Le plan d’autonomie, un projet "juste, flexible et prévoyant", est la seule solution pouvant assurer le bien-être des Sahraouis sur le long terme, a affirmé M. Rosemarine, qui a également souligné que ce plan garantit un “grand degré d’auto-détermination” pour les habitants du Sahara.
L’expert international a notamment fait remarquer que le plan, présenté à l’ONU en 2007, “s’inscrit dans le cadre de l’édification d’une société démocratique et moderne, fondée sur l’Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social”, et apporte ainsi “la promesse d’un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l’exil et favorise la réconciliation”.
M. Rosemarine, qui s’exprimait devant un parterre d’experts en droits de l’Homme, de parlementaires, d’académiciens et d’acteurs associatifs, s’est dit convaincu que le Maroc est en mesure de “mener à bien ce projet”, citant notamment “la manière dont le Royaume a réagi aux épreuves et aux dangers du Printemps arabe, en proposant des réformes démocratiques et en réussissant une croissance économique durable”.