Ahmed Benbitour, un homme politique qui voulait fonder sa carrière sur sa démission du gouvernement, en dénonçant les agissements de Bouteflika, mais il a avait resté huit long mois sous la direction du même Bouteflika, retrouve enfin, les vertus de la démocratie, mais celle que le pouvoir et ses rejetons de tous bords, exhibe comme respect des normes de procédure. Ainsi, le personnage a indiqué à l’adresse des journalistes de la chaîne amazighe, que pour officialiser tamazight, il faut passer par un référendum. Acculé par les journalistes, Benbitour précisera, plus loin, que le vote ne concernera pas uniquement tamazight, mais elle sera intégrée dans un projet global de révision de la Constitution.
Benbitour a raison sur un point. Il sait pertinemment que les Algériens ne voteront jamais l’officialisation de tamazight. De ce fait, il propose son intégration dans un vote global sur la Constitution. Or, bon gré mal gré, Benbitour a-t-il déjà voté pour sa langue, à savoir la langue arabe ? Elle a été imposée par le pouvoir depuis la défaite de la démocratie en 1962. Cela étant, tamazight ou l’existence des peuples amazighs en Algérie ne peut en aucun cas être sujette à campagne de vote. Toujours à propos de l’officialisation de tamazight, il préconise un référendum qui passe au préalable par un travail de promotion de la part des amazighophones qui doivent sillonner l’Algérie, « pour faire adhérer les autres parties du territoire algérien à cette réclamation ». Il fait mine d’oublier que depuis les années 40, la Kabylie tente de ramener sous son giron, le reste des amazighs, mais en vain.
Par ailleurs, l’invité de BRTV, renvoie les missions de l’Etat en matière de promotion et développement de la langue amazighe à la société. « Pourquoi les amazighophones ne créent pas des fondations pour le développement de la langue amazighes et pourtant il y a des gens qui ont les moyens de le faire ».
dm
SIWEL 10 1400 JUIL 13
Benbitour a raison sur un point. Il sait pertinemment que les Algériens ne voteront jamais l’officialisation de tamazight. De ce fait, il propose son intégration dans un vote global sur la Constitution. Or, bon gré mal gré, Benbitour a-t-il déjà voté pour sa langue, à savoir la langue arabe ? Elle a été imposée par le pouvoir depuis la défaite de la démocratie en 1962. Cela étant, tamazight ou l’existence des peuples amazighs en Algérie ne peut en aucun cas être sujette à campagne de vote. Toujours à propos de l’officialisation de tamazight, il préconise un référendum qui passe au préalable par un travail de promotion de la part des amazighophones qui doivent sillonner l’Algérie, « pour faire adhérer les autres parties du territoire algérien à cette réclamation ». Il fait mine d’oublier que depuis les années 40, la Kabylie tente de ramener sous son giron, le reste des amazighs, mais en vain.
Par ailleurs, l’invité de BRTV, renvoie les missions de l’Etat en matière de promotion et développement de la langue amazighe à la société. « Pourquoi les amazighophones ne créent pas des fondations pour le développement de la langue amazighes et pourtant il y a des gens qui ont les moyens de le faire ».
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SIWEL 10 1400 JUIL 13