Maroc. Revue des éditos quotidiens du 30/05/2018
Rabat - Les enjeux de la campagne de boycott de certains produits de consommation et le dialogue social sont les principaux sujets qui focalisent l'attention des éditorialistes des quotidiens de ce mercredi.
L’Economiste s’intéresse à la campagne de boycott qui cible certains produits de consommation. Le journal affirme que "l’économie réelle est rattrapée à l’issue d’un exercice de pyromanie de cinq semaines qui aura fini par laisser des traces profondes chez les entreprises attaquées ainsi que leurs écosystèmes de production".
Citant l’exemple de la filière laitière, l’éditorialiste indique que les petits éleveurs pourraient devenir rapidement les autres victimes collatérales des sur-stockages et leurs surcoûts. "Terrible constat d’échec", souligne-t-il.
La difficulté des partis à récupérer sous forme de capital politique la vague de mécontentement, l’incapacité à expliquer pourquoi le boycott ne cible que trois entreprises seulement, l’impuissance à confirmer la spontanéité du mouvement… tout cela dénote l’ambiance délétère qui vient braconner sur les terres industrielles, juge-t-il.
Al Ittihad Al Ichtiraki aborde le dialogue social. Il rappelle la nécessité d’examiner la situation sociale à la lumière des derniers développement sur la scène nationale, notant qu’il s’agit de renforcer le rôle de l’Etat en intervenant au profit des couches sociales défavorisées, et ce, en leur assurant les conditions d’une vie digne, une protection sociale équitable et les soins de santé nécessaires.
Par ailleurs, l’auteur fait valoir que le dialogue social devrait accélérer la cadence de traitement des dossiers soumis par les centrales syndicales et être à la hauteur des enjeux en matière d’institutionnalisation d’un mécanisme de dialogue marqué par des procédures simplifiées, une méthodologie claire, une démarche inclusive, des réunions régulières, une extension sur l’ensemble du territoire et une capacité d’anticipation.
Il est également question d’élargir le champ des thématiques traitées dans le cadre du dialogue social pour inclure des questions d’actualité, notamment l’égalité et la lutte contre la discrimination basée sur le genre dans le milieu professionnel, le travail des enfants et la promotion d’un travail digne pour les personnes en situation de handicap.
L’Economiste s’intéresse à la campagne de boycott qui cible certains produits de consommation. Le journal affirme que "l’économie réelle est rattrapée à l’issue d’un exercice de pyromanie de cinq semaines qui aura fini par laisser des traces profondes chez les entreprises attaquées ainsi que leurs écosystèmes de production".
Citant l’exemple de la filière laitière, l’éditorialiste indique que les petits éleveurs pourraient devenir rapidement les autres victimes collatérales des sur-stockages et leurs surcoûts. "Terrible constat d’échec", souligne-t-il.
La difficulté des partis à récupérer sous forme de capital politique la vague de mécontentement, l’incapacité à expliquer pourquoi le boycott ne cible que trois entreprises seulement, l’impuissance à confirmer la spontanéité du mouvement… tout cela dénote l’ambiance délétère qui vient braconner sur les terres industrielles, juge-t-il.
Al Ittihad Al Ichtiraki aborde le dialogue social. Il rappelle la nécessité d’examiner la situation sociale à la lumière des derniers développement sur la scène nationale, notant qu’il s’agit de renforcer le rôle de l’Etat en intervenant au profit des couches sociales défavorisées, et ce, en leur assurant les conditions d’une vie digne, une protection sociale équitable et les soins de santé nécessaires.
Par ailleurs, l’auteur fait valoir que le dialogue social devrait accélérer la cadence de traitement des dossiers soumis par les centrales syndicales et être à la hauteur des enjeux en matière d’institutionnalisation d’un mécanisme de dialogue marqué par des procédures simplifiées, une méthodologie claire, une démarche inclusive, des réunions régulières, une extension sur l’ensemble du territoire et une capacité d’anticipation.
Il est également question d’élargir le champ des thématiques traitées dans le cadre du dialogue social pour inclure des questions d’actualité, notamment l’égalité et la lutte contre la discrimination basée sur le genre dans le milieu professionnel, le travail des enfants et la promotion d’un travail digne pour les personnes en situation de handicap.