Le seul tort d’Abane Ramdane, l’architecte du congrès de la Soummam, est d’avoir fédéré toutes les forces politiques algériennes au début de la révolution de libération nationale. C’est lui qui a jeté le premier pont d’un Etat algérien. Liquidé par ses propres « frères » de combat, le clan de l’actuel chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, Abane, l’enfant d’Azouza, n’est reconnu est considéré à sa juste valeur que dans son pays : la Kabylie. Ailleurs, on ne cesse de l’insulter et de le dénigrer. Plus d’un demi-siècle après sa liquidation, il hante toujours les esprits des membres du clan de Oujda.
La dernière insulte en date provient d’un certain Ahmed Mahsas. Un petit responsable de l’ALN dans l’est de l’Algérie durant la guerre de libération nationale. Quelques heures seulement avant de rendre son dernier souffle, il a accordé une longue interview au journal arabophone El Khabar. Il a consacré une bonne partie de son intervention au dénigrement d’Abane Ramdane, l’architecte de la révolution. Il est allé même jusqu’à accuser Ouamarane et Abane de tentative d’assassinat de sa petite personne. « Un groupe de Moudjahidine, envoyé par Abane Ramdane, a tenté à quatre reprises de me liquider physiquement à Tunis, mais j’ai réussi, avec l’aide de Dieu à échapper à chaque tentative. J’ai fini par regagner l’Italie. Je ne voulais pas faire de bruit à l’époque pour garder l’équilibre de la révolution », dira-t-il, toute honte bue. Selon, toujours ses dires, Abane voulait le tuer pour la simple raison qu’il faisait partie de ceux qui étaient contre les résolutions du congrès de la Soummam, notamment sur le principe de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur. Mahsas n’a donné aucun autre argument. On se demande pourquoi il est resté plus de 50 ans pour faire cette « révélation ». La raison est simple et claire comme l’eau de roche : elle est fausse. Il était motivé par sa haine antérieure envers l’ensemble de responsables Kabyles, bien qu’il soit de Boudouaou.
L’interviewé d’El Khabar a osé même dire que la guerre de libération nationale a eu lieu grâce à lui seul, avec l’aide de Benbella (sic) !. Des déclarations qui ont inspiré de l’humour et de l’ironie sur les réseaux sociaux. L’un des internautes a qualifié ce Mahsas de « le méconnu Che Guevara algérien ». Notons que ce n’est pas la première fois que le père de l’Eat algérien (Abane)soit ciblé par une campagne de dénigrement. Ali Kafi et Ahmed Ben Bella l’avaient qualifié par le passé "d’agent secret de l’armée française"...un comble, quand on sait qui profère ces inepties. Dieu sait que ce Ben Bella, qui a pris le pouvoir par les armes en 1962 après avoir éliminé des milliers d’Algérien, est le fils d’un harki marocain chassé par les Berbères du Rif pour avoir collaboré avec le colonialisme. Ses parents se sont installés alors à Maghnia. Ali Kafi a été trainé dans la boue par la justice. Abane, quant à lui, son nom est écrit avec des lettre d’or par les plumes de l’histoire. Il a été étranglé par les propres mains du sinistre Boussouf au Maroc. Ce Mahsas a félicité même ceux qui ont tué Abane.
aai/saw
SIWEL 26 1909 FEV 13
La dernière insulte en date provient d’un certain Ahmed Mahsas. Un petit responsable de l’ALN dans l’est de l’Algérie durant la guerre de libération nationale. Quelques heures seulement avant de rendre son dernier souffle, il a accordé une longue interview au journal arabophone El Khabar. Il a consacré une bonne partie de son intervention au dénigrement d’Abane Ramdane, l’architecte de la révolution. Il est allé même jusqu’à accuser Ouamarane et Abane de tentative d’assassinat de sa petite personne. « Un groupe de Moudjahidine, envoyé par Abane Ramdane, a tenté à quatre reprises de me liquider physiquement à Tunis, mais j’ai réussi, avec l’aide de Dieu à échapper à chaque tentative. J’ai fini par regagner l’Italie. Je ne voulais pas faire de bruit à l’époque pour garder l’équilibre de la révolution », dira-t-il, toute honte bue. Selon, toujours ses dires, Abane voulait le tuer pour la simple raison qu’il faisait partie de ceux qui étaient contre les résolutions du congrès de la Soummam, notamment sur le principe de la primauté de l’intérieur sur l’extérieur. Mahsas n’a donné aucun autre argument. On se demande pourquoi il est resté plus de 50 ans pour faire cette « révélation ». La raison est simple et claire comme l’eau de roche : elle est fausse. Il était motivé par sa haine antérieure envers l’ensemble de responsables Kabyles, bien qu’il soit de Boudouaou.
L’interviewé d’El Khabar a osé même dire que la guerre de libération nationale a eu lieu grâce à lui seul, avec l’aide de Benbella (sic) !. Des déclarations qui ont inspiré de l’humour et de l’ironie sur les réseaux sociaux. L’un des internautes a qualifié ce Mahsas de « le méconnu Che Guevara algérien ». Notons que ce n’est pas la première fois que le père de l’Eat algérien (Abane)soit ciblé par une campagne de dénigrement. Ali Kafi et Ahmed Ben Bella l’avaient qualifié par le passé "d’agent secret de l’armée française"...un comble, quand on sait qui profère ces inepties. Dieu sait que ce Ben Bella, qui a pris le pouvoir par les armes en 1962 après avoir éliminé des milliers d’Algérien, est le fils d’un harki marocain chassé par les Berbères du Rif pour avoir collaboré avec le colonialisme. Ses parents se sont installés alors à Maghnia. Ali Kafi a été trainé dans la boue par la justice. Abane, quant à lui, son nom est écrit avec des lettre d’or par les plumes de l’histoire. Il a été étranglé par les propres mains du sinistre Boussouf au Maroc. Ce Mahsas a félicité même ceux qui ont tué Abane.
aai/saw
SIWEL 26 1909 FEV 13