A l’arrivée, la délégation a été fraternellement accueillie par les habitants du village qui ont énormément apprécié le fait que les responsables du MAK n’aient pas oublié de brandir l’emblème amazigh.
Après la minute de silence, la délégation du MAK a procédé au dépôt de gerbe de fleur sur la tombe de Ben Hanafi.Le président du mouvement, M. Bouaziz Ait Chebib, a rendu un vibrant hommage au poète dans un kabyle limpide en insistant sur le fait que « l’oublie est le plus grand ennemi des peuples et des cultures ». « Notre présence ici entre dans le cadre de la valorisation et la perpétuation de notre mémoire collective à travers des hommes de culture de la trompe de Ben Hanafi », a-t-il souligné.
Parlant du poète, il dira :"il était le poète du peuple qui disait tout haut ce qui se pensait tout bas. Doué d’une connaissance profonde de l’histoire et des coutumes kabyles, il sillonnait toute la kabylie afin de porter la voix de la raison, de la justice et de la dignité. Il ne ratait aucune occasion pour fustiger le pouvoir infâme et défendre sa culture, sa langue et son identité. Il a vécu pauvre mais digne. Il refusait l’opulence synonyme de reniement. Son œuvre et son combat resteront des repères pour les générations futures dans leur quête de liberté".
A la fin de l’allocution, on a assisté à un véritable engouement de la part des jeunes qui ont pris des photos de souvenir avec lma délégation. Avant de quitter les lieux, le président du MAK a offert aux organisateurs de l’hommage l’emblème amazigh en guise de remerciement. Un geste fortement apprécié par les présents.
aai
SIWEL 05 1706 MAR13
Après la minute de silence, la délégation du MAK a procédé au dépôt de gerbe de fleur sur la tombe de Ben Hanafi.Le président du mouvement, M. Bouaziz Ait Chebib, a rendu un vibrant hommage au poète dans un kabyle limpide en insistant sur le fait que « l’oublie est le plus grand ennemi des peuples et des cultures ». « Notre présence ici entre dans le cadre de la valorisation et la perpétuation de notre mémoire collective à travers des hommes de culture de la trompe de Ben Hanafi », a-t-il souligné.
Parlant du poète, il dira :"il était le poète du peuple qui disait tout haut ce qui se pensait tout bas. Doué d’une connaissance profonde de l’histoire et des coutumes kabyles, il sillonnait toute la kabylie afin de porter la voix de la raison, de la justice et de la dignité. Il ne ratait aucune occasion pour fustiger le pouvoir infâme et défendre sa culture, sa langue et son identité. Il a vécu pauvre mais digne. Il refusait l’opulence synonyme de reniement. Son œuvre et son combat resteront des repères pour les générations futures dans leur quête de liberté".
A la fin de l’allocution, on a assisté à un véritable engouement de la part des jeunes qui ont pris des photos de souvenir avec lma délégation. Avant de quitter les lieux, le président du MAK a offert aux organisateurs de l’hommage l’emblème amazigh en guise de remerciement. Un geste fortement apprécié par les présents.
aai
SIWEL 05 1706 MAR13