‘Mongee’. Une banane japonaise qui se laisse manger, peau comprise

Dimanche 21 Janvier 2018

Londres : Des agriculteurs japonais ont reproduit des méthodes agricoles de l’ère glaciaire, pour créer cette banane plus sucrée et qui se mange en entier, y compris sa peau.


Mongee’ est très certainement la banane la plus chère au monde. Elle est actuellement vendue à l’unité et une seule banane Mongee peut coûter à peu prêt, 52 dirhams (5.63 dollars).

Cette banane non génétiquement modifiée, selon ses créateurs, est le produit de la firme agro-industrielle japonaise, D & T Farm, basée à Okayama au Japon.


Selon cette entreprise Okayamienne, la production de cette nouvelle banane a été possible grâce à l’utilisation d’une méthode révolutionnaire de plantation, inspirée de l’ère glaciaire, il y a plus de 20.000 ans.

A cette époque, les bananiers devaient se développer sous des températures très basses et avaient acquis la capacité à s’y adapter, en poussant à 12 ou 13°C seulement.

Les agrotechniciens japonais ont alors reproduit ces mêmes conditions en congelant les jeunes plants de bananiers à -60 ° C, puis ils les décongèlent et les plantent. 


Cette variation accélérée de température encouragent les bananiers à pousser très rapidement, en moins de quatre mois, et donnent des bananes beaucoup plus sucrées, présentant des concentrations par unité, de plus de 24,8 grammes, alors que dans une banane normale, le sucre est concentré à seulement 18,3 gramme. 

La banane est aussi comestible entièrement, peau comprise et selon D & T Farm, elle est garanti sans pesticide et sans modification génétique.


Sur son site web, D & T Farm écrit :

‘’La peau de banane est un excellent aliment, très nutritif et riche en vitamine B6 et en magnésium lié à la synthèse de la sérotonine… Cette peau est aussi riche en tryptophane, elle aussi intervenant dans la synthèse de la sérotonine… cette peau peut aussi jouer le rôle d’inhibiteur dans l'hypertrophie de la prostate."

A noter que la sérotonine est une substance qui se trouve au cerveau et dans le système digestif. Elle joue les rôles de neurotransmetteur de régulateur des fonctions telles que la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l'anxiété et le contrôle moteur. 


Ahmed Belasri - LeMag