Si la responsabilité de l’Etat algérien ne fait aucun doute, celle de l’Etat français n’est pas non plus exempte de tout reproche. La patrie, le berceau de la déclaration universelle des droits de l’homme a gravement failli au devoir de justice, pire encore elle couvre le crime et permet d'absoudre le criminel en le laissant tranquillement rejoindre ses commanditaires de l’autre côté de la méditerranée.
La France avait effectivement estimé que « Les droits de l’homme s’arrêtent là où commencent l’intérêt de l’Etat », c’est en ces termes précis que Charles Pasqua, alors ministre de l’intérieur au moment de l’assassinat de Mécili, avait scellé l’affaire Mécili.
Depuis, l'Etat français n'a toujours pas changé de devise.
Brillant avocat kabyle, Ali-André Mécili a été assassiné par les criminels incultes qui sont à la tête de l’Etat algérien depuis 1962.
Tous les ans, par devoir et par solidarité avec la famille Mécili, les kabyles se font un point d’honneur à aller lui rendre l’hommage qu’il mérite. Ferhat Mehenni, le président du gouvernement provisoire kabyle, n’a jamais manqué d’aller honorer la mémoire d’André-Ali Mécili et apporter son soutien à la famille Mécili.
Il est à noter que comme chaque année, ce sont encore et toujours les kabyles qui se sentent investi du devoir de mémoire envers ces enfants de la Kabylie qui se font impunément assassiner par l’Etat arabo-islamique algérien.
On aura beau falsifier l’histoire, l’habiller des mensonges les plus éhontées, il n’en demeurera pas moins que la vérité, connue de tous, jaillira un jour ou l’autre. Ali-André Mécili a été assassiné par l’Etat algérien sous la protection de l’Etat français. Il est des vérités qui ne peuvent êtres cachées quelles que soient les capacités de nuisance de uns ou la puissance néocoloniale des autres.
zp,
SIWEL 131035 AVR 15