« Il n'est pas normal de voir des milliardaires kabyles financer des mosquées sans rien donner à leur propre culture, » dira le réalisateur du premier long métrage en langue kabyle « La colline oubliée » qui estime que « nos richards n'ont pas la culture de leur argent ». M. Bouguermouh rappelle qu'en dehors des régimes communistes, la culture et l'innovation artistique ont de tout temps été prises en charge par des mécènes pour parer à l'insuffisance des subventions étatiques.
Dans un échange convivial filmé par la délégation du mouvement autonomiste, Abderahmane Bouguermouhg dira que « le cinéma kabyle n'a rien à attendre de l'Etat algérien. Nos "richards" doivent s'impliquer dans la promotion de notre culture en investissant dans le cinéma et d'autre domaines, » rappelant que dans les années 70 et 80, le régime algérien a octroyé des sommes colossales à de faux cinéastes qui se conformaient à son idéologie et rien aux vrais cinéastes qui refusaient son dictât et la censure : « j'ai été marginalisé parce que je ne voulais pas cautionner le totalitarisme du régime. »
M. Bouguermouh a touché à d'autres sujets comme l'éducation dont il dira « nous n'avons pas d'école, il faut attaquer le système éducatif et repartir à zéro ».
Questionné sur sa récente déclaration sur Euronews selon laquelle le colonialisme actuel serait pire que le colonialisme français M. Bouguermouh soutient que « c'est une vérité fondamentale que je n'ai même pas besoin de développer : il suffit qu'on se regarde »
S'agissant de ses projets, Abderahmane Bouguermouh dira : « mes capacités physiques m'empêchent d'exercer mon métier mais je reste disponible pour aider les jeunes cinéastes kabyles et les faire profiter de mon expérience afin de contribuer à la promotion de notre cinéma. »
Les représentants du MAK dont le président Bouaziz Ait chebib, Razik Zouaoui, Mohamed Younsi, Adbdellah Gherrab se sont rendu hier chez M. Bouguermouh pour lui rendre un hommage pour son travail et engagement au service de la culture kabyle.
M. Bouguermouh a transmis ses salutations au président du GPK : « Ferhat Mehenni qui est un ami, est un militant infatigable. Personne n'a donné autant que lui pour le combat amazigh. » a t-il tenu à transmettre.
cbd/bbi
SIWEL 151800 MAI 12
Dans un échange convivial filmé par la délégation du mouvement autonomiste, Abderahmane Bouguermouhg dira que « le cinéma kabyle n'a rien à attendre de l'Etat algérien. Nos "richards" doivent s'impliquer dans la promotion de notre culture en investissant dans le cinéma et d'autre domaines, » rappelant que dans les années 70 et 80, le régime algérien a octroyé des sommes colossales à de faux cinéastes qui se conformaient à son idéologie et rien aux vrais cinéastes qui refusaient son dictât et la censure : « j'ai été marginalisé parce que je ne voulais pas cautionner le totalitarisme du régime. »
M. Bouguermouh a touché à d'autres sujets comme l'éducation dont il dira « nous n'avons pas d'école, il faut attaquer le système éducatif et repartir à zéro ».
Questionné sur sa récente déclaration sur Euronews selon laquelle le colonialisme actuel serait pire que le colonialisme français M. Bouguermouh soutient que « c'est une vérité fondamentale que je n'ai même pas besoin de développer : il suffit qu'on se regarde »
S'agissant de ses projets, Abderahmane Bouguermouh dira : « mes capacités physiques m'empêchent d'exercer mon métier mais je reste disponible pour aider les jeunes cinéastes kabyles et les faire profiter de mon expérience afin de contribuer à la promotion de notre cinéma. »
Les représentants du MAK dont le président Bouaziz Ait chebib, Razik Zouaoui, Mohamed Younsi, Adbdellah Gherrab se sont rendu hier chez M. Bouguermouh pour lui rendre un hommage pour son travail et engagement au service de la culture kabyle.
M. Bouguermouh a transmis ses salutations au président du GPK : « Ferhat Mehenni qui est un ami, est un militant infatigable. Personne n'a donné autant que lui pour le combat amazigh. » a t-il tenu à transmettre.
cbd/bbi
SIWEL 151800 MAI 12