Maroc/ Revue des éditos quotidiens du 29/01/2019

Mardi 29 Janvier 2019

Rabat – L'amendement de la loi de finance et les dysfonctionnements de la formation professionnelle sont les principaux sujets abordés par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.

Aujourd’hui le Maroc commente le processus d’amendement de la loi de finance, soulignant que « même s’il s’agit d’une démarche rare, ne doit pas forcément être considéré comme étant un aveu d’échec et encore moins d’incompétence ».

En politique, comme dans d’autres domaines, reconnaitre l’erreur, pour tenter de la corriger, est une qualité que malheureusement beaucoup de nos concitoyens considèrent un signe de faiblesse, souligne l’éditorialiste.

Mais quand un parti chef de file d’une majorité ne laisse aucune autre issue à ses « partenaires » que de demander l’amendement à travers le Parlement cela dénote une certaine « unilatéralité » dans la prise de décision, juge-t-il.

L’Economiste qui aborde les dysfonctionnements du système de la formation professionnelle, soutient que pour ne prendre que l’OFPPT, « il y avait cette inflation de chiffres annuels sur les réalisations, mais qui s’est avérée en fin de comptes être surtout les bruits d’une surinformation redresseuse d’image ».

D’un côté, des entreprises et des particuliers, demandent mais ne trouvent pas de profils qualifiés, et de l’autre, des mécanismes institutionnels de formations qui reçoivent à la fois financement privé et public, mais échouent à résorber la courbe chômage et réduire les inégalités sociales, constate l’éditorialiste.

Il relève, dans cette optique, que l’histoire ne dit pas encore si les ratés de la formation professionnelle, tant dans ses fonctions économiques que sociales, se sont joués dans le casting de ceux qui en ont eu la charge. 

MAP