Une délégation américaine s'informe à Dakhla des opportunités de développement socio-économique

Lundi 4 Mars 2013

Dakhla - Une délégation américaine composée de représentants de dix associations des droits de l'Homme, d'académiciens, d'analystes politiques et de journalistes, s'est rendue samedi à Dakhla pour s'informer de l'action des associations locales en faveur du développement.

La délégation, composée de 15 personnes et conduite par le directeur général du Conseil des relations islamo-américaines (CAIR), Nihad Awad, a tenu une série de rencontres avec des acteurs associatifs, des droits de l'Homme et des sahraouis marocains ayant regagné la mère patrie. 

Elle a également effectué une visite de terrain au nouveau du port de Dakhla, à la salle couverte omnisports, au stade municipal de football, à la médiathèque et au palais des congrès, en plus d'une ferme agricole à Taourta, l'objectif étant de s'enquérir de l'essor économique et social de la région Oued-Eddahab-Lagouira et de découvrir les opportunités de développement qu'elle offre.

Dans une déclaration à la MAP, le chef de la délégation a salué les réalisations accomplies à Dakhla qui témoignent de l'intérêt effectif qu'accordent les autorités au développement des infrastructures et de l'action inlassable de la société civile marocaine en faveur du développement, aussi bien dans le sud que dans le nord du Royaume.

Les interventions des représentants du tissu associatif régional se sont focalisées sur la forte présence de la femme sahraouie dans la vie politique, sociale et économique, ainsi que sur l'apport de la société civile en termes de lutte contre la pauvreté et de création d'activités génératrices de revenus.

Concernant la question du Sahara, les représentants des associations locales ont dénoncé la situation "dramatique" des séquestrés marocains à Tindouf, expliquant que le refus du polisario de procéder au recensement de ces populations procède de sa volonté de duper l'opinion publique et d'obtenir davantage d'aides humanitaires qui n'arrivent jamais aux mains des personnes devant en bénéficier. 

En ce qui concerne les droits de l'homme, les intervenants ont souligné que les sahraouis marocains bénéficient de tous leurs droits civils en tant qu'électeurs, élus et citoyens marocains, dénonçant en revanche les violations des droits de l'homme les plus fondamentaux perpétrées dans les camps de Tindouf.

Selon ces acteurs associatifs, la création de commissions régionales des droits de l'Homme dans les provinces sud illustre tout l'intérêt accordé par le Maroc aux habitants de ces provinces qui demeurent viscéralement attachés à l'unité de leur pays.

Ils ont , à ce propos, mis en exergue la pertinence de la proposition marocaine accordant une large autonomie aux provinces du sud dans le cadre de la souveraineté nationale, en tant que solution réaliste permettant aux sahraouis de jouir pleinement de leurs droits politiques, économiques et sociaux.


Ahmed Naji