Soudan : les militaires au pouvoir toujours à l'épreuve de la rue
Le régime militaire du Soudan utilise depuis des mois des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants qui s'opposent à lui à Khartoum. Des affrontements ont également eu lieu dans la ville d'Omdurman. La principale revendication des manifestants est le retour dans les casernes des militaires qui ont pris le pouvoir en 2020, lorsque le général Abdel Fattha al-Burhan a réalisé un coup d'État.
"Nous continuerons à manifester jusqu'à ce que nous obtenions un gouvernement civil. Il n'y aura pas de partage du pouvoir, pas de compromis, et aucune légitimité pour ce coup d'État, qui cherche toujours le soutien de la population et ne l'obtiendra jamais", a déclaré Hassan Abdullah, un manifestant. En raison de la répression exercée par les partisans du coup d'État, la manifestation est loin d'être terminée depuis samedi.
Samedi, un manifestant a été tué et environ 90 autres ont été blessés, selon le Comité central des médecins soudanais. "Les autorités issues du coup d'État et les chefs militaires semblent avoir une autre opinion et sont déterminés à continuer à tuer et à verser le sang des manifestants pacifiques soudanais.", souligne Alaa al-Deen Awad, chirurgien.
"Nous continuerons à manifester jusqu'à ce que nous obtenions un gouvernement civil. Il n'y aura pas de partage du pouvoir, pas de compromis, et aucune légitimité pour ce coup d'État, qui cherche toujours le soutien de la population et ne l'obtiendra jamais", a déclaré Hassan Abdullah, un manifestant. En raison de la répression exercée par les partisans du coup d'État, la manifestation est loin d'être terminée depuis samedi.
Samedi, un manifestant a été tué et environ 90 autres ont été blessés, selon le Comité central des médecins soudanais. "Les autorités issues du coup d'État et les chefs militaires semblent avoir une autre opinion et sont déterminés à continuer à tuer et à verser le sang des manifestants pacifiques soudanais.", souligne Alaa al-Deen Awad, chirurgien.