Revue de la presse quotidienne internationale maghrébine

Jeudi 15 Juillet 2021

​Tunis - La lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19 en Tunisie, la poursuite des protestations à caractère social au sud de l'Algérie et les efforts en vue de la création de la Haute Cour de justice en Mauritanie, sont les principaux sujets traités, jeudi, par la presse maghrébine.


En Tunisie, le journal +Hakaek Online+ écrit que le directeur général de l'Institut Pasteur de Tunis, Hachemi Louzir, avait déclaré que "le pays sera en mesure de contrôler le coronavirus d’ici le début du mois d’octobre".

"Près de 45% des Tunisiens ont acquis une immunité naturelle contre le virus", a indiqué M. Louzir cité par le journal, notant qu'environ 5 millions de personnes seront vaccinées d'ici le mois de septembre, "ce qui nous permettra d’avoir un pourcentage élevé de citoyens immunisés contre le virus (70 % de la population).

Le journal +Tunisie Numérique+ rapporte que le Secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a appelé à converger les efforts pour faire face à la pandémie, notamment dans les zones les plus touchées telles que Tataouine et les autres gouvernorats du sud-est.

Lors d’une réunion avec le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, ajoute la même source, M. Taboubi a proposé d’accorder des autorisations aux grandes institutions et laboratoires du secteur privé qui appartiennent à des investisseurs étrangers la possibilité de vacciner leurs employés contre le coronavirus et de contribuer à l’effort national de lutte contre la pandémie.

Sur un autre sujet, +Tunisie Numérique+ souligne que le Mouvement Ennahda a annoncé la création d'un comité national au sein de ses structures pour soutenir toutes les initiatives visant à fournir des vaccins et divers équipements médicaux et à augmenter les capacités des institutions de santé publique et de leurs unités Covid-19.

Et de préciser que le mouvement a appelé ses membres ainsi que tous les Tunisiens à assurer le succès du processus de vaccination et au respect total des procédures sanitaires et des meilleures pratiques susceptibles de briser les cycles d'infection.

En Algérie, +El Khabar+ écrit que certaines communes de la Wilaya d’El Oued (Communes d'El Oued et d'El M'Ghair) ont été le théâtre, mercredi, de mouvements de protestation de jeunes chômeurs, réclamant le droit à l'emploi dans les compagnies pétrolières algériennes et étrangères opérant dans la région.

Dans la Wilaya d’El Oued, poursuit le quotidien arabophone, des jeunes du village d'Esouihla, relevant de la commune de Sidi Aoun, ont fermé le siège de la municipalité et ont organisé une marche pacifique qui a parcouru la route principale du village.

"El Khabar" rapporte que les jeunes des communes de "Dbeila" et de "Hassani Abdelkrim" ont fermé la route nationale n°16 reliant les wilayas d'El-Oued et de Tebessa, à l'aide de barricades et de barrières humaines.

Les protestataires on demandé le limogeage de directeur de l’agence pour l'emploi, l’accusant, avec le responsable de l’agence régionale de l’emploi, d’être derrière l’aggravation de le situation de dossier de l’emploi dans le région, poursuit le quotidien, notant que dans le commune de Djamaa au nord-est d’El Oued, les jeunes chômeurs ont coupé le route nationale n°3 qui relie les wilayas d’El Oued et Touggourt, à l’aide des barricades et des pierres.

La circulation a été complètement bloquée et tous les véhicules et bus transportant de voyageurs à destination de Touggourt, Hassi Messaoud, Ouargla et la Wilaya d’Illizi se sont arrêtés, précise encore la même source, ajoutant que les habitants de la commune de Guemar dans la même wilaya ont observé un mouvement de protestation pour demander l’annonce des listes définitives des bénéficiaires de logements sociaux.

Pour sa part, +Annahar+ écrit que l'état de désespoir régnait dans ces régions marquées par les manipulations dans l'octroi de logements et le manque de leur nombre, sans parler des impôts et des amendes infligées aux citoyens dans toutes les activités qu'ils exercent.

En Mauritanie, les journaux soulignent que l'Assemblée nationale (Parlement) avait annoncé l'ouverture de candidatures à la Haute Cour de justice, après le report, en janvier dernier, de la formation de cette instance à sa présente session, en raison de l'incapacité des groupes parlementaires de présenter leurs candidats avant la clôture de la session parlementaire.

La Présidence de l'Assemblée nationale a indiqué que les députés souhaitant siéger à la Haute Cour devaient soumettre leurs déclarations de candidature à la Présidence de l'Assemblée avant mercredi, sans préciser la date du vote, rapporte la même source, notant que quatre groupes parlementaires avaient soumis les noms de leurs candidats, tandis que le parti au pouvoir n'a pas présenté de noms car la liste de ses candidats n’était "pas prête".

MAP