Revue des éditos quotidiens

Jeudi 7 Mars 2019

Rabat - Le paysage politique national et le Code de la famille sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi.

Aujourd'hui Le Maroc critique certains politiques qui «ont transformé leurs salons en studios de tournage permanents pour produire des vidéos» ou «ont fait de leurs comptes personnels sur les réseaux des sites électroniques où ils déversent non-stop leurs discours».

Une réaction de temps à autre peut se comprendre surtout quand ils sont directement concernés par une actualité nommément cités, mais «comme ils ne risquent plus d’être souvent cités, ils doivent bien trouver des occasions pour parler et pour continuer à exister», constate l’éditorialiste, faisant savoir que ces politiques commencent à «s’inviter de leurs propre chef dans des sujets et des questions sur lesquels personne ne leur a demandé leurs avis».

L’Opinion relève la persistance d’un flou autour du contrat de mariage dans le Code de la famille.

Le Code de la famille au Maroc réaffirme de manière explicite la nature contractuelle du mariage et prévoit que les époux peuvent stipuler des clauses négociées, relève l’éditorialiste, expliquant que ces conditions ne sont pas en contradiction avec la nature inhérente du mariage, mais le non respect d’une clause est considérée comme étant une violation du contrat pour laquelle la partie lésée pour exiger des dommages-intérêts.

«En plus de cela, les lois permettent aux époux d’élaborer des accords séparés portant sur la gestion des biens matrimoniaux, les droits financiers, la propriété et la répartition des biens acquis durant le mariage. Des droits que stipule un contrat de mariage qui fait toujours mystère», ajoute-t-il.

MAP