Maroc. Revue des éditos quotidiens du 19/02/2018

Lundi 19 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes des quotidiens de ce lundi ont focalisé leurs commentaires sur l'action des partis, la production des lois et les mesures gouvernementales en faveur de la population de Jerada.

"Aujourd’hui le Maroc" revient sur l’action des partis. L’éditorialiste souligne l’impératif pour ces derniers de « maintenir les voies de communication constamment ouvertes avec le citoyen lambda et pas exclusivement avec les électeurs potentiels ».

Il les appelle à « une présence quasi quotidienne sur le terrain, un échange avec toutes les catégories et les classes, une écoute, de la réflexion et des propositions concrètes et réalistes pour résoudre les problèmes de tous les jours ».

"L’Economiste" s'arrête sur la production des lois. Pour le journal, une révolution discrète est en marche dans les procédures de production législative : l’obligation d’étude d’impact systématisée à la quasi-totalité des projets de loi.

L’éditorialiste constate que cette étude d’impact permettra de remédier à une « inflation législative », qui n’est pas « un gage d’efficacité de la gouvernance publique ».

La cadence de production des lois est influencée tant par les agendas politiques que par la pression de l’opinion publique dans un exercice où le « faire vite» prend le dessus sur le « faire bien », ce qui donne lieu à la « dérive de textes à tiroirs » avec des rattrapages législatives de dernière minute et au « fiasco de certaines intentions législatives, ambitieuses sur le papier, mais irréalistes », dénonce-t-il, mettant en garde contre le fait que l’entité productrice de la loi soit elle-même chargée de sa propre étude d’impact.

"Al Alam" commente les mesures prises par le gouvernement en faveur de Jerada. L’éditorialiste estime que ces meures, "prises à la hâte, ne sont ni suffisantes ni en mesure de relever les défis auxquels est confrontée la population de Jerada", soulignant la nécessité de concevoir « une stratégie volontariste, consistante, qui soit accompagnée de mesures parallèles et de projets novateurs », permettant à cette population de faire face aux problématiques posées, notamment concernant le chômage et les inégalités sociales.

Abordant les enjeux de la propreté des villes, "Assabah" dénonce une « mauvaise gestion » du secteur de la propreté dans les villes marocaines, attribuant la responsabilité aux élus, qui ont « montré leur impuissance à juguler les crises de la propreté », a-t-il jugé.

MAP