SIWEL | Agence kabyle d'information

Abus de pouvoir et racisme d'Etat à Iɛezzugen: la Kabylie colonisée !

03/07/2015 - 17:08

IΣEZZUGEN (SIWEL) — Un jeune citoyen kabyle d’Iɛezzugen (Azazga), L .O, s’est rendu à la CASNOS d’I3ezzugen pour régulariser sa situation vis-à-vis des assurances. A sa grande surprise, il fut accueilli par un agent qui s’adressait à lui de façon étrange et familière en s’adressant à lui par une formule en arabe « ya kho » ; ce qui a déplu au jeune étant donné qu’il est en plein centre de la Kabylie et que les agents sont sensés parler la langue du pays ou au moins faire l’effort de s’adapter…

Le jeune kabyle a estimé être dans son droit de signifier à l’agent en question son mécontentement. L’agent a violement riposté en exprimant une incroyable haine voulant même agresser physiquement le jeune L. O, si ce n’était les présents dans l’édifice administratif qui avaient fait en sorte de calmer l’agent devenu fou-furieux, rien qu’à entendre le mot kabyle ; et ce en Kabylie…


Pour les adeptes de la politique de l'autruche, la Kabylie n'est ni occupée, ni colonisée…comme en témoigne les très nombreux contingents de militaires et de gendarmes algériens en Kabylie, «le doigt sur la gâchette» en cas de mouvement pacifiques kabyles et totalement passifs ou occupés à bruler les forêts en cas de mouvement terroriste sans oublier les interdiction de prénoms kabyles, l’enseignement «obligatoire» de l’arabe et la définition de l’identité, affiliée «de force» à la Oumma Arabo-islamique mais mis à part ça «Tout va bien en Kabylie» (PH/DR)
Pour les adeptes de la politique de l'autruche, la Kabylie n'est ni occupée, ni colonisée…comme en témoigne les très nombreux contingents de militaires et de gendarmes algériens en Kabylie, «le doigt sur la gâchette» en cas de mouvement pacifiques kabyles et totalement passifs ou occupés à bruler les forêts en cas de mouvement terroriste sans oublier les interdiction de prénoms kabyles, l’enseignement «obligatoire» de l’arabe et la définition de l’identité, affiliée «de force» à la Oumma Arabo-islamique mais mis à part ça «Tout va bien en Kabylie» (PH/DR)
Abasourdi par la violence de l’agent administratif, le jeune L .O s’est rendu au commissariat de police pour déposer plainte. Mais le commissariat d’Iɛezzugen (Azazga) a refusé de recevoir sa plainte : « va déposer ta plainte où tu veux mais pas ici ! ». Ensuite ils ont demandé à voir ses papiers et c’est là que la situation du jeune kabyle s’est encore aggravé car les policiers algériens l’ont tout bonnement accusé de « racisme » parce qu’il avait signé sa carte d’identité en Tifinagh…

Ensuite, les policiers algériens ont signifié à la victime que ses papiers d’identité n’étaient pas valables parce qu’ils les avaient signé en Tifinagh … Ainsi du statut de victime, le jeune kabyle est passé à celui d’accusé et ce parce que les policiers ont décidé de prendre la défense de l’agent administratif avec lequel ils entretiennent visiblement des rapports pour le moins…douteux.

Après une altercation verbale au cours de laquelle le jeune L .O a totalement assumé son identité kabyle et amazighe ainsi que son droit le plus absolu de signer en Tifinagh ses documents d’identité, les policiers ont fini par le relâcher.

En sortant du commissariat, la victime s’est dirigée à nouveau à la CASNOS pour régulariser sa situation vis à vis de cette administration. Les policiers algériens l’avaient suivi jusque dans cette administration. Voilà que ce sont les policiers eux-mêmes qui lui demandent de présenter cette fois son permis de conduire. Et là, c’est le même scénario raciste qui se reproduit car le jeune homme avait aussi signé son permis de conduire en Tifinagh…. La dessus, le jeune homme se met en colère, ils leurs laisse ses papiers et leur dit : « je vous laisse mes papiers, je n’en ai rien à faire. En plus, jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas arrêté et je n’ai aucun problème de conduite pour me retirer le permis…mais gardez-le ! »

Face à ce flagrant abus de pouvoir, les citoyens présents à la CASNOS ont immédiatement manifesté leur soutien à la victime en disant à haute voix : « cet agent de la CASNOS est connu ici à Iɛezzugen c’est un ami de la police. Nous avions plusieurs fois signalé ses excès de zèle mais il est toujours protégé par la police pour des raisons qu’on ignore… ». Après cela, les policiers ont alors rendu les papiers à la victime qui a affirmé à Siwel : « j’ai été doublement victime par abus d’autorité et de pouvoir au niveau de la CASNOS conjugués au racisme anti-kabyle pratiqué aussi bien par cet agent de la CASNOS et par la police d’Azazga. En définitive, une seule conclusion s’impose : Nous sommes bel et bien colonisés !».

maa,
SIWEL 031708 JUIL 15




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