S'exprimant sur radio Tamurt, M. At Hemmuc a précisé à propos de la conférence de Tanger qui a réuni des représentants des peuples amazighs que l'objectif est de fédérer ces derniers « dans leurs différences et leurs diversités ». Car pour le ministre du GPK, « une nouvelle ère marquée par les révolutions populaires dans la région exige des Amazighs de se constituer en un bloc géopolitique fort à même de défendre leurs intérêts. » « l'Union du Maghreb arabe basée sur l'exclusion des Amazighs et de la liberté de conscience ne peut nous représenter », a-t-il dit.
A propos de la future révision constitutionnelle annoncée par le chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, le ministre du GPK a précisé qu'« il n'y aura rien de nouveau ».
« Le régime est cerné par la démarche marocaine mais peut probablement officialiser tamazight pour tenter de casser la dynamique autonomiste. Seulement, l'aspiration du peuple kabyle à une existence politique dépasse de très loin la seule question linguistique », a encore indiqué M. At Hemmuc.
Pour lui, la priorité est de bâtir un « Etat régional kabyle basé sur la démocratie, la laïcité et les droits de l'homme ». « Il n'y a pas d'avenir pour l'amazighité dans un Etat bâti sur l'idéologie arabo-islamique. Seul un Etat régional garantissant la liberté de conscience peut assurer l'épanouissement de l'amazighité », a argumenté le ministre de l'Anavad.
La conférence de Tanger tenue les 22 et 23 juillet 2011 a appelé au terme de ses travaux les régimes nord-africains, à la réouverture des frontières algéro-marocaines fermées depuis 1994 et la reconnaissance du Conseil national libyen ainsi que du Gouvernement provisoire kabyle. Cette conférence a rassemblé des personnalités amazighes, représentant la Kabylie, la Libye, la Tunisie, l' Egypte, les Îles Canaries et le Maroc.
uz
SIWEL 260030 JUIL 11
A propos de la future révision constitutionnelle annoncée par le chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, le ministre du GPK a précisé qu'« il n'y aura rien de nouveau ».
« Le régime est cerné par la démarche marocaine mais peut probablement officialiser tamazight pour tenter de casser la dynamique autonomiste. Seulement, l'aspiration du peuple kabyle à une existence politique dépasse de très loin la seule question linguistique », a encore indiqué M. At Hemmuc.
Pour lui, la priorité est de bâtir un « Etat régional kabyle basé sur la démocratie, la laïcité et les droits de l'homme ». « Il n'y a pas d'avenir pour l'amazighité dans un Etat bâti sur l'idéologie arabo-islamique. Seul un Etat régional garantissant la liberté de conscience peut assurer l'épanouissement de l'amazighité », a argumenté le ministre de l'Anavad.
La conférence de Tanger tenue les 22 et 23 juillet 2011 a appelé au terme de ses travaux les régimes nord-africains, à la réouverture des frontières algéro-marocaines fermées depuis 1994 et la reconnaissance du Conseil national libyen ainsi que du Gouvernement provisoire kabyle. Cette conférence a rassemblé des personnalités amazighes, représentant la Kabylie, la Libye, la Tunisie, l' Egypte, les Îles Canaries et le Maroc.
uz
SIWEL 260030 JUIL 11