Le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, répond au premier ministre malien : « Moussa Mara demande la libération de ses soldats, prisonniers de guerre pris en plein combat, le MNLA demande la libération des pauvres bergers, des pauvres éleveurs arrêtés injustement qui croupissent dans les prisons de Bamako ».
Mossa Ag Attaher ici à Ouagadougou pour la rencontre avec les représentants du gouvernement maliens et une image d'archive du premier ministre malien, Moussa Mara (PH/DR)
Modibo Keita, officiellement missionné par le président malien IBK, a demandé être reçu à Kidal pour y rencontrer le MNLA et, soi-disant, les « autres groupes armés » qui n’existent, comme tout le monde le sait, que pour servir de contrepoids politiques au MNLA qui reste, au demeurant, l’unique obsession de Bamako. Mais le Haut représentant du président de la république (malien) pour le dialogue inclusif « inter-malien » a reçu une fin de non-recevoir. Il ne sera pas reçu à Kidal. Cependant, le MNLA s’est tout de même dit « disposé à recevoir des représentants maliens » à condition de les recevoir à Ouagadougou en présence du médiateur de la CEDEAO.
Et c’est ainsi qu’une réunion s'est finalement tenue jeudi dernier à Ouagadougou et non pas à Kidal, comme le souhaitait Bamako. Les discussions ont porté sur la nécessité à mettre en place le dialogue et sur la « délicate » question des prisonniers. Les médiateurs maliens ont réclamé la libération des soldats maliens capturés lors de la seconde débâcle de Kidal. Mais si le MNLA aqvait auparavant libéré les prisonniers maliens sans condition, cette fois, il ne l’entend pas de cette oreille et compte bien récupérer les civils azawadiens détenus à Bamako. Plus question de libérations unilatérales !
En effet, dans une interview accordé à RFI, Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, a assuré qu’un « échange de prisonniers est possible » mais que le MNLA souhaitait connaître la vérité sur le sort des prisonniers azawadiens : « Nous souhaitons savoir qui est en prison et qui ne l’est pas, parce que nous avons des informations selon lesquelles plusieurs détenus auraient trouvé la mort dans leur prison de Bamako. Nous voulons vraiment que ce travail soit sérieusement fait avant de parler d’échange de prisonniers » a-t-il dit sur l’antenne de RFI ajoutant que Le MNLA a conditionné l’entame de tout dialogue à la libération des prisonniers « Pour qu’il y ait un dialogue avec l’Etat malien, il faut immédiatement mettre en œuvre des mesures de confiance. Parmi celles-ci, nous avons dit que les personnes qui ont été arrêtées à cause du conflit n’ont plus leur place dans les prisons de Bamako. Il faut que les prisonniers soient libérés. »
zp,
SIWEL 0219/18 JUIN 14
Et c’est ainsi qu’une réunion s'est finalement tenue jeudi dernier à Ouagadougou et non pas à Kidal, comme le souhaitait Bamako. Les discussions ont porté sur la nécessité à mettre en place le dialogue et sur la « délicate » question des prisonniers. Les médiateurs maliens ont réclamé la libération des soldats maliens capturés lors de la seconde débâcle de Kidal. Mais si le MNLA aqvait auparavant libéré les prisonniers maliens sans condition, cette fois, il ne l’entend pas de cette oreille et compte bien récupérer les civils azawadiens détenus à Bamako. Plus question de libérations unilatérales !
En effet, dans une interview accordé à RFI, Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, a assuré qu’un « échange de prisonniers est possible » mais que le MNLA souhaitait connaître la vérité sur le sort des prisonniers azawadiens : « Nous souhaitons savoir qui est en prison et qui ne l’est pas, parce que nous avons des informations selon lesquelles plusieurs détenus auraient trouvé la mort dans leur prison de Bamako. Nous voulons vraiment que ce travail soit sérieusement fait avant de parler d’échange de prisonniers » a-t-il dit sur l’antenne de RFI ajoutant que Le MNLA a conditionné l’entame de tout dialogue à la libération des prisonniers « Pour qu’il y ait un dialogue avec l’Etat malien, il faut immédiatement mettre en œuvre des mesures de confiance. Parmi celles-ci, nous avons dit que les personnes qui ont été arrêtées à cause du conflit n’ont plus leur place dans les prisons de Bamako. Il faut que les prisonniers soient libérés. »
zp,
SIWEL 0219/18 JUIN 14