Nicolas Sarkozy et Mahmoud Jibril (PHOTO : AFP)
Le président français Nicolas Sarkozy a convié à l'Elysée, à partir de 15:00 GMT, avec le Premier ministre britannique David Cameron, les représentants d'une soixantaine de pays avec l'ambition de concrétiser politiquement la victoire militaire qui a précipité la fin du régime Kadhafi. "Sur le plan militaire, la partie est jouée", résume un proche du président français. "Il est maintenant fondamental de réussir la transition (...) mais si on attend, on risque de la faire échouer".
Nicolas Sarkozy a élargi le format de sa conférence en y invitant, outre la trentaine de membres du "groupe de contact" qui ont soutenu les frappes aériennes, les représentants de pays qui ont été hostiles à l'opération de l'Otan ou qui avaient jugé qu'elle dépassait le cadre fixé par la résolution 1973 des Nations unies.
Membres de la coalition, le Canadien Stephen Harper, l'Américaine Hillary Clinton, l'Italien Silvio Berlusconi et les secrétaires généraux de la Ligue arabe Nabil al-Arabi et de l'ONU Ban Ki-moon sont attendus à Paris. Mais aussi l'Allemande Angela Merkel, des ministres chinois et russe, ainsi que l'ambassadeur brésilien au Caire, Cesario Melantonio, présent, selon Brasilia, en tant qu'"ambassadeur extraordinaire pour le Moyen Orient".
La participation de l'Afrique du Sud, également invitée, n'a pas été confirmée. L'Algérie quant à elle a répondu à l'invitation de rejoindre le groupe de travail.
Les deux principaux responsables du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil et Mahmoud Jibril, doivent profiter de leur présence à Paris pour présenter leur plan vers la démocratie ainsi que leurs besoins en matière d'aide et reconstruction. Ils devront par ailleurs plaider le dégel des dizaines de milliards de dollars déposés par le clan Kadhafi dans les banques internationales. A ce jour, seules deux enveloppes d'environ 1,5 milliard de dollars chacune ont été libérées des comptes américains et britanniques, sur un pactole total estimé à environ 50 milliards de dollars.
cc
SIWEL 010727 SEPT11
Nicolas Sarkozy a élargi le format de sa conférence en y invitant, outre la trentaine de membres du "groupe de contact" qui ont soutenu les frappes aériennes, les représentants de pays qui ont été hostiles à l'opération de l'Otan ou qui avaient jugé qu'elle dépassait le cadre fixé par la résolution 1973 des Nations unies.
Membres de la coalition, le Canadien Stephen Harper, l'Américaine Hillary Clinton, l'Italien Silvio Berlusconi et les secrétaires généraux de la Ligue arabe Nabil al-Arabi et de l'ONU Ban Ki-moon sont attendus à Paris. Mais aussi l'Allemande Angela Merkel, des ministres chinois et russe, ainsi que l'ambassadeur brésilien au Caire, Cesario Melantonio, présent, selon Brasilia, en tant qu'"ambassadeur extraordinaire pour le Moyen Orient".
La participation de l'Afrique du Sud, également invitée, n'a pas été confirmée. L'Algérie quant à elle a répondu à l'invitation de rejoindre le groupe de travail.
Les deux principaux responsables du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil et Mahmoud Jibril, doivent profiter de leur présence à Paris pour présenter leur plan vers la démocratie ainsi que leurs besoins en matière d'aide et reconstruction. Ils devront par ailleurs plaider le dégel des dizaines de milliards de dollars déposés par le clan Kadhafi dans les banques internationales. A ce jour, seules deux enveloppes d'environ 1,5 milliard de dollars chacune ont été libérées des comptes américains et britanniques, sur un pactole total estimé à environ 50 milliards de dollars.
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