ouaguenoun) ? Mieux encore, il existe une multitude de terrains en adéquation avec l’élément industriel. Le pouvoir colonial algérien ne se sert de sa petite politique industrielle que comme prétexte pour anéantir tout ce qui a trait avec l’agriculture et le développement durable en Kabylie.
Cette mobilisation citoyenne a fait peur aux autorités algériennes à tel point que le vassal de l'Algérie arabo-musulmane, Abdelamalek Sellal, a été contraint d'annuler sa visite et ce malgré le dispositif militaire et "sécuritaire" impressionnant déployé.
Ainsi, après avoir abrité le 3ème congrès du MAK sous un véritable état de siège, le nom du village d'At Zellal est inscrit une fois de plus en lettres de liberté dans l'histoire de la Kabylie pour avoir empêché la visite d'un kabyle de service dépêché par l'Algérie coloniale pour déposséder les kabyles par la force de leur terre.
La mobilisation citoyenne paye.
L’administration coloniale de la "wilaya" de Tizi Ouzou, considérant que ces terres sont la propriété des Domaines, a envoyé sur place le 25 mai, dans la matinée, des engins de travaux publics pour entamer des travaux de déblayage en vue, que le Premier ministre algérien, attendu le 29 mai à Tizi-Ouzou, se rende dans cette zone et déclarer officiellement le début des travaux d’aménagement devant en faire une zone industrielle.
Selon les véritables propriétaires de ces terres agricoles, le "wali" les a convoqués pour les informer que c’était leur droit de s’adresser à la justice pour obtenir ce qu’ils estiment être leur droit et que de son côté, il ne pouvait plus surseoir à sa décision de lancement du début des travaux d’aménagement de cette « zone industrielle ».
C’est pendant la tenue de cette réunion à laquelle ont pris part également des "élus" de l’APW, dont le Président même de cette institution « élue », que les engins des travaux publics ont entamé les travaux de nivellement. L’alerte fut cependant donnée aux véritables propriétaires des terres dès les premiers coups de lame des bulldozers lesquels sont arrivés sur les lieux promptement. Avec détermination, ils ont sommé les conducteurs d’engins d’arrêter leurs travaux sans attendre. Ceux-ci, tout en leur expliquant qu’ils n’ont fait qu’exécuter les ordres, se sont exécutés.
Hier , le premier ministre algérien devait se rendre à At Zellal pour justement inaugurer cette zone industrielle sur des terres agricoles.
Comme il fallait s'y attendre, les citoyens d'At Zellal se sont mobilisés durant toute la journée pour rejeter ce projet de spoliation de leurs terres agricoles. Sur les banderoles on pouvait lire : Oui au développement et non à la spoliation de nos terres. Il est légitime de s’interroger sur le choix porté spécialement sur ces terres agricoles pour y ériger une zone industrielle. Pourquoi laisse t-on à l’abandon la zone industrielle de Tala-Athmane (Ouaguenoun) ? Mieux encore, il existe une multitude de terrains en adéquation avec l’élément industriel. Le pouvoir colonial algérien ne se sert de sa petite politique industrielle que comme prétexte pour anéantir tout ce qui a trait avec l’agriculture et le développement durable en Kabylie.
Cette mobilisation citoyenne a fait peur aux autorités algériennes à tel point que le vassal de l'Algérie arabo-musulmane, Abdelamalek Sellal, a été contraint d'annuler sa visite et ce malgré le dispositif militaire et "sécuritaire" impressionnant déployé.
Ainsi, après avoir abrité le 3ème congrès du MAK sous un véritable état de siège, le nom du village d'At Zellal est inscrit une fois de plus en lettres de liberté dans l'histoire de la Kabylie pour avoir empêché la visite d'un kabyle de service dépêché par l'Algérie coloniale pour déposséder les kabyles par la force de leur terre.
La mobilisation citoyenne paye.