Cette sécurisation de tout le périmètre autour du siège de la wilaya, point de chute de la marche entamée quelques minutes plutôt depuis l'université Muhend Ulhagg, a obligé les souverainistes kabyles à s'adapter en faisant aboutir l'itinéraire de leur marche sur l’esplanade de la maison de la culture Ali Zammoum.
Les organisateurs du MAK avaient appelé, au prélable, à ne pas céder aux provocations de l’administration coloniale algérienne.
Cette stature, qui est une provocation et une insulte pour la Kabylie, a été installée au niveau de la rue Lalla Fathma N Soumer au centre-ville de Tuvirett, exactement dans le sillage de celle installé à Alger le 5 juillet 1968 par le dicateur algérien Houari Boumediene, au coeur de l’ex-place Bugeaud, rebaptisée à cette occasion place de l’émir Abdelkader (sic).
Tout Kabyle a le souvenir en tête qu'en 1839, lorsque l’émir Abdelkader, accompagné d'une centaine de cavaliers, tenta d’attirer à sa cause djihadiste la population de Kabylie. Si ce n’était « La3naya » [protection/hospitalité kabyle] dont il était couvert par les sages locaux, il aurait été arrêté et probablement mis à mort pour trahison.
Explication : Après avoir rendu visite à Ben Salem aux At Yala Ufella, il passa à Aqvu, puis descendit dans la vallée de la Soummam pour s’arrêter à la Zaouïa de Sidi Maâmar en face de Vgayet. L’un de ses serviteurs, pour une raison inconnue de l’assistance mais porteur d’un message, prit son cheval et partit au galop vers Vgayet.
Quelques jours après, un courrier venant du Commandant de la Place, vient solliciter audience à l’Emir. Pour ce dernier il n’y avait rien de surprenant, un simple échange de courtoisie entre alliés sans plus. Abdelkader était lié à la France par le traité de la Tafna signé le 30 Mai 1837.
Quoique rien ne transpira du contenu du message, les Kabyles mirent immédiatement en doute la sincérité de l’Emir. Ils l’accusèrent de violer l’hospitalité et entretenir une correspondance avec les Français, dans le but de trahir ses hôtes.
Bientôt des menaces violentes éclatèrent, et l’Emir, effrayé partit subitement, poursuivi sur la route par les imprécations des populations ; échappant de peu à la colère des Kabyles, pour qui la parole d'honneur est sacrée, mais à laquelle lui et ses semblables sournois sont complétement étrangers.
wbw
SIWEL 232250 AVR 16
Les organisateurs du MAK avaient appelé, au prélable, à ne pas céder aux provocations de l’administration coloniale algérienne.
Cette stature, qui est une provocation et une insulte pour la Kabylie, a été installée au niveau de la rue Lalla Fathma N Soumer au centre-ville de Tuvirett, exactement dans le sillage de celle installé à Alger le 5 juillet 1968 par le dicateur algérien Houari Boumediene, au coeur de l’ex-place Bugeaud, rebaptisée à cette occasion place de l’émir Abdelkader (sic).
Tout Kabyle a le souvenir en tête qu'en 1839, lorsque l’émir Abdelkader, accompagné d'une centaine de cavaliers, tenta d’attirer à sa cause djihadiste la population de Kabylie. Si ce n’était « La3naya » [protection/hospitalité kabyle] dont il était couvert par les sages locaux, il aurait été arrêté et probablement mis à mort pour trahison.
Explication : Après avoir rendu visite à Ben Salem aux At Yala Ufella, il passa à Aqvu, puis descendit dans la vallée de la Soummam pour s’arrêter à la Zaouïa de Sidi Maâmar en face de Vgayet. L’un de ses serviteurs, pour une raison inconnue de l’assistance mais porteur d’un message, prit son cheval et partit au galop vers Vgayet.
Quelques jours après, un courrier venant du Commandant de la Place, vient solliciter audience à l’Emir. Pour ce dernier il n’y avait rien de surprenant, un simple échange de courtoisie entre alliés sans plus. Abdelkader était lié à la France par le traité de la Tafna signé le 30 Mai 1837.
Quoique rien ne transpira du contenu du message, les Kabyles mirent immédiatement en doute la sincérité de l’Emir. Ils l’accusèrent de violer l’hospitalité et entretenir une correspondance avec les Français, dans le but de trahir ses hôtes.
Bientôt des menaces violentes éclatèrent, et l’Emir, effrayé partit subitement, poursuivi sur la route par les imprécations des populations ; échappant de peu à la colère des Kabyles, pour qui la parole d'honneur est sacrée, mais à laquelle lui et ses semblables sournois sont complétement étrangers.
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Abdelkader avec ses breloques, médailles françaises (PH/DR)