On évoque déjà quelques noms qui seront renvoyés du gouvernement. Pour se donner l’image d’un homme qui maîtrise la situation, Bouteflika a choisi de renvoyer Abdelaziz Ziari. Ancien président de l’APN, et actuel ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari payera d’abord pour le FLN qui n’avait pas réagit à l’hospitalisation de Bouteflika qu’un mois après son admission à Val-De-Grâce. Tayeb Louh et Amar Tou seraient eux aussi dans la cible de Bouteflika qui veut imposer pour l’ex-parti unique Amar Saïdani, un protégé de Saïd Bouteflika. Les griefs retenus par Bouteflika à l’encontre de Ziari sont incalculables. La mauvaise gestion du secteur est aussi une des justificatifs que pourrait avancer Bouteflika pour limoger son ministre. Certaines langues évoquent, à sa place, l’actuel président de l’Ordre des médecins.
Abderachid Harouabia, ministre de l’enseignement supérieur est aussi dans le collimateur de Bouteflika. Abou Abdllah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses prendra probablement sa retraite vers la fin du mois en cours. Moussa Benhamadi, ministre de la poste et des Ntic, dont la famille est impliquée dans le transfert illicite de devise à l’étranger sera aussi renvoyé du gouvernement. Mohamed Saïd, actuel ministre de la Communication qui avait décidé de mettre fin à sa carrière politique après sa défaite aux élections municipales, et nommé ministre entre temps, aura remis sa démission à Bouteflika.
Daho Ould Kablia, ancien du MALG et actuel ministre de l'Intérieur aura demandé sa retraite. Il est âgé de plus de 75 ans. Cherif Rahmani, en poste depuis 1988, grâce aux soutiens de sa tribu à Djelfa, et des généraux de son patelin, il était gouverneur du grand Alger. Après avoir dirigé le gouvernorat jusqu'à 1999, et surtout après avoir dilapidé tout le foncier de la capitale, il sera nommé plusieurs fois ministres. Il est impliqué dans de graves affaires de corruptions. Récemment, la presse française a rendu public le nombre d'appartements achetés en France.
Mustapha Benbada, ministre islamiste du Commerce payera pour sa mauvaise gestion et le non respect des consignes de sa hiérarchie. Il aurait privilégié les barons islamistes de l'import-import dans tous les marchés octroyés par l'Etat. Quant à Amara Benyounès et Amar Ghoul, Saïd Bouteflika aura ordonné leur maintien pour soutien à un 4e mandat pour son frère. Pour rappel, Benyounès et Ghoul étaient les seuls à avoir défendu un autre mandat pour Bouteflika alors que ce dernier était hospitalisé en France. Abdelmalek Sellal sera maintenu à sa place et sera probablement le candidat du clan présidentiel aux élections d'avril 2014.
Cette information a été rapportée par Siwel depuis plusieurs semaines. Siwel a précisé que ce remaniement interviendra après le retour de Bouteflika aux affaires. Il réunira ainsi ses ministres le mercredi prochain. Il faut aussi signaler que des observateurs évoquent l'entrée du FFS au prochain gouvernement. Les négociations qui ont échoué lors de la désignation du dernier gouvernement peuvent aboutir pour cette fois-ci.
dm
SIWEL 24 1552 AOÜT 13
Abderachid Harouabia, ministre de l’enseignement supérieur est aussi dans le collimateur de Bouteflika. Abou Abdllah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses prendra probablement sa retraite vers la fin du mois en cours. Moussa Benhamadi, ministre de la poste et des Ntic, dont la famille est impliquée dans le transfert illicite de devise à l’étranger sera aussi renvoyé du gouvernement. Mohamed Saïd, actuel ministre de la Communication qui avait décidé de mettre fin à sa carrière politique après sa défaite aux élections municipales, et nommé ministre entre temps, aura remis sa démission à Bouteflika.
Daho Ould Kablia, ancien du MALG et actuel ministre de l'Intérieur aura demandé sa retraite. Il est âgé de plus de 75 ans. Cherif Rahmani, en poste depuis 1988, grâce aux soutiens de sa tribu à Djelfa, et des généraux de son patelin, il était gouverneur du grand Alger. Après avoir dirigé le gouvernorat jusqu'à 1999, et surtout après avoir dilapidé tout le foncier de la capitale, il sera nommé plusieurs fois ministres. Il est impliqué dans de graves affaires de corruptions. Récemment, la presse française a rendu public le nombre d'appartements achetés en France.
Mustapha Benbada, ministre islamiste du Commerce payera pour sa mauvaise gestion et le non respect des consignes de sa hiérarchie. Il aurait privilégié les barons islamistes de l'import-import dans tous les marchés octroyés par l'Etat. Quant à Amara Benyounès et Amar Ghoul, Saïd Bouteflika aura ordonné leur maintien pour soutien à un 4e mandat pour son frère. Pour rappel, Benyounès et Ghoul étaient les seuls à avoir défendu un autre mandat pour Bouteflika alors que ce dernier était hospitalisé en France. Abdelmalek Sellal sera maintenu à sa place et sera probablement le candidat du clan présidentiel aux élections d'avril 2014.
Cette information a été rapportée par Siwel depuis plusieurs semaines. Siwel a précisé que ce remaniement interviendra après le retour de Bouteflika aux affaires. Il réunira ainsi ses ministres le mercredi prochain. Il faut aussi signaler que des observateurs évoquent l'entrée du FFS au prochain gouvernement. Les négociations qui ont échoué lors de la désignation du dernier gouvernement peuvent aboutir pour cette fois-ci.
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