Timbuktu, le film du mauritanien Abderrahmane Sissako, raconte l’histoire d’une des trois grandes villes de l’Azawad (Nord-Mali), revendiquées par les indépendantistes Touaregs du MNLA. Le film qui porte le nom de l’actuelle ville de Tombouctou en langue Tamasheq, «Timbuktu» (en rélaité Tinbuktu) est inspiré de faits réels. Il retrace effectivement le calvaire des Touaregs soumis à la barbarie et au despotisme islamiste après la défaite du MNLA face à une impressionnante coalition d’organisations islamistes terroristes, regroupant l’AQMI, Ansar Dine et le Mujao. Ces derniers après avoir chassé le MNLA des trois grandes villes de l’Azawad, dont Timbuktu, ont imposé la Charia à une population dont la culture, les tradition et les coutumes sont aux antipodes du fondamentalisme islamiste.
Le président de la cérémonie des oscars n’est autre que le comédien français, d’origine kabyle, Dany Boon. Celui-ci d’entrée de jeu souligne qu’ « en ces temps troublés, nous nous devons de montrer l'exemple et de faire preuve d'ouverture d'esprit, de tolérance, de respect, de générosité et d'amour », « Le monde a bien besoin en ce moment qu'on lui raconte des histoires, de belles histoires pour que le monde continue de croire en son humanité », a-t-il ajouté. La précision est effectivement d’une cruelle actualité, tant les horreurs commises par les islamistes ont atteint des proportions défiant tout entendement et faisant sérieusement douter de l’humanité toute entière, tant les complicité atteignent des proportions insoupçonnable, jusque que dans le cœur des nations et des puissances dites démocratiques qui s’accommodent fort bien des principaux idéologues de la tragédie humaine du 21è siècle qu'est l'islamisme.
Abderrahmane Sissako, ce réalisateur mauritanien de 53 ans, met en scène cette horreur au cœur d'un peuple accusé à tord d'être l'allié de l’islamisme alors même qu'il est le premier à en subir les plus terribles de ses conséquences.
Abderrahmane Sissako est le premier Africain à rendre compte de cette réalité et à recevoir en France le César du meilleur réalisateur. Il a tenu à rendre hommage au continent africain : «…ce continent extraordinaire dont on parle rarement dans sa beauté et sa force…» Son film, Timbuktu, a enregistré un million de spectateurs en France et a été sacré dans les catégories du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage, meilleure musique, meilleure photo et meilleur son.
Dans une interview accordé au journal Jeune afrique, Abderrahmane Sissako a expliqué les raison qui l’ont poussé à faire ce film : « On parle plus souvent de l'obscurantisme, de la barbarie quand il y a quelques otages que quand, comme à Tombouctou, il y en a des dizaines de milliers » explique-t-il, ajoutant que ce qu’il voulait montrer c’était la résistance de tout un peuple « J'ai senti que les gens, surtout les femmes, étaient courageux pendant l'occupation islamiste. Même si les femmes sont sorties voilées, il y avait sous chaque voile une dignité, une résistance ».
Abderrahmane Sissako a également expliqué avoir voulu faire ce film pour « combattre l'amalgame trop répandu Touareg-jihadiste. Je crois que ce film va être surtout surprenant pour les Maliens en leur montrant - pour moi c'est très important - que les Touaregs sont à voir comme des victimes »...voir l'interview d'Abderrahmane Sissako dans jeune Afrique.
Voir également, ci-dessous, un extrait du film Timbuktu. Un film à voir Absolument...
avec agences,
zp,
SIWEL 231623 FEV 15
Le président de la cérémonie des oscars n’est autre que le comédien français, d’origine kabyle, Dany Boon. Celui-ci d’entrée de jeu souligne qu’ « en ces temps troublés, nous nous devons de montrer l'exemple et de faire preuve d'ouverture d'esprit, de tolérance, de respect, de générosité et d'amour », « Le monde a bien besoin en ce moment qu'on lui raconte des histoires, de belles histoires pour que le monde continue de croire en son humanité », a-t-il ajouté. La précision est effectivement d’une cruelle actualité, tant les horreurs commises par les islamistes ont atteint des proportions défiant tout entendement et faisant sérieusement douter de l’humanité toute entière, tant les complicité atteignent des proportions insoupçonnable, jusque que dans le cœur des nations et des puissances dites démocratiques qui s’accommodent fort bien des principaux idéologues de la tragédie humaine du 21è siècle qu'est l'islamisme.
Abderrahmane Sissako, ce réalisateur mauritanien de 53 ans, met en scène cette horreur au cœur d'un peuple accusé à tord d'être l'allié de l’islamisme alors même qu'il est le premier à en subir les plus terribles de ses conséquences.
Abderrahmane Sissako est le premier Africain à rendre compte de cette réalité et à recevoir en France le César du meilleur réalisateur. Il a tenu à rendre hommage au continent africain : «…ce continent extraordinaire dont on parle rarement dans sa beauté et sa force…» Son film, Timbuktu, a enregistré un million de spectateurs en France et a été sacré dans les catégories du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage, meilleure musique, meilleure photo et meilleur son.
Dans une interview accordé au journal Jeune afrique, Abderrahmane Sissako a expliqué les raison qui l’ont poussé à faire ce film : « On parle plus souvent de l'obscurantisme, de la barbarie quand il y a quelques otages que quand, comme à Tombouctou, il y en a des dizaines de milliers » explique-t-il, ajoutant que ce qu’il voulait montrer c’était la résistance de tout un peuple « J'ai senti que les gens, surtout les femmes, étaient courageux pendant l'occupation islamiste. Même si les femmes sont sorties voilées, il y avait sous chaque voile une dignité, une résistance ».
Abderrahmane Sissako a également expliqué avoir voulu faire ce film pour « combattre l'amalgame trop répandu Touareg-jihadiste. Je crois que ce film va être surtout surprenant pour les Maliens en leur montrant - pour moi c'est très important - que les Touaregs sont à voir comme des victimes »...voir l'interview d'Abderrahmane Sissako dans jeune Afrique.
Voir également, ci-dessous, un extrait du film Timbuktu. Un film à voir Absolument...
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SIWEL 231623 FEV 15