Le pouvoir et ses relais locaux tentent de saborder les activités conjointes du MAK et du RCD. PH/DR
Ainsi, à Tizi-Ouzou, El Hadi Ould Ali, soutenu à coup de milliards puisés du trésor public, compte lancer un programme où les symboles de la Kabylie seront « traités » comme des sujets d’études loin de leur portée symbolique pour la région. A la maison de la « culture », qui porte le nom de feu Mammeri, une rencontre sur Jean Amrouche est prévue. Les animateurs de cette conférence, payés rubis sur ongle, par le directeur de cette institution, tenteront de démonter que les intellectuels kabyles « récusent toute appartenance à des mouvements politiques », mais en revanche, ils sont un tremplin pour justifier l’entrisme du pouvoir via les maisons de « culture » en Kabylie.
Des galas seront ainsi animés par « des artistes » gagnés, eux aussi, par l’indignité qu’imposent les nouveaux apparatchiks du régime. Plusieurs associations activant sous l'égide de la direction de la culture de Tizi-Ouzou, de Vgayet et de Tubirett ont été subventionnées pour mettre sur pied un programme de commémoration des événements d'Avril. Tous ces agissements visent à amoindrir de la portée des marches du MAK et du RCD dans les villes de Kabylie. « Ces gens sont plus dangereux que les services eux-mêmes », estiment des militants des deux mouvements. Ces militants prévoient mettre la pression sur ces relais lors des marches pour leur affaiblir leur force de nuisance. Les citoyens de la région s’interrogent aussi sur « la lâcheté et le zèle » avec lesquels agissent ces suppôts du régime, alors que c'est ce même régime qui confine tamazight dans un statut inférieur, et aussi c'est ce même régime qui est responsable de l'assassinat de 128 jeunes manifestants kabyles en 2001.
dm
SIWEL 14 1754 AVR13
Des galas seront ainsi animés par « des artistes » gagnés, eux aussi, par l’indignité qu’imposent les nouveaux apparatchiks du régime. Plusieurs associations activant sous l'égide de la direction de la culture de Tizi-Ouzou, de Vgayet et de Tubirett ont été subventionnées pour mettre sur pied un programme de commémoration des événements d'Avril. Tous ces agissements visent à amoindrir de la portée des marches du MAK et du RCD dans les villes de Kabylie. « Ces gens sont plus dangereux que les services eux-mêmes », estiment des militants des deux mouvements. Ces militants prévoient mettre la pression sur ces relais lors des marches pour leur affaiblir leur force de nuisance. Les citoyens de la région s’interrogent aussi sur « la lâcheté et le zèle » avec lesquels agissent ces suppôts du régime, alors que c'est ce même régime qui confine tamazight dans un statut inférieur, et aussi c'est ce même régime qui est responsable de l'assassinat de 128 jeunes manifestants kabyles en 2001.
dm
SIWEL 14 1754 AVR13