Islamistes en Algérie (PHOTO: DR)
Depuis son arrivée au pouvoir en avril 1999 et dans le cadre de la réconciliation nationale, le président Bouteflika a déjà gracié 17540 terroristes.
Deux anciens dirigeants du FIS (Front islamique du Salut, dissous en 1992), Abdelfateh Zeraoui et Hachemi Sahnouni ont indiqué hier que le président algérien s’apprêtait à prononcer une amnistie générale allant vers la libération de 7000 détenus.
Dans une lettre adressée à la présidence, les deux islamistes déclarent : « Nous considérons la décision que le président Bouteflika et la haute hiérarchie miliaire s’apprêtent à prendre très prochainement et qui accorde une amnistié générale aux prisonniers de la tragédie nationale, comme une bonne et courageuse décision. »
Les autorités algériennes n'ont pour l'heure encore fait aucun commentaire public pour infirmer ou confirmer les dires des islamistes quant à une éventuelle libération des prisonniers. Farouk Ksentini, avocat et président d’une commission proche de la présidence, avance quant à lui que « cette décision est juste ». « Si c’est vrai, c’est une bonne nouvelle que je salue parce qu’elle permettrait de mettre fin à la tragédie algérienne. »
Si cette nouvelle amnistie devait se confirmer, le nombre de terroristes amnistiés par l'Etat algérien passerait à 25 540.
btj
SIWEL 160948 MAI11
Deux anciens dirigeants du FIS (Front islamique du Salut, dissous en 1992), Abdelfateh Zeraoui et Hachemi Sahnouni ont indiqué hier que le président algérien s’apprêtait à prononcer une amnistie générale allant vers la libération de 7000 détenus.
Dans une lettre adressée à la présidence, les deux islamistes déclarent : « Nous considérons la décision que le président Bouteflika et la haute hiérarchie miliaire s’apprêtent à prendre très prochainement et qui accorde une amnistié générale aux prisonniers de la tragédie nationale, comme une bonne et courageuse décision. »
Les autorités algériennes n'ont pour l'heure encore fait aucun commentaire public pour infirmer ou confirmer les dires des islamistes quant à une éventuelle libération des prisonniers. Farouk Ksentini, avocat et président d’une commission proche de la présidence, avance quant à lui que « cette décision est juste ». « Si c’est vrai, c’est une bonne nouvelle que je salue parce qu’elle permettrait de mettre fin à la tragédie algérienne. »
Si cette nouvelle amnistie devait se confirmer, le nombre de terroristes amnistiés par l'Etat algérien passerait à 25 540.
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