Ali Laskri, premier secrétaire du FFS lors de son meeting samedi à Tizi-Ouzou (PH/DR)
Devant le succès de la campagne citoyenne et de proximité menée par les militants du MAK, pour appeler au boycott des élections locales de ce 29 novembre, le premier secrétaire du FFS n'a rien trouvé de mieux pour espérer conquérir le vote kabyle, que de diriger sa campagne contre les autonomistes du MAK.
Le Front des forces socialistes (FFS), qui connaît depuis sa décision de participer aux législatives puis aux municipales une saignée sans précédent dans ses rangs, ne semble pas avoir oublié ses faibles résultats lors des législatives du 10 mai dernier, dûs essentiellement à l'appel du MAK de boycotter toutes les "mascarades électorales organisées par le pouvoir algérien en Kabylie".
Ali Laskri accuse le MAK de "fragiliser" l’unité nationale dans laquelle son parti se revendique comme "héritier du mouvement national".
Il semble même cautionner la dérive du pouvoir qui veut faire passer par des mesures répressives le scrutin local en Kabylie, en procédant notamment au harcèlement des militants du MAK qui subissent ces derniers jours la répression policière par des enquêtes et des arrestations.
Cet appel au secours du FFS à Bouteflika pour le débarrasser du MAK, serait une récompense quant à son allégeance aux dernières législatives.
Pour se distinguer du MAK qui revendique l'autodétermination de la Kabylie, Ali Laskri va jusqu'à renier les origines kabyles du plus vieux parti de l'opposition en Algérie : l'orateur a ainsi déclaré que « le FFS est un parti national et nationaliste » et se défend d’être un parti kabyle : « Certains tentent de faire croire que le FFS est un parti kabyle, donc de simple dimension régionale ».
Le discours du numéro 2 du FFS n'est pas à une contradiction près, en réitérant son appel aux autorités algériennes pour « la reconnaissance des victimes de l’insurrection du FFS en 1963 », il ne fait que rappeler que les quelques 400 combattants, tombés au champs d'honneur entre 1963 et 1965, qui s'étaient levés contre les opportunistes de l'armée des frontières de Boumédiène, étaient tous... kabyles.
Contacté par Siwel, un cadre autonomiste a réagi aux propos lapidaires du premier secrétaire du FFS, par une démonstration par l'absurde : « Si son parti est "national et nationaliste", combien a-t-il de députés, de sénateurs et de mairies en dehors de la Kabylie ? »
wbw
SIWEL 251904 NOV 12
Le Front des forces socialistes (FFS), qui connaît depuis sa décision de participer aux législatives puis aux municipales une saignée sans précédent dans ses rangs, ne semble pas avoir oublié ses faibles résultats lors des législatives du 10 mai dernier, dûs essentiellement à l'appel du MAK de boycotter toutes les "mascarades électorales organisées par le pouvoir algérien en Kabylie".
Ali Laskri accuse le MAK de "fragiliser" l’unité nationale dans laquelle son parti se revendique comme "héritier du mouvement national".
Il semble même cautionner la dérive du pouvoir qui veut faire passer par des mesures répressives le scrutin local en Kabylie, en procédant notamment au harcèlement des militants du MAK qui subissent ces derniers jours la répression policière par des enquêtes et des arrestations.
Cet appel au secours du FFS à Bouteflika pour le débarrasser du MAK, serait une récompense quant à son allégeance aux dernières législatives.
Pour se distinguer du MAK qui revendique l'autodétermination de la Kabylie, Ali Laskri va jusqu'à renier les origines kabyles du plus vieux parti de l'opposition en Algérie : l'orateur a ainsi déclaré que « le FFS est un parti national et nationaliste » et se défend d’être un parti kabyle : « Certains tentent de faire croire que le FFS est un parti kabyle, donc de simple dimension régionale ».
Le discours du numéro 2 du FFS n'est pas à une contradiction près, en réitérant son appel aux autorités algériennes pour « la reconnaissance des victimes de l’insurrection du FFS en 1963 », il ne fait que rappeler que les quelques 400 combattants, tombés au champs d'honneur entre 1963 et 1965, qui s'étaient levés contre les opportunistes de l'armée des frontières de Boumédiène, étaient tous... kabyles.
Contacté par Siwel, un cadre autonomiste a réagi aux propos lapidaires du premier secrétaire du FFS, par une démonstration par l'absurde : « Si son parti est "national et nationaliste", combien a-t-il de députés, de sénateurs et de mairies en dehors de la Kabylie ? »
wbw
SIWEL 251904 NOV 12