Nous (44) militantes et militants du RCD section des Aghribs,(coordination), signataires de la présente déclaration, rendons publique notre décision de nous démarquer définitivement des structures locales, régionales et nationales du RCD, et dénonçons “la gestion catastrophique antidémocratique” et l’état de déliquescence et “délinquance politique” dans lequel se débat le parti, réduit aujourd’hui à un club d’amis, voire à un registre de commerce au profit d’un seul homme.
Pour rappel, au mois d’octobre dernier, 56 camarades, (de notre section), avaient pris la décision de démissionner du parti, aujourd’hui, nous, avons décidés de rejoindre nos camarades et mener notre combat ensemble.
Partageant ce sentiment, nous avons décidé d’assumer notre responsabilité, en voulant donner forme à cet élan de réappropriation du projet démocratique, et c’est cette profonde conviction qui anime notre action et nous donne la force pour aller de l’avant.
Les dysfonctionnements internes, marqués par des purges arbitraires successives, ayant fini par vider le parti de ses compétences et privilégiant la promotion de la médiocrité ; la violation récurrente des textes régissant le fonctionnement du parti, le mépris envers les militants sincères et la promotion des étrangers (qui ont déjà trahi le Rassemblement) à des postes de responsabilité locale et régionale sont autant de raisons qui démotivent un nombre grandissant de militants et les poussent à quitter les rangs du parti.
S’il est vrai que ces pratiques ne sont pas propres à la section d’Aghribs, notre localité en a particulièrement souffert, à cause notamment de la mauvaise gestion et des pressions exercées pour imposer le projet d’implantation d’un centre d’enfouissement technique dans la forêt des Bouhlalou.
Un virage à droite pris dernièrement par la direction nationale, sans concertation, ni débat interne.
En effet, la direction du parti s’est systématiquement alignée du côté de l’administration au détriment de la population qui, elle, rejetait dans sa majorité le projet d’implantation du CET. Pis encore, au lieu de participer à l’apaisement et à l’encouragement du débat initié par le collectif des citoyens d’Aghribs, la direction a excellé dans la manipulation, l’invective, la menace et la propagation de la haine au sein de la population. L’appareil politique du RCD a été dépêché afin de terroriser la population et lui faire accepter ce projet dévastateur, à plus d’un titre. Aussi, la couverture médiatique de cette affaire a-t-elle, malheureusement, été entachée d’un parti-pris flagrant de certains journalistes manipulés par la direction, faisant ainsi fi des règles de l’étique et de la déontologie du métier.
Devant le mépris et l’autisme de cette direction et l’absence de toute autorité d’arbitrage fiable, nous avons pris la décision de démissionner de toutes les structures du parti, tout en réitérant notre engagement, solennel et réfléchi, pour sauvegarder notre combat pour la démocratie, pour lequel tant de militants se sont sacrifiés, et en inscrivant notre action dans une perspective de mobilisation visant à rassembler toutes les énergies que recèle le camp démocratique.
Aghribs, le 09 février 2016
Ci-après la liste (sur 2 pages) des 44 militants ayant émargées la lettre de démission collective.
Pour rappel, au mois d’octobre dernier, 56 camarades, (de notre section), avaient pris la décision de démissionner du parti, aujourd’hui, nous, avons décidés de rejoindre nos camarades et mener notre combat ensemble.
Partageant ce sentiment, nous avons décidé d’assumer notre responsabilité, en voulant donner forme à cet élan de réappropriation du projet démocratique, et c’est cette profonde conviction qui anime notre action et nous donne la force pour aller de l’avant.
Les dysfonctionnements internes, marqués par des purges arbitraires successives, ayant fini par vider le parti de ses compétences et privilégiant la promotion de la médiocrité ; la violation récurrente des textes régissant le fonctionnement du parti, le mépris envers les militants sincères et la promotion des étrangers (qui ont déjà trahi le Rassemblement) à des postes de responsabilité locale et régionale sont autant de raisons qui démotivent un nombre grandissant de militants et les poussent à quitter les rangs du parti.
S’il est vrai que ces pratiques ne sont pas propres à la section d’Aghribs, notre localité en a particulièrement souffert, à cause notamment de la mauvaise gestion et des pressions exercées pour imposer le projet d’implantation d’un centre d’enfouissement technique dans la forêt des Bouhlalou.
Un virage à droite pris dernièrement par la direction nationale, sans concertation, ni débat interne.
En effet, la direction du parti s’est systématiquement alignée du côté de l’administration au détriment de la population qui, elle, rejetait dans sa majorité le projet d’implantation du CET. Pis encore, au lieu de participer à l’apaisement et à l’encouragement du débat initié par le collectif des citoyens d’Aghribs, la direction a excellé dans la manipulation, l’invective, la menace et la propagation de la haine au sein de la population. L’appareil politique du RCD a été dépêché afin de terroriser la population et lui faire accepter ce projet dévastateur, à plus d’un titre. Aussi, la couverture médiatique de cette affaire a-t-elle, malheureusement, été entachée d’un parti-pris flagrant de certains journalistes manipulés par la direction, faisant ainsi fi des règles de l’étique et de la déontologie du métier.
Devant le mépris et l’autisme de cette direction et l’absence de toute autorité d’arbitrage fiable, nous avons pris la décision de démissionner de toutes les structures du parti, tout en réitérant notre engagement, solennel et réfléchi, pour sauvegarder notre combat pour la démocratie, pour lequel tant de militants se sont sacrifiés, et en inscrivant notre action dans une perspective de mobilisation visant à rassembler toutes les énergies que recèle le camp démocratique.
Aghribs, le 09 février 2016
Ci-après la liste (sur 2 pages) des 44 militants ayant émargées la lettre de démission collective.
SIWEL 101258 FEV 16