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Algérie : après 3 mois de recherche, le corps d'Hervé Gourdel est «enfin» retrouvé… « près» des lieux du crime !

15/01/2015 - 16:05

ALGER (SIWEL) — Après trois mois d’intenses recherches, un ratissage méticuleux et plus de 3 000 soldats déployés, l’armée algérienne dit « enfin » avoir retrouvé le corps d’Hervé Gourdel… près du lieu où il avait été enlevé et décapité. L’armée algérienne précise avoir retrouvé le corps du touriste français sur indication d’un « islamiste armé ».



Hervé Gourdel, guide de haute montagne de 55 ans, avait été enlevé le 21 septembre dans les montagnes du Djurdjura par un groupe de terroristes islamistes se réclamant de l’Etat islamique « Jund al-Khilafa ». Ces derniers avaient affirmé avoir exécuté le touriste français à cause de l'engagement de la France contre l’organisation terroriste de l’État islamique.

Comme par hasard, hier, mercredi 14 janvier, soit une semaine après les attentats islamistes qui ont décimé la rédaction de Charlie Hebdo et coûté la vie à trois policiers français et 4 juifs dans un hypermarché cacher, l’armée algérienne a curieusement éprouvé l’ultime nécessité de relancer ses fouilles à la suite d'indications fournies par un « islamiste armé ».

L’armée algérienne serait donc en liaison avec des « islamistes armées » qui lui fourniraient des renseignements. Mais ce n’est que 3 mois après la décapitation d’Hervé Gourdel que ces recherches ont été conduites par une unité d'élite « spécialisée dans la lutte antiterroriste », accompagnée d’une « brigade cynophile », première chose que l'armée algérienne aurait dû logiquement faire si elle voulait réellement retrouver le corps de la victime.

Mais appliquant à merveille la célèbre et cynique citation attribué au criminel de guerre, le nazi Goebbels « plus un mensonge est gros, mieux il passe ». Et c’est pourquoi le corps de Gourdel est retrouvé au moment « propice », histoire de prouver que l’Etat algérien lutte contre le terrorisme islamiste alors-même que les terroristes islamistes de l'AIS et du GIA sont allègrement amnistiés par l'Etat algérien, qu'ils sont protégés et qu'ils sont même « consultés » par l’État algérien en vue de sa nouvelle constitution algérienne.

D'autre part, d’un point de vue strictement pratique et objectif, au vu du quadrillage militaire (quasiment au centimètre près) de la Kabylie, il est impossible pour un groupe islamiste de se déplacer à l'insu des autorités algériennes, et à plus forte raison d’enlever et de décapiter un touriste. Alors filmer, charger et diffuser sur les réseau sociaux des vidéos à partir d’un lieu où le débit internet est l’un des plus faible relève du «MIRACLE»; sachant par ailleurs que les autorités algérienne savent être "efficaces" quand il s'agit de retrouver, juger et incarcérer les internautes pacifiques qui diffusent des vidéos montrant la police algérienne en flagrant délit de délinquance ou bien exerçant une féroce répression contre des manifestants pacifiques.

Tout comme les moines de Tibhirine, un jour ou l’autre, la vérité remontera à la surface…même si pour l’instant, l’heure est aux calculs politiques de part et d’autre de la méditerranée.

Le laxisme international vis-à-vis de l’islamisme qui ne connait de forme « modérée » que dans le langage des politiciens asservis par les pétrodollars, coûtera très cher au monde entier…

Avec AFP,

zp,
SIWEL 151605 JAN 15




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