Revue de la presse quotidienne internationale africaine du 23/09/2020

Mercredi 23 Septembre 2020

Dakar - La gestion des inondations au Sénégal, la pandémie du coronavirus et la scène politique en Côte d'Ivoire figurent parmi les principaux sujets abordés et commentés par la presse africaine parue mercredi.
Revue de la presse quotidienne internationale africaine du 23/09/2020
Au Sénégal, la gestion des effets des inondations et l'impact social du coronavirus marquent, aux côtés d’autres questions politiques et économiques, l’actualité abordée par la presse locale.

A la date du 22 septembre, le gouvernement a distribué, dans le cadre de l’opération « cash transfert » mise sur pied pour assister les sinistrés des dernières inondations, 241,4 millions FCFA aux victimes des intempéries dans les régions de Dakar et Saint-Louis, informe le quotidien +Le Soleil+, notant que 675 autres ménages percevront 112,1 millions de FCFA.

Sous le titre « Les chiffres de la crise », +Libération+ a consacré sa Une à l’impact du coronavirus sur le bien-être des ménages au Sénégal, notant que 30 % des chefs de familles interrogés dans le cadre d’une enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) ont perdu leur emploi et 85% des ménages ont connu une baisse de leurs revenus.

L’enquête de l’ANSD révèle que plus de 60% des ménages ont été fortement impactés par la pandémie depuis son apparition au Sénégal, le 2 mars dernier, écrit à ce sujet +L’Observateur+.

Les journaux de la place font état, par ailleurs, de l’expiration de la radiation sur les listes électorales de Karim Wade, fils l’ex-président Abdoulaye Wade, relevant que l’ancien ministre, en exil à Doha depuis 2016, a retrouvé son droit d’être électeur et éligible depuis le 21 août 2020. C’est la conviction de ses avocats qui demandent, dans un communiqué, sa réinsertion sans délais sur les listes électorales.

Au Rwanda, le quotidien +The New Times+ revient sur le dossier du présumé terroriste, Paul Rusesabagina, inculpé de 13 chefs d'accusation liés au terrorisme, dont le « meurtre » et le « financement de rébellion ».

Le journal indique que des membres de la Commission nationale des droits de l'homme (NCHR) ont interrogé le suspect en privé sur les conditions de sa détention au poste de police de Remera à Kigali pour s'assurer que ses droits à la protection sociale et à un procès équitable sont respectés.

« Le procès de Paul Rusesabagina, arrêté en août dernier après des années de traque, se déroule selon les lois rwandaises », a affirmé la présidente de la commission Marie-Claire Mukasine, citée par le journal, ajoutant que l'ensemble de ses droits sont respectés en conséquence.

Sur un autre registre, +RNA+ écrit que les députés rwandais, membres du Comité des comptes publics (PAC), veulent identifier les responsables de la mauvaise gestion du programme de distribution d’ordinateurs portables lancé, en 2016 par le gouvernement, pour faciliter l’accès de milliers d’apprenants aux outils numériques.

Les membres du PAC, souligne le média, ont révélé que sur les 19.449 ordinateurs portables commandés par le gouvernement, à travers l’Autorité rwandaise de la société de l’information, pour un montant de 4,7 milliards de francs rwandais (4,8 millions USD), plus de 7200 appareils d'une valeur de 1,35 milliard de francs rwandais se sont avérés défectueux.

Au Kenya, les principaux quotidiens reviennent sur la riposte des députés concernant l'avis déposé par le juge en chef David Maraga auprès du président Uhuru Kenyatta l'invitant à dissoudre le Parlement pour son incapacité à adopter le projet de loi sur le genre.

Les législateurs ont publiquement critiqué le président de la Cour suprême et lui ont demandé de prendre sa retraite car la Commission du service parlementaire a annoncé qu'elle se rendrait en justice pour contester l'appel de Maraga à la dissolution du Parlement, écrit le journal "The Star".

"La commission regrette que le juge en chef semble être disposé, voire désireux, à plonger le pays dans une crise constitutionnelle sans exercer la sagesse et la circonspection attendues de la haute fonction qu'il occupe", a souligné le président de l'Assemblée nationale, Justin Muturi, cité par le journal.

Mardi, le porte-parole de la minorité Junet Mohamed a ouvert le débat en appelant Maraga à suivre les traces de son prédécesseur Willy Mutunga et à partir en congé, en attendant sa retraite.

«Le précédent a été créé par Willy Mutunga lorsqu'il a quitté ses fonctions six mois avant l'expiration de son mandat à des fins de bonne gouvernance», a déclaré Junet, cité par le journal "Daily Nation".

En Côte d'Ivoire, "Le Patriote" rapporte que le chef de l'Etat Alassane Ouattara a procédé mardi à la pose de la première pierre pour la construction de deux usines de transformation de cacao à la zone industrielle PK 24, au Nord d'Abidjan, pour un investissement global de 216 milliards Fcfa, soit 330 millions d'euros. Ces deux unités de transformation de fèves de cacao initiées par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, devraient être bâties sur deux terrains d'une superficie de 21 hectares chacun, acquis à Abidjan et dans la zone industrielle de San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien.

Sur un autre registre, "Le Nouveau Réveil" fait savoir que l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, 67 ans, candidat à la présidentielle du 31 octobre a affirmé souscrire à l'appel à la désobéissance civile lancée dimanche par un autre candidat, l'ancien président Henri Konan Bédié, face à la candidature du chef de l'Etat Alassane Ouattara à un autre mandat. "Au nom du FPI, je lance un appel à tous les Ivoiriens épris de paix, de liberté, de démocratie de se tenir prêts pour traduire en actes concrets les mots d'ordre qui seront adressés dans les prochains jours", a ajouté M. Affi N'Guessan, ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo. 
 



Source : https://www.maafrique.com/Revue-de-la-presse-quoti...

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