Revue de la presse quotidienne internationale africaine

Vendredi 11 Septembre 2020

Dakar - Les investissements dans le système sanitaire au Sénégal, les difficultés du secteur de l'enseignement au Gabon, les préparatifs pour la réouverture des écoles au Kenya et l'urgence d'un plan de relance économique en Afrique du sud sont les sujets phares abordés et commentés par la presse africaine parue vendredi.
Revue de la presse quotidienne internationale africaine
Au Sénégal, le renforcement du système sanitaire, les résultats du baccalauréat 2020 et la gestion des inondations, dominent les sujets abordés par la presse locale.

« Plan d'investissement 2020-2024 pour un système sanitaire résilient et pérenne : l’Etat va mobiliser 500 milliards de FCFA », titre la Une du quotidien +Le Soleil+, soulignant que les investissements vont concerner notamment les hôpitaux, centres de santé et postes de santé.

Le but sera d’améliorer l’offre de services de santé et d’action sociale, ajoute la publication rappelant que ce plan d’investissement avait été annoncé, en juin dernier, par le président Macky Sall.

« Bac 2020, diagnostic d’une grande réussite », écrit +L’Observateur+, relevant qu’avec un taux provisoire de 24% admis d’office et 34% autorisés à passer les rattrapages du second tour, la session 2020 du baccalauréat bat tous les records de réussite.

Le journal souligne, toutefois, que ce qui aurait dû être un satisfecit pour l’enseignement national, est devenu un sujet à controverse. Mérite ou facilité, à quel baromètre faut-il jauger ce bac, se demande l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, la +Tribune+ revient sur la gestion du coronavirus et des inondations, soulignant « le Sénégal est entre deux feux ».

Au Gabon, +l'Union+ s’intéresse aux difficultés du secteur de l’enseignement. Il écrit qu’après sa Déclaration de politique générale, vendredi dernier, devant l'Assemblée nationale, la nouvelle cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, a pris la mesure de ses nouvelles charges. En atteste sa première séance de travail, il y a soixante-douze heures, avec certains membres de son gouvernement.

Et la publication d’ajouter que Rose Christiane Ossouka Raponda s'est entretenue à son cabinet avec Patrick Daouda Mouguiama, ministre de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation nationale, notant que cette rencontre a permis de faire le point au Premier ministre des difficultés du secteur de l'enseignement, avec un accent particulier sur le déficit en infrastructures.

Sur un autre sujet, +Gabon actu+ indique que lors d’une interpellation au Conseil économique, social et environnemental (CESE), le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha s’est dit mardi favorable à la réouverture des lieux de culte et à un allègement du couvre-feu actuellement en vigueur de 20 heures à 5 heures du matin.

Selon le ministre, cité par le média, le couvre-feu pourrait être repoussé entre 21 heures ou 22 heures à 5 heures du matin, tandis que toute réouverture des lieux de culte doit être encadrée.

En Côte d'Ivoire, "pressecotedivoire" fait savoir que l'Etat ivoirien va construire une usine de stockage de gaz butane d’une capacité de 12 000 tonnes, d’un coût global de 23,9 milliards de francs CFA (1 eurp = 656 Fcfa), à la faveur de la politique de vulgarisation de l’utilisation du gaz butane pour freiner la déforestation et sauvegarder l’environnement. Cette mesure permettra au pays d’augmenter de 60% ses capacités de stockage, de façon à faire passer notre autonomie de consommation de 15 à 27 jours, selon le porte parole du gouvernement, le ministre Sidi Touré.

A cet égard, peut-on lire, le gouvernement ivoirien compte, notamment, renforcer les capacités nationales de stockage et de sécuriser l’approvisionnement notre pays en gaz butane pour combler la forte croissance de la consommation du gaz butane en Côte d’Ivoire, ces dernières années, passant de 154 000 tonnes en 2012 à 380 000 tonnes en 2019. 

Au Kenya, le journal "The Standard" s'intéresse aux préparatifs pour la réouverture des écoles prévue en janvier 2021, en annonçant que les ministres de l'Intérieur Fred Matiang'i et de l'Education, George Magoha rencontreront aujourd'hui des responsables nationaux et régionaux pour évaluer le statut des écoles.

Le gouvernement a mis de côté 1,9 milliard de shillings (10,9 millions de dollars) dans le cadre du programme de stimulation économique pour la fourniture de bureaux spéciaux assemblés localement aux écoles publiques primaires et secondaires, ajoute la publication, en précisant que le ministre de l'éducation a déclaré que le gouvernement avait développé un prototype de bureaux spéciaux conformes aux protocoles Covid-19 de maintien d'une distance sociale de sécurité. Selon le journal, M. Mgoha aurait déclaré que la confusion sur la date à laquelle les écoles rouvriraient a été créée par les médias, ajoutant que la presse avait déformé ses propos pour le dépeindre comme quelqu'un qui fait volte-face.

Il a déclaré que l'apprentissage reprendra lorsque le taux d'infection à Covid-19 tombera à 5% et le restera pendant plus de 14 jours, et que l'établissement d'enseignement remplira les conditions de sécurité et de santé.

«Nous n'ouvrirons pas (d'écoles) en novembre. Les médias ont continué religieusement à écrire ce que je n'ai pas dit. L'ouverture de l'école aura lieu en janvier 2021, mais cela dépendra également du comportement du virus et de la capacité des écoles à se conformer à certaines choses", a-t-il déclaré.

En Afrique du Sud, +The South African+ revient sur les propos du président, Cyril Ramaphosa, qui a affirmé que la mise en œuvre d'un plan de relance économique est cruciale dans les circonstances actuelles, notant en revanche que le gouvernement ne dispose pas des ressources financières nécessaires.

Le plan de relance économique du gouvernement a été accéléré suite à la contraction économique sans précédent enregistrée dans le pays durant le 2ème trimestre de 2020 avec une baisse de 51% du PIB sud-africain, écrit le média qui cite le chef de l'Etat.

+BusinessTech+ s'arrête, quant à lui, sur les difficultés financières de la compagnie aérienne South African Airways (SAA). Il fait savoir que la compagnie publique a besoin d'un financement urgent pour pouvoir continuer à fonctionner.

Le gouvernement, qui s'était engagé à assurer le financement requis pour maintenir la compagnie à flot, a débloqué plus de 9 milliards de Rands au profit de la SAA, indique le site d'information en citant les dirigeants de la compagnie, soulignant que ces fonds ont déjà été épuisés dans le remboursement des créanciers.



Source : https://www.maafrique.com/Revue-de-la-presse-quoti...

MAP