Evoquant la corruption en Algérie suite au scandale des pots-de-vin versés par le géant italien ENI à des personnalités algériennes, le journal +La Tribune+ affirme qu'"en plus de l'étouffement de la société et la non-autonomie de la justice, la machine de la corruption peut compter sur l'absence d'une représentation parlementaire en mesure de peser sur les choses", ajoutant : "c'est pourquoi ce fléau commence à devenir une pratique très courante qui gangrène tous les secteurs".

Le journal met en cause également le fonctionnement des institutions, la justice en premier lieu. "Force est de constater qu'avec des scandales de grande ampleur, on continue à faire semblant de ne rien voir. Donc inutile de chercher la vérité pour désigner les coupables", dénonce le journal, pour qui "les professionnels de la corruption peuvent avancer, détourner et dilapider et s'enrichir illégalement et en toute impunité. La déliquescence des institutions leur offre un véritable tapis rouge de la corruption. Jusqu'à nouvel ordre".

Quand la lutte contre la corruption plombe l'économie algérienne