Maroc. Revue des éditos quotidiens du 23/02/2018

Vendredi 23 Février 2018

Rabat - L'assiduité des représentants parlementaires et la lutte contre la corruption sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi.

"Aujourd’hui le Maroc" revient sur les enjeux de l’assiduité des représentants parlementaires. Commentant les propos du président de la Chambre des représentants, qui a justifié la baisse de l’absentéisme des députés à l’application de sanctions pécuniaires en cas d’absences non justifiées et répétitives, l’éditorialiste affirme que certes, en termes d’application des textes avec rigueur et de mode de gouvernance, "cela mérite d’être relevé et mis à l’actif de nos élus, pourtant, le corollaire de tout cela n’est guère reluisant pour eux", puisqu’ qu’ils se sont impliqués dès qu’ils ont perçu un "danger sur leur virement de fin de mois".

"On ne peut demander de faire preuve de créativité à des élus qui ne sont présents dans le parlement que pour des raisons purement pécuniaires", déplore l'auteur de l'article.

"L’Economiste" aborde la lutte contre la corruption. L’éditorialiste affirme que bien que le Maroc ait pris la lutte contre la corruption au sérieux, ce qui justifie une amélioration de son classement, ce fléau est "fustigé officiellement par les institutions internationales et les bailleurs de fonds du Maroc", qui mettent en garde contre "ses coûts cachés bien plus importants que ses coûts visibles".

Les critiques, qui focalisent ces dernières années "la petite corruption et ses champions, comme l’Education, la Santé et la Justice", s’étendent aujourd’hui à la commande publique, domaine que l’on pensait immunisé depuis la réforme des procédures d’appels d’offres, relève-t-il, faisant savoir que "non seulement la corruption n’a pas disparu, mais les techniques se sont sophistiquées".

MAP