Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine du 26/05/2018

Samedi 26 Mai 2018

Dakar - Nombre de sujets meublent les colonnes de la presse africaine de samedi, notamment l'appel au dialogue national au Sénégal, la gestion des finances publiques en Côte d'Ivoire, les élections législatives au Gabon et la lutte contre la corruption au Kenya.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit que le président, Macky Sall, qui présidait, vendredi, le symposium sur le lancement du Tome 1 de la publication intitulée "Conviction républicaine", avec un accent mis sur le discours sur le développement, a déclaré que l'économie sénégalaise est devenue l’une des plus fortes et dynamiques en Afrique.

A ce titre, poursuit le journal, le chef de l’Etat sénégalais a saisi l’occasion pour revenir sur les réalisations du Plan Sénégal Emergent (PSE), notant que le président a rappelé que depuis le 24 février 2014, le PSE est devenu le référentiel de politique publique.

Selon Macky Sall, "notre pays est en pôle de croissance qui s’inscrit sur une trajectoire régulière. Et c’est cette constance dans la croissance qui fait la richesse du pays dans l’horizon souhaité".
De son côté, +Vox Populi+, sous le titre à la Une "Le chef de l’Etat tend la main à l’opposition et réitère son appel au dialogue", souligne que Macky Sall s’est dit être ouvert au dialogue.
Annonçant que le 28 mai se tiendra la 2è édition de la Journée du dialogue national, Macky Sall, cité par le quotidien, a affirmé "nous avons engagé la discussion autour des modalités d’application de la loi portant sur le parrainage. C’est encore le lieu de poser les préoccupations, les questionnements, pour que la loi qui va sortir des concertations, dès la semaine prochaine, peut-être, puisse tenir compte de toutes ces interrogations, afin que l’application puisse se faire sans difficultés".

Au Ghana, +Daily Graphic+ focalise son attention sur l'affaire du président de la Fédération ghanéenne de football (GFA), Kwasi Nyantakyi, notant que suite à une réunion du Comité exécutif de la GFA, l'Instance tient à préciser qu'aucun changement n'a été opéré au niveau de la hiérarchie et M. Nyantakyi demeure toujours président.

Cette annonce vient pour couper court aux rumeurs qui annonçaient un intérimaire après l’audition du vice-président de la CAF (Confédération africaine de football), relève le journal.
Hors du pays, Nyantakyi est rentré mercredi pour répondre aux chefs d'accusation qui lui sont reprochés par les services de sécurité à la suite de la demande de son arrestation de la Présidence pour "corruption" et "usurpation du nom du chef de l’Etat", rappelle la publication. 

En Côte d'Ivoire, +Fraternité Matin+ rapporte que le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, a reçu, vendredi, les rapports publics annuels des années 2014, 2015 et 2016 de la Cour des comptes qui renferment de nombreuses "irrégularités" dans la gestion des finances publiques.

Présentant "l’économie des rapports", le président de la Cour des comptes, Kanvaly Diomandé, a fait état d'irrégularités dans les contrôles des examens des comptes des communes, des trésoreries principales et des établissements publics nationaux, indique le quotidien.
De son côté, +Soir Info+ croit savoir qu'en prélude à la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2021, dont la Côte d'Ivoire accueillera l’une des six phases de poules et une demi-finale, le stade de la Paix de Bouaké, centre-nord du pays, connaîtra une série de rénovation pour être en conformité avec les normes de la Fédération internationale de football (Fifa), en passant de 25 000 à 40 000 places. Cette annonce a été faite par le président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN) 2021, Lambert Feh Kessé, relayé par le journal.

Selon la publication, M. Feh Kessé s’exprimait, jeudi, lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation des forces vives la deuxième ville ivoirienne sur cet événement, prévu en juin 2021.
Au Gabon, +l'Union+ s’arrête sur les législatives écrivant dans ce sens qu’à A juger par la série des séances de formations dispensées depuis plusieurs jours au niveau du ministère de l'Intérieur, les opérations relatives à la révision annuelle de la liste électorale devraient débuter dans les prochaines semaines.

Et de poursuivre qu’après les "grands formateurs", il y a quelques jours, le tour est revenu à ces derniers pour former, jeudi et vendredi, les formateurs des opérateurs qui devraient former, dans les tout prochains jours, les agents enrôleurs sur l'ensemble du territoire national, ajoutant que le ministère de l'Intérieur publiera, lundi prochain, les 2700 centres qui devraient abriter cette opération de révision.
Sur un autre registre, la presse souligne qu’à l'instar de la communauté africaine, le Gabon a célébré, jeudi, la 55e Journée de l'Afrique sous le thème "Vaincre la corruption : une option durable vers la transformation de l'Afrique".
Au Gabon, l'allocution de circonstance a été prononcée par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régionale, Clotilde Chantal Mboumba Louey, précise la presse, expliquant cette dernière a saisi cette occasion pour souligner les conséquences de ce fléau sur le développement du continent.

Au Kenya, les principaux quotidiens de la place s'intéressent essentiellement à la lutte contre la corruption, en s’attardant sur le scandale des présumées "transactions douteuses" totalisant environ 9 milliards de shillings (1 USD = environ 100 shillings), au sein du Service national de la jeunesse (NYS).
Ainsi, le journal +The Star+ indique que le président, Uhuru Kenyatta veut "resserrer l’étau autour des cartels de la corruption" à travers une stratégie de plusieurs volets, dont la tenue d’une "réunion d’information quotidienne" sur l’état d’avancement des enquêtes avec les services compétents.

Le chef de l'Etat a également donné des "instructions fermes" pour qu’on "traite vigoureusement" avec n'importe quelle personne présumée impliquée dans une affaire de corruption, selon la publication.
Evoquant le scandale qui secoue le Service national de la jeunesse, les quotidiens soulignent que cette affaire a pris, vendredi, "une nouvelle tournure" après que la secrétaire principale du cabinet de la Jeunesse, Lillian Omollo, qui s’exprimait devant le Comité parlementaire des comptes publics, ait déclaré que les fonds "n’ont pas été perdus", en se basant sur les rapports de l’auditeur général.

MAP