Les photos déplorées par la MINUSMA (PH/ page Facebook de la Minusma)
Certains informations, venant du terrain, dans ces zones de combats, affirment même qu'en plus des munitions, les miliciens et les terroristes seraient ravitaillés par la Minusma à Ménaka, du fait, notamment , que le MNLA et ses alliés pratiquent un embargo sur cette ville.
La polémique prend une telle ampleur que la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) s'est sentie obligée de faire un démenti sur sa page Facebook
déplorant la publication de ces images et affirmant que « La mention « UN » est utilisée partout dans le monde pour le transport de certaines marchandises dangereuses. Elle ne démontre aucune appartenance ou propriété de l’ONU. », La Minusma ajoute que « Ces références commencent par « UN » car elles sont établies par le Comité d’experts de l’ONU du transport des marchandises dangereuses et du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques »...
Soit ! Mais toujours est-il que ces «marchandises dangereuses» se retrouvent exclusivement entre les mains des miliciens du Gouvernement malien et des terroristes du Mujao et que, forcément, la question reste posée : d'où ces milices et ces terroristes se procurent-ils ces armes et ces munitions estampillées UN, dans une zone sous embargo du MNLA et de ses alliés?
D'autre part, les explications de la MINUSMA ne semblent pas convaincre outre mesure car, selon les combattants azawadiens i[les six (6) caisses de munitions saisies par le MNLA et ses alliés lors des derniers affrontements présentent une codification prouvant que ce sont des fabrications Bulgare, alors que les munitions habituellement utiliser par militaires maliens et ses milices GATIA-MAA sont de fabrication russe, que les caisses les contenant sont verte et qu'il n'y a aucune mention UN0012 dessus.]i
De plus, ironisent certains internautes « Alors si la codification est propre à toutes les firmes c'est quoi alors les initiaux "UN" qui sont posés dessus? Ou alors ils veulent ( NDLR: MINUSMA) nous faire croire que les Nations unis sont derrière toutes les firmes de l'armement mondiale? »
Par ailleurs, en plus de cette question des caisses de munitions, d'autres éléments viennent jeter le trouble sur l'impartialité de la Minusma, telle que « la présence des nigériens morts sur le champ de bataille auprès des miliciens alors qu'à Menaka le contingent militaire de la mission Onusienne est curieusement Nigérien »; mais aussi « le problème du réseau téléphonique de la ville de Ménaka qui a été coupé par les milices du gouvernement malien en présence de la Minusma »
Enfin, notons qu'en dernier recours, la MINUSMA « déplore la publication de ces photos sorties de leur contexte et l’utilisation qui en est faite à des fins de propagande malintentionnée».
Mais la MINUSMA oublie qu'il n'y aurait jamais eu aucun doute sur la Minusma si celle-ci avait fait preuve d'une réelle impartialité dans son attitude entre le Mali et l'Azawad. Malheureusement, cela n'a jamais été le cas. Il n'est donc pas étonnant que les populations civiles de l'Azawad doutent fortement de l'impartialité de la Minusma, donc de l'ONU.
Ci-après la vidéo des combattants azawadiens qui ont retrouvé les munitions estampillées Nations Unies (UN)
La polémique prend une telle ampleur que la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) s'est sentie obligée de faire un démenti sur sa page Facebook
déplorant la publication de ces images et affirmant que « La mention « UN » est utilisée partout dans le monde pour le transport de certaines marchandises dangereuses. Elle ne démontre aucune appartenance ou propriété de l’ONU. », La Minusma ajoute que « Ces références commencent par « UN » car elles sont établies par le Comité d’experts de l’ONU du transport des marchandises dangereuses et du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques »...
Soit ! Mais toujours est-il que ces «marchandises dangereuses» se retrouvent exclusivement entre les mains des miliciens du Gouvernement malien et des terroristes du Mujao et que, forcément, la question reste posée : d'où ces milices et ces terroristes se procurent-ils ces armes et ces munitions estampillées UN, dans une zone sous embargo du MNLA et de ses alliés?
D'autre part, les explications de la MINUSMA ne semblent pas convaincre outre mesure car, selon les combattants azawadiens i[les six (6) caisses de munitions saisies par le MNLA et ses alliés lors des derniers affrontements présentent une codification prouvant que ce sont des fabrications Bulgare, alors que les munitions habituellement utiliser par militaires maliens et ses milices GATIA-MAA sont de fabrication russe, que les caisses les contenant sont verte et qu'il n'y a aucune mention UN0012 dessus.]i
De plus, ironisent certains internautes « Alors si la codification est propre à toutes les firmes c'est quoi alors les initiaux "UN" qui sont posés dessus? Ou alors ils veulent ( NDLR: MINUSMA) nous faire croire que les Nations unis sont derrière toutes les firmes de l'armement mondiale? »
Par ailleurs, en plus de cette question des caisses de munitions, d'autres éléments viennent jeter le trouble sur l'impartialité de la Minusma, telle que « la présence des nigériens morts sur le champ de bataille auprès des miliciens alors qu'à Menaka le contingent militaire de la mission Onusienne est curieusement Nigérien »; mais aussi « le problème du réseau téléphonique de la ville de Ménaka qui a été coupé par les milices du gouvernement malien en présence de la Minusma »
Enfin, notons qu'en dernier recours, la MINUSMA « déplore la publication de ces photos sorties de leur contexte et l’utilisation qui en est faite à des fins de propagande malintentionnée».
Mais la MINUSMA oublie qu'il n'y aurait jamais eu aucun doute sur la Minusma si celle-ci avait fait preuve d'une réelle impartialité dans son attitude entre le Mali et l'Azawad. Malheureusement, cela n'a jamais été le cas. Il n'est donc pas étonnant que les populations civiles de l'Azawad doutent fortement de l'impartialité de la Minusma, donc de l'ONU.
Ci-après la vidéo des combattants azawadiens qui ont retrouvé les munitions estampillées Nations Unies (UN)
zp,
SIWEL 012147 JUIN 15
SIWEL 012147 JUIN 15