Plusieurs militantes et militants arrêtés par les services de répression. PH/DR
Halte a la répression
Vive la justice et la démocratie
Par : Mourad Imache
Le rassemblement pacifique organisé par notre mouvement, le MAK, le 10 mars 2013 à Tizi-Ouzou pour l’autodétermination de la Kabylie et pour la démocratie auquel je suis fier d’avoir participé à coté de beaucoup de militants et de citoyens, a été brutalement et sauvagement réprimé par le régime raciste , arabo-baathiste, infâme, pourri et disqualifié en violation de sa propre constitution, des lois en vigueur et des pactes internationaux relatifs aux respects des droits de l’homme, pourtant signés et ratifiés par l’Algérie.
En plus d’un dispositif répressif déployé dans la ville de Tizi-Ouzou ; aux alentours et au lieu du rassemblement prévu a la place de l’ancienne mairie , avant même l’entame la manifestation pacifique ; des policiers ont procédé à des séries d’arrestations illégales violentes et arbitraires de nos cadres militants et citoyens dont figurait le président du MAK M. Bouaziz Ait Chebib et Mme Kamira Nait Sid Vice Présidente du CMA pour l’Algérie et un journaliste en plein exercice de ses fonctions.
Conduits aux commissariats de la ville, puis au commissariat central de Tizi-Ouzou ,les 13 militants et citoyens interpelés étaient isolés entre eux, privés de nourriture et interdits de toutes formes de contactes avec l’extérieur pendant toute la journée du 10 mars.
Quelques policiers zélés, à leur tête un commissaire, lançaient en direction de détenus des propos infâmes qui reflètent la bassesse de leur moralité, leur petitesse, leur racisme et leur antikabylisme . Un des policiers a fait même usage de la matraque pour embarquer violemment un de nos militants, Sofiance Babaci, jeune lycéen de Laâziv. Ces agissements démontrent l’incompétence des policiers qui sont censés respecter le règlement de leur institution qui leur exige de rester calmes, réservés, neutres et retenus.
Une chasse aux militants et cadres du MAK a été ensuite lancée pour priver les détenus de tout élan de solidarité. Tout au long de la journée, des policiers en civil que nous avons identifiés, rodaient autour du siège de la maison des droits de l’homme et du citoyen de Tizi-Ouzou qui a abrité la cellule de crise du MAK pour surveiller nos gestes et faits.
Je dénonce avec force ces pratiques répressives , oppressives , barbares et irresponsables digne du moyen âge qui démontrent l’extrême état de peur , d’illégitimité et de délinquance dans lequel et sombré le pouvoir Algérien dont le processus de sa déchéance est enclenchée de façon irréversible.
Je rends un grand hommage à tous les cadres et militants du MAK qui ont fait preuve de dignité et d’un haut sens de responsabilité durant leur arrestation.
La cellule de crise, mise en place par notre mouvement à travers laquelle nous organisé la mobilisation jusqu’ à la libération de tous les détenus vers la fin de la journée dénote la force de notre mouvement à faire face à une répression sauvage. Cette cellule a su et pu éviter de tomber dans le piège du pouvoir qui veut nous entraîner dans la violence pour mieux nous discréditer après les campagnes de diffamation.
L’élan de solidarité qu’a suscité l’empêchement de ce rassemblement est à perpétuer pour se prémunir contre les exactions du régime algérien. Je salue à cet effet, toutes les organisations qui nous ont fait parvenir des messages de soutien, à savoir : le GPK, le CMA, la LADDH de Tizi-Ouzou ; la fondation Matoub, le MAC Chawi , et le RCD, sans oublier le mouvement associatif de la diaspora kabyle .
Le mémorable rassemblement du MAK a Tizi-Ouzou , le 10 mars 2013 a permis à la peur de changer de camps en faisant trembler le système Algérien : jacobin ; colonial et corrompu . Ce rassemblement a fait accélérer la conscientisation du peuple kabyle en faveur de son droit à l’autodétermination pour choisir librement son statut politique, condition impérative pour l’avènement d’une Algérie démocratique et plurielle. Cette action politique a été aussi une occasion réitérer notre fraternité et notre soutien à nos frères Amazighs de l’AZAWAD, et à tous les peuples Amazighs dans le monde qui leur liberté.
M.I : Militant du MAK.
SIWEL 23 1422 MARS 13
Vive la justice et la démocratie
Par : Mourad Imache
Le rassemblement pacifique organisé par notre mouvement, le MAK, le 10 mars 2013 à Tizi-Ouzou pour l’autodétermination de la Kabylie et pour la démocratie auquel je suis fier d’avoir participé à coté de beaucoup de militants et de citoyens, a été brutalement et sauvagement réprimé par le régime raciste , arabo-baathiste, infâme, pourri et disqualifié en violation de sa propre constitution, des lois en vigueur et des pactes internationaux relatifs aux respects des droits de l’homme, pourtant signés et ratifiés par l’Algérie.
En plus d’un dispositif répressif déployé dans la ville de Tizi-Ouzou ; aux alentours et au lieu du rassemblement prévu a la place de l’ancienne mairie , avant même l’entame la manifestation pacifique ; des policiers ont procédé à des séries d’arrestations illégales violentes et arbitraires de nos cadres militants et citoyens dont figurait le président du MAK M. Bouaziz Ait Chebib et Mme Kamira Nait Sid Vice Présidente du CMA pour l’Algérie et un journaliste en plein exercice de ses fonctions.
Conduits aux commissariats de la ville, puis au commissariat central de Tizi-Ouzou ,les 13 militants et citoyens interpelés étaient isolés entre eux, privés de nourriture et interdits de toutes formes de contactes avec l’extérieur pendant toute la journée du 10 mars.
Quelques policiers zélés, à leur tête un commissaire, lançaient en direction de détenus des propos infâmes qui reflètent la bassesse de leur moralité, leur petitesse, leur racisme et leur antikabylisme . Un des policiers a fait même usage de la matraque pour embarquer violemment un de nos militants, Sofiance Babaci, jeune lycéen de Laâziv. Ces agissements démontrent l’incompétence des policiers qui sont censés respecter le règlement de leur institution qui leur exige de rester calmes, réservés, neutres et retenus.
Une chasse aux militants et cadres du MAK a été ensuite lancée pour priver les détenus de tout élan de solidarité. Tout au long de la journée, des policiers en civil que nous avons identifiés, rodaient autour du siège de la maison des droits de l’homme et du citoyen de Tizi-Ouzou qui a abrité la cellule de crise du MAK pour surveiller nos gestes et faits.
Je dénonce avec force ces pratiques répressives , oppressives , barbares et irresponsables digne du moyen âge qui démontrent l’extrême état de peur , d’illégitimité et de délinquance dans lequel et sombré le pouvoir Algérien dont le processus de sa déchéance est enclenchée de façon irréversible.
Je rends un grand hommage à tous les cadres et militants du MAK qui ont fait preuve de dignité et d’un haut sens de responsabilité durant leur arrestation.
La cellule de crise, mise en place par notre mouvement à travers laquelle nous organisé la mobilisation jusqu’ à la libération de tous les détenus vers la fin de la journée dénote la force de notre mouvement à faire face à une répression sauvage. Cette cellule a su et pu éviter de tomber dans le piège du pouvoir qui veut nous entraîner dans la violence pour mieux nous discréditer après les campagnes de diffamation.
L’élan de solidarité qu’a suscité l’empêchement de ce rassemblement est à perpétuer pour se prémunir contre les exactions du régime algérien. Je salue à cet effet, toutes les organisations qui nous ont fait parvenir des messages de soutien, à savoir : le GPK, le CMA, la LADDH de Tizi-Ouzou ; la fondation Matoub, le MAC Chawi , et le RCD, sans oublier le mouvement associatif de la diaspora kabyle .
Le mémorable rassemblement du MAK a Tizi-Ouzou , le 10 mars 2013 a permis à la peur de changer de camps en faisant trembler le système Algérien : jacobin ; colonial et corrompu . Ce rassemblement a fait accélérer la conscientisation du peuple kabyle en faveur de son droit à l’autodétermination pour choisir librement son statut politique, condition impérative pour l’avènement d’une Algérie démocratique et plurielle. Cette action politique a été aussi une occasion réitérer notre fraternité et notre soutien à nos frères Amazighs de l’AZAWAD, et à tous les peuples Amazighs dans le monde qui leur liberté.
M.I : Militant du MAK.
SIWEL 23 1422 MARS 13