Sakine Cansiz, une des trois politiciennes kurdes assassinées à Paris (Photo AFP)
L’information rapportée par l’AFP précise que ce suspect va être présenté « en vue d'une éventuelle mise en examen », avant d’ajouter qu’une seconde personne arrêtée jeudi a été libérée.
Le suspect, souligne l’agence « est un Kurde de 30 ans né en Turquie, qui vit à La Courneuve dans la banlieue nord de Paris. Il aurait été le chauffeur d'une des femmes assassinées ».
« Il faut encore rester prudent mais on s'oriente a priori vers un règlement de comptes interne, même si pour l'instant, le rôle exact du suspect qui doit être présenté au juge doit être éclairci », a estimé une source proche du dossier, rapporte encore l’AFP pour enlever tout caractère politique à l’affaire et influencer, si besoin est, le déroulement de la procédure judiciaire tandis que du côté de la Fédération des associations kurdes de France (FEYKA), Omer Guney, le suspect, n'aurait eu «des contacts avec la communauté kurde que depuis un an et deux mois», « il n'a pris aucune responsabilité au sein de la Fédération» et «Il n'était pas chargé de servir de chauffeur à Sakine Cansiz » a encore précise la Fédération des associations kurdes de France (FEYKA). De son côté, sur une chaîne de télévision kurde, le président du Congrès du Peuple du Kurdistan (Kongra Gel), M. Remzi Kartal, a déclaré que «Le suspect de l'assassinat n'a aucune rapport organique avec le PKK ».
« Le suspect avait déjà été entendu par les enquêteurs avant son placement en garde à vue jeudi. Des contradictions ont été relevées par les enquêteurs dans le récit de son emploi du temps le jour des meurtres, grâce notamment à plusieurs témoignages et aux images de la vidéosurveillance ».
Il a nié face aux enquêteurs toute implication dans ces assassinats. « En revanche, il n'a rien voulu expliquer sur ses contradictions. Confronté aux éléments que les enquêteurs lui ont avancé, il n'a rien voulu dire », a assuré cette source.
Selon une source proche du dossier, confirmant une information de 20Minutes, des traces de poudre, des résidus de tir, ont été retrouvés sur l'un de ses vêtements. Mais le résultat des expertises n'était pas encore connu lundi.
Le suspect et un autre Kurde, qui a été libéré, avaient été arrêtés jeudi et placés en garde à vue, dans une opération menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle parisienne.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".
Les trois militantes, liées au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), avaient été assassinées par balles dans les locaux d'une association de leur communauté dans le nord-est de Paris, tout près de la gare du Nord.
aai/afp/zp
SIWEL 21 1419 JAN 13
Le suspect, souligne l’agence « est un Kurde de 30 ans né en Turquie, qui vit à La Courneuve dans la banlieue nord de Paris. Il aurait été le chauffeur d'une des femmes assassinées ».
« Il faut encore rester prudent mais on s'oriente a priori vers un règlement de comptes interne, même si pour l'instant, le rôle exact du suspect qui doit être présenté au juge doit être éclairci », a estimé une source proche du dossier, rapporte encore l’AFP pour enlever tout caractère politique à l’affaire et influencer, si besoin est, le déroulement de la procédure judiciaire tandis que du côté de la Fédération des associations kurdes de France (FEYKA), Omer Guney, le suspect, n'aurait eu «des contacts avec la communauté kurde que depuis un an et deux mois», « il n'a pris aucune responsabilité au sein de la Fédération» et «Il n'était pas chargé de servir de chauffeur à Sakine Cansiz » a encore précise la Fédération des associations kurdes de France (FEYKA). De son côté, sur une chaîne de télévision kurde, le président du Congrès du Peuple du Kurdistan (Kongra Gel), M. Remzi Kartal, a déclaré que «Le suspect de l'assassinat n'a aucune rapport organique avec le PKK ».
« Le suspect avait déjà été entendu par les enquêteurs avant son placement en garde à vue jeudi. Des contradictions ont été relevées par les enquêteurs dans le récit de son emploi du temps le jour des meurtres, grâce notamment à plusieurs témoignages et aux images de la vidéosurveillance ».
Il a nié face aux enquêteurs toute implication dans ces assassinats. « En revanche, il n'a rien voulu expliquer sur ses contradictions. Confronté aux éléments que les enquêteurs lui ont avancé, il n'a rien voulu dire », a assuré cette source.
Selon une source proche du dossier, confirmant une information de 20Minutes, des traces de poudre, des résidus de tir, ont été retrouvés sur l'un de ses vêtements. Mais le résultat des expertises n'était pas encore connu lundi.
Le suspect et un autre Kurde, qui a été libéré, avaient été arrêtés jeudi et placés en garde à vue, dans une opération menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle parisienne.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".
Les trois militantes, liées au PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie), avaient été assassinées par balles dans les locaux d'une association de leur communauté dans le nord-est de Paris, tout près de la gare du Nord.
aai/afp/zp
SIWEL 21 1419 JAN 13