M. Ali-Yahia Abdenour, ce matin à Alger. (PH. Y. Imadalou — SIWEL)
« L’armée est toujours au pouvoir. Elle a déjà déposé trois présidents », estime M. Ali-Yahia dans son allocution, en soulignant que « Ben Bella, Chadli et Zeroual », sont victimes de l’armée algérienne qui a commis des putchs à leur encontre. Pour l’avocat, « le président algérien est toujours sous la tutelle de l’armée ». Il estime que le système politique algérien repose sur trois piliers qui sont : « le pétrole, le Département de reseignement et de sacurité (DRS) et l'armée puis enfin, le président ».
M. Ali-Yahia qui animait la conférence en tant que membre de la CNCD a annoncé que, « la Coordination va organiser trois marches à Alger pour le samedi 5 mars ». La première marche s’ébranlera du quartier de Aïn Benian vers la place des Martyrs. La seconde à partir de l’Hussein dey vers la place du 1er mai, et enfin une autre marche est prévue à El Madania vers le boulevard des Martyrs, plus exactement au siège de la télévision et de la radio algériennes.
A propos de l’interdiction de toute marche dans l’algérois, le conférencier a souligné que « le pouvoir a levé l’état d’urgence mais Alger est restée sous état de siège ».
« Les mouvements de protestation que connaît le pays doivent se retrouver ensemble, car le mal est identifié, c'est le pouvoir », a encore souligné le conférencier, qui n’a pas omis de revenir sur l’histoire des fraudes électorales en déclarant que « les pouvoirs issus de fraude sont naturellement répressifs et personne ne peut leur demander des comptes ».
Pour M. Ali-Yahia Abdenour, Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères qui s'était exprimé dans des émissions télévisées en France, « est un ministre pour lequel les affaires étrangères sont complètement étrangères ».
aai
SIWEL 281744 FEV 11
M. Ali-Yahia qui animait la conférence en tant que membre de la CNCD a annoncé que, « la Coordination va organiser trois marches à Alger pour le samedi 5 mars ». La première marche s’ébranlera du quartier de Aïn Benian vers la place des Martyrs. La seconde à partir de l’Hussein dey vers la place du 1er mai, et enfin une autre marche est prévue à El Madania vers le boulevard des Martyrs, plus exactement au siège de la télévision et de la radio algériennes.
A propos de l’interdiction de toute marche dans l’algérois, le conférencier a souligné que « le pouvoir a levé l’état d’urgence mais Alger est restée sous état de siège ».
« Les mouvements de protestation que connaît le pays doivent se retrouver ensemble, car le mal est identifié, c'est le pouvoir », a encore souligné le conférencier, qui n’a pas omis de revenir sur l’histoire des fraudes électorales en déclarant que « les pouvoirs issus de fraude sont naturellement répressifs et personne ne peut leur demander des comptes ».
Pour M. Ali-Yahia Abdenour, Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères qui s'était exprimé dans des émissions télévisées en France, « est un ministre pour lequel les affaires étrangères sont complètement étrangères ».
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