Revue des éditos hebdomadaires

Samedi 29 Décembre 2018

Rabat - Le bilan de l'année 2018 est le principal sujet traité par les éditorialistes de la presse hebdomadaire.

Challenge affirme que « la grande maison Maroc a réussi l'exercice de son unité devant une certaine agitation politique et sociale », notant que les premiers mois ont enregistré une amplification de la demande sociale avec une dose manifeste de politisation, des expressions multiformes au niveau de l'avenir de l'économie nationale et une conscience collective de la nécessité d'avancer dans le traitement des dossiers d'éducation, de la santé et de l'emploi.

La persévérance des efforts diplomatiques menés sous la supervision et le pilotage stratégique de SM le Roi a permis d'avancer dans la bataille contre les mentors des séparatistes, constate l’éditorialiste.

Pour la Vie Eco, l'année 2018 « fut difficile à bien des égards ». Une année que certains qualifient d'année blanche, où le manque de visibilité et l'attentisme ont plombé les affaires et le moral des entreprises, déjà affectées par une conjoncture peu favorable, explique l’éditorialiste.

2018 fut une année de grands questionnements, de prise de conscience de la transformation de la société marocaine et de ses exigences. Ce fut également une année de redéfinition des grandes priorités, relève-t-il.

Maroc Hebdo juge, en revanche, que cette année « aura laissé un goût d'inachevé ». « Des problèmes d'importance évidente, à plusieurs niveaux de cause à effet, ont été exhumés, portés à la connaissance des citoyens, sans être toujours suivis de solutions pertinentes, de procédures de rattrapage, voire même de sanctions administratives », écrit l’éditorialiste.

Dans plusieurs régions du pays, des chantiers vitaux parce que pourvoyeurs d'emplois avaient accusé un retard très préjudiciable aux conséquences économiques et sociales désastreuses, déplore-t-il.

MAP