Ali Belhadj, les laïcs et la transition démocratique

En effet, le chef de file du terrorisme islamiste ne cesse de prononcer, en toute légalité, des discours publics lors des prêches qu’il dispense au brave peuple et dans lesquels il s’en prend avec véhémence aux « laïcs », tout en justifiant l’immense tuerie des années 1990.

Les adeptes du terrorisme islamiste ont même l’étrange possibilité de publier sur internet des vidéos de leur imberbe nazillon où ce dernier glorifie « ses frères » qui ont selon lui été « poussé à prendre les armes pour lutter contre l’injustice »…à la différence près que « ses frères » n’ont pas lutté contre l’injustice de l’Etat algérien, mais en ont commis d’autres en montant d’un cran dans l’horreur.

Fustigeant les « laïcs », dont on ignore s’il vise expressément ses « récents alliés », l'experts es-terrorisme, Ali Belhadj, les accuse de « terrorisme par la plume et la parole », mettant ainsi sur un pied d’égalité la « critique par la plume » et la « condamnation par le sabre ». Pour Ali Belhadj, assassiner quelqu'un et écrire une critique c'est la même chose...

Vraisemblablement, leurs récents alliés laïcs devront en tous cas surveiller leurs arrières et il ne suffira pas de discourir exclusivement en arabe ou d’entamer les cérémonies avec des versets coraniques pour espérer être acquitté de leur soutien à la branche éradicatrice de l’armée algérienne. Les islamistes ont la haine et la rancune tenace, contrairement aux laïcs qui ont visiblement la mémoire courte...

mel
SIWEL 031809 FEV 15