Revue des éditos quotidiens

Jeudi 3 Janvier 2019

Rabat - Les enjeux de la mise en application de la loi sur le travail domestique et la réforme de l'administration sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi.

En pensant à activer la loi sur le travail domestique, le parquet fera certainement œuvre utile, car il rendra d’abord service à une frange de la population qui travaille dans des conditions parfois difficiles, sans considération et en l’absence aussi du minimum de dignité dû à tout être humain, relève Aujourd’hui le Maroc, en commentant la détermination exprimée par le ministère public à appliquer la loi relative au travail domestique.

"Ce faisant, le parquet rétablit aussi l’image du Maroc où il n’est plus soutenable de tolérer une telle situation anachronique, au moment où le pays est signataire de toutes les conventions mondiales pour la protection des catégories les plus faibles, sur la dignité au travail, sur le travail des enfants et bien d’autres textes ayant pour objectif de protéger la dignité humaine", juge l’éditorialiste.

Selon lui, la décision du parquet de rendre la loi sur le travail domestique opérationnelle fera surtout des émules pour beaucoup d’autres textes concernant d’autres questions et domaines, récents et anciens.

L’Economiste revient sur la dématérialisation du timbre fiscal apposé aux passeports. "Malgré cette importante démarche, le discours sur la réforme de l’administration reste inaudible dans beaucoup de guichets", constate l’éditorialiste, faisant remarquer que la technologie "est une condition nécessaire, mais jamais suffisante, du moins si elle ne s’accompagne pas de garde-fous dans l’appropriation des outils ou de la mise en place d’investissements d’ordre organisationnel".

"Pourtant, il s’agit d’un chantier d’envergure. Et parce qu’elles touchent directement le citoyen dans son quotidien, les ratées ou les réussites des tentatives de modernisation de l’administration permettent de pointer les écarts qui peuvent exister entre la parole et les actes", relève-t-il.

MAP