Parution d'un beau-livre dédié à l'exposition nationale d'arts plastiques "Mains de lumière"
Rabat - Le Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels (SMAPP) et l'Association marocaine des arts plastiques (AMAP) viennent de publier un beau-livre intitulé "Mains de lumière" et consacré à l'exposition nationale d'arts plastiques éponyme, organisée du 06 au 27 avril dernier à Rabat. L'ouvrage, situé en 210 pages, dresse par ordre alphabétique les portraits de 86 artistes-peintres ayant participé à cette grande manifestation, toutes générations, régions et sensibilités confondues, accompagnés de photographies d’œuvres inédites qu'ils ont réalisées spécialement à cette occasion. Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et intitulée "Mains de lumière" pour célébrer "Rabat, ville lumière, capitale marocaine de la culture", cette exposition "ne manque pas également de prouver avec évidence à quel point nos artistes plasticiens participent à l'avènement de cette lumière en tant qu'indice de modernité et de ses valeurs à travers la diversité de ses sensibilités esthétiques et la diversité de ses genres et de ses références", souligne le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj dans la préface de l'ouvrage. "Une expérience en définitive où le grand gagnant se trouve être la scène plastique que constituent des artistes de tous âges et de toutes générations, pionniers, plus jeunes et moins jeunes venant tous enrichir le domaine plastique par leurs compétences et leur sens de l'innovation", fait valoir le ministre pour qui "cette exposition nationale témoigne d'un avenir plastique ouvert sur la créativité et le renouveau".
Selon le président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, Mansouri Idrissi Sidi Mohammed, "l'idée de 'Mains de lumière' trouve son origine dans des convictions esthétiques se fondant sur la capture de la lumière à travers la couleur et les ondulations des traits et des formes. Les mains de nos artistes, pionniers, jeunes et moins jeunes, sont des mains qui s'unissent ensemble dans le don et la générosité, émanant de l'éventail de la couleur et de sa cartographie, partageant la passion de l'alchimie de la lumière".
Et de former le vœu que cette exposition "soit un pont et un carrefour reliant des expériences, des tendances et des styles esthétiques émanant de diverses sensibilités, générations et régions; des 'Mains de lumière' qu'il faut aussi comprendre en tant que mains du don, de l'espérance et de la splendeur". Expliquant le choix du thème de l'exposition, Mohamed Chiguer, professeur de philosophie à l'Université Mohammed V à Rabat, souligne que "le monde de la peinture repose sur la rhétorique de la lumière et des ténèbres et se fonde sur la dialectique de l'ombre et de la luminosité". Pour que l'artiste-peintre puisse édifier un monde iconographique spécifique, "il faut également que son âme soit assouvie, son œil illuminé et ses sens gorgés de stimulations. Ainsi seulement, ses mains parviennent à s'activer pour exulter les prunelles du récepteur de ses œuvres", analyse-t-il. D'après M. Chiguer, "la diversité que nous propose la production plastique marocaine aujourd'hui traduit toute une dynamique socio-artistique et une pleine maturité de ses expressions, tout en multipliant ses registres esthétiques référentiels (...). Une expérience en intime interaction avec la belle symphonie artistique mondiale. Une expérience, aussi, vivant une situation qui ne manquera pas de susciter en nous bien des questionnements ardus et complexes en rapport avec (...) les incontournables problèmes que posent l'identité, l'autre et l'universalité". Le vernissage de l'exposition nationale des arts plastiques "Mains de lumière", organisée par la SMAPP et l'AMAP avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, a eu lieu le 6 avril dans trois galeries de la capitale. Après Rabat, elle se déplacera à Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger, Tétouan, Oujda, El Jadida et Lâayoune.
Selon le président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, Mansouri Idrissi Sidi Mohammed, "l'idée de 'Mains de lumière' trouve son origine dans des convictions esthétiques se fondant sur la capture de la lumière à travers la couleur et les ondulations des traits et des formes. Les mains de nos artistes, pionniers, jeunes et moins jeunes, sont des mains qui s'unissent ensemble dans le don et la générosité, émanant de l'éventail de la couleur et de sa cartographie, partageant la passion de l'alchimie de la lumière".
Et de former le vœu que cette exposition "soit un pont et un carrefour reliant des expériences, des tendances et des styles esthétiques émanant de diverses sensibilités, générations et régions; des 'Mains de lumière' qu'il faut aussi comprendre en tant que mains du don, de l'espérance et de la splendeur". Expliquant le choix du thème de l'exposition, Mohamed Chiguer, professeur de philosophie à l'Université Mohammed V à Rabat, souligne que "le monde de la peinture repose sur la rhétorique de la lumière et des ténèbres et se fonde sur la dialectique de l'ombre et de la luminosité". Pour que l'artiste-peintre puisse édifier un monde iconographique spécifique, "il faut également que son âme soit assouvie, son œil illuminé et ses sens gorgés de stimulations. Ainsi seulement, ses mains parviennent à s'activer pour exulter les prunelles du récepteur de ses œuvres", analyse-t-il. D'après M. Chiguer, "la diversité que nous propose la production plastique marocaine aujourd'hui traduit toute une dynamique socio-artistique et une pleine maturité de ses expressions, tout en multipliant ses registres esthétiques référentiels (...). Une expérience en intime interaction avec la belle symphonie artistique mondiale. Une expérience, aussi, vivant une situation qui ne manquera pas de susciter en nous bien des questionnements ardus et complexes en rapport avec (...) les incontournables problèmes que posent l'identité, l'autre et l'universalité". Le vernissage de l'exposition nationale des arts plastiques "Mains de lumière", organisée par la SMAPP et l'AMAP avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, a eu lieu le 6 avril dans trois galeries de la capitale. Après Rabat, elle se déplacera à Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger, Tétouan, Oujda, El Jadida et Lâayoune.