Revue de presse économique hebdomadaire
Rabat - La presse économique hebdomadaire a consacré cette semaine ses gros titres et dossiers à plusieurs sujets d'actualité, notamment les grandes lignes du rapport de suivi de la situation économique du Maroc publié par la Banque mondiale et le Plan national pour la promotion de l’emploi. La "Vie Eco" jette ainsi la lumière sur le dernier rapport de suivi de la situation économique du Royaume, publié par la Banque mondiale en début de semaine, qui suggère de baisser l'impôt sur les sociétés et de réduire les dépenses fiscales.
L’institution de Bretton Woods, qui prévoit pour 2018 une croissance de 3% et un déficit budgétaire de 3,3% du PIB, considère que "le modèle de croissance actuel a atteint ses limites". Elle explique que ce repli de l’activité, par rapport à l’exercice écoulé, par le retour de la production agricole à son niveau moyen (70 millions de quintaux de céréales), mais aussi par une progression du PIB non agricole encore insuffisante. Selon le rapport, le déficit budgétaire représenterait 3,3% du PIB contre 3,5% en 2017, mais cette légère amélioration n’aurait qu’un faible impact sur le taux d’endettement du Trésor. Il importe que le Maroc s’oriente vers un modèle tiré dans une plus large mesure par les exportations. Sur un autre sujet, l’hebdomadaire titre "Où et comment sera créé les 1,2 million d’emplois d’ici 2021", revenant sur le Plan national pour la promotion de l’emploi, approuvé en 2017 et qui est désormais décliné en programme exécutif, adopté par la commission interministérielle pour l’emploi. Ce programme prévoit la création de 1,2 millions d’ici 2021, soit près de 300.000 postes par an, encourageant dans ce sens de nouvelles formes de travail et l’amélioration des relations professionnelles et des conditions d’emploi. Sous le titre "la banque mondiale insiste sur l'obsolescence du modèle", "Finances News" rapporte que l’institution de Bretton Woods, dans son rapport de suivi sur la situation économique de la région MENA, estime que la persistance des vulnérabilités et le manque d’inclusion continuent d’être les principaux défis que doit surmonter l’économie marocaine.
La BM pointe également du doigt, selon l’hebdomadaire, l’incapacité de la croissance à créer suffisamment d’emplois, avec une augmentation de 300.000 par an de la population en âge de travailler face à une création de près de 129.000 postes annuellement. Côté finance publique, la BM table sur un déficit budgétaire de 3,3% du PIB, qui converge avec l’engagement de l’Etat de le ramener à 3% du PIB d’ici 2019-2021, et recommande ainsi au Maroc de procéder à une grande réforme fiscale afin d’atteindre cet objectif. Dans un autre sujet, l’hebdomadaire se penche sur le programme exécutif du plan national de promotion de l’emploi, remettant en question la capacité de l’économie marocaine à générer autant de postes de travail.
Citant un expert, "Finances News" rapporte que la création de postes de travail à travers le budget général de l’Etat reste limitée, qualifiant ces objectifs "de l’ordre du souhait, au mieux, et du fantasme, au pire, au regard du contexte économique". L’hebdomadaire met également la lumière sur l’absence d’une vision stratégique de développement économique viable et crédible à court et moyen terme permettant de générer suffisamment de postes de travail.
L’institution de Bretton Woods, qui prévoit pour 2018 une croissance de 3% et un déficit budgétaire de 3,3% du PIB, considère que "le modèle de croissance actuel a atteint ses limites". Elle explique que ce repli de l’activité, par rapport à l’exercice écoulé, par le retour de la production agricole à son niveau moyen (70 millions de quintaux de céréales), mais aussi par une progression du PIB non agricole encore insuffisante. Selon le rapport, le déficit budgétaire représenterait 3,3% du PIB contre 3,5% en 2017, mais cette légère amélioration n’aurait qu’un faible impact sur le taux d’endettement du Trésor. Il importe que le Maroc s’oriente vers un modèle tiré dans une plus large mesure par les exportations. Sur un autre sujet, l’hebdomadaire titre "Où et comment sera créé les 1,2 million d’emplois d’ici 2021", revenant sur le Plan national pour la promotion de l’emploi, approuvé en 2017 et qui est désormais décliné en programme exécutif, adopté par la commission interministérielle pour l’emploi. Ce programme prévoit la création de 1,2 millions d’ici 2021, soit près de 300.000 postes par an, encourageant dans ce sens de nouvelles formes de travail et l’amélioration des relations professionnelles et des conditions d’emploi. Sous le titre "la banque mondiale insiste sur l'obsolescence du modèle", "Finances News" rapporte que l’institution de Bretton Woods, dans son rapport de suivi sur la situation économique de la région MENA, estime que la persistance des vulnérabilités et le manque d’inclusion continuent d’être les principaux défis que doit surmonter l’économie marocaine.
La BM pointe également du doigt, selon l’hebdomadaire, l’incapacité de la croissance à créer suffisamment d’emplois, avec une augmentation de 300.000 par an de la population en âge de travailler face à une création de près de 129.000 postes annuellement. Côté finance publique, la BM table sur un déficit budgétaire de 3,3% du PIB, qui converge avec l’engagement de l’Etat de le ramener à 3% du PIB d’ici 2019-2021, et recommande ainsi au Maroc de procéder à une grande réforme fiscale afin d’atteindre cet objectif. Dans un autre sujet, l’hebdomadaire se penche sur le programme exécutif du plan national de promotion de l’emploi, remettant en question la capacité de l’économie marocaine à générer autant de postes de travail.
Citant un expert, "Finances News" rapporte que la création de postes de travail à travers le budget général de l’Etat reste limitée, qualifiant ces objectifs "de l’ordre du souhait, au mieux, et du fantasme, au pire, au regard du contexte économique". L’hebdomadaire met également la lumière sur l’absence d’une vision stratégique de développement économique viable et crédible à court et moyen terme permettant de générer suffisamment de postes de travail.