Plus de 80 pc des travailleurs kényans jugent le travail à domicile "improductif et inefficace"
Nairobi - Le travail à domicile est très mal vu par une grande majorité des travailleurs au Kenya, puisque 81 pc l'ont jugé "improductif et inefficace", selon les résultats d'un sondage relayés mardi par les médias kényans. Le sondage mené "Consumer Insight Africa" montre que 81% des travailleurs kényans interrogés estiment que le travail à domicile est "improductif et inefficace", à un moment où les employeurs demandent de plus en plus à leur personnel de travailler à la maison à la suite de la pandémie de coronavirus.
Source : https://www.maafrique.com/Plus-de-80-pc-des-travai...
Seul un maigre pourcentage des personnes interrogées, soit 2%, jugent productif le travail à domicile, tandis que 3% ont déclaré que leur productivité est restée la même, selon les résultats de ce sondage menée auprès de 1.083 personnes entre le 28 et le 31 mars.
"Consumer Insight Africa" estime que ce constat semble nuire à la productivité globale des entreprises à un moment où plus de 50% du personnel de nombreuses entreprises travaillent à domicile pour réduire la propagation du virus qui a jusqu'à présent infecté 208 personnes au Kenya. Les résultats bouleversent également la pensée actuelle selon laquelle le travail à domicile profite non seulement aux employés en éliminant leurs déplacements quotidiens, mais augmente également la productivité et conduit à des modes de vie plus sains.
Le travail à domicile est considéré comme une solution gagnant-gagnant pour les travailleurs et les employeurs en raison de sa flexibilité et de son potentiel à améliorer l'équilibre travail-vie des employés.
Le Kenya a pris des mesures proactives, dont la fermeture des écoles et des universités, la suspension des vols aériens, un couvre feu de 19h00 à 05h00 et l'arrêt des déplacements et des mouvements de et vers quatre comtés qui connaissent une grande prévalence de cas confirmés de Covid-19, à savoir Nairobi, Kilifi, Mombasa et Kwale.
Une restriction plus stricte des mouvements devrait nuire à la production économique du Kenya, qui, selon les analystes dirigés par les consultants en gestion McKinsey & Company, diminuera de 5%, ce qui représentera une perte de 10 milliards de dollars (1 billion de shillings) si la pandémie de coronavirus n'est pas contenue.
Des secteurs tels que le tourisme et l'horticulture, les deux principales sources de devises, ont déjà été durement touchés par l'interdiction des voyages internationaux. L'épidémie a également perturbé les chaînes d'approvisionnement et la production locale.
"Consumer Insight Africa" estime que ce constat semble nuire à la productivité globale des entreprises à un moment où plus de 50% du personnel de nombreuses entreprises travaillent à domicile pour réduire la propagation du virus qui a jusqu'à présent infecté 208 personnes au Kenya. Les résultats bouleversent également la pensée actuelle selon laquelle le travail à domicile profite non seulement aux employés en éliminant leurs déplacements quotidiens, mais augmente également la productivité et conduit à des modes de vie plus sains.
Le travail à domicile est considéré comme une solution gagnant-gagnant pour les travailleurs et les employeurs en raison de sa flexibilité et de son potentiel à améliorer l'équilibre travail-vie des employés.
Le Kenya a pris des mesures proactives, dont la fermeture des écoles et des universités, la suspension des vols aériens, un couvre feu de 19h00 à 05h00 et l'arrêt des déplacements et des mouvements de et vers quatre comtés qui connaissent une grande prévalence de cas confirmés de Covid-19, à savoir Nairobi, Kilifi, Mombasa et Kwale.
Une restriction plus stricte des mouvements devrait nuire à la production économique du Kenya, qui, selon les analystes dirigés par les consultants en gestion McKinsey & Company, diminuera de 5%, ce qui représentera une perte de 10 milliards de dollars (1 billion de shillings) si la pandémie de coronavirus n'est pas contenue.
Des secteurs tels que le tourisme et l'horticulture, les deux principales sources de devises, ont déjà été durement touchés par l'interdiction des voyages internationaux. L'épidémie a également perturbé les chaînes d'approvisionnement et la production locale.
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