Maroc. Revue des éditos quotidiens du 15/02/2018

Jeudi 15 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi ont focalisé leurs commentaires sur l'intégrité territoriale du Royaume, la situation du secteur de la santé et l’impact de la réalisation des terrains de proximité.

Al Alam aborde les négociations prévues sur le Sahara marocain. L’éditorialiste estime que l’opinion publique marocaine s’interroge aujourd’hui sur le cadre général que Horst Koehler, l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, adopte pour diriger son travail, étant donné que les résolutions de l’ONU sont claires là-dessus, en qualifiant de crédible le plan d’autonomie présenté par le Royaume, soulignant que les choses seraient très compliquées si le cadre général des négociations n’était pas assez clair.

Les négociations directes ne sont pas un mécanisme conçu pour apaiser la situation, mais pour aboutir à des résultats positifs, c’est pourquoi elles requièrent des préparatifs exceptionnels pour qu’elles réussissent, estime-t-il, faisant savoir qu’à défaut du cadre général, ces négociations ne seraient qu’une perte de temps.

L’Economiste aborde la situation du secteur de la santé. L’éditoriale fustige les "lourdeurs" à la santé publique, estimant que la crise dans ce secteur est la conséquence de deux facteurs : la mauvaise gouvernance et la corruption.

Depuis des années, la réforme "s’est bien entichée d’un vocabulaire assez rempli (projet d’établissement hospitalier, plan accueil, référencement…), mais qui a fini par s’anesthésier" par l’absence de résultats perceptibles par la population, relève-t-il.

Aujourd’hui le Maroc revient sur l’impact des terrains de proximité. Commentant l’initiative de trois ministères de lancer la réalisation de 800 terrains de proximité, l’éditorialiste estime qu’une telle initiative pourrait se transformer en un "véritable gisement" pour la création d’emplois au profit des jeunes, précisant que ce projet permettrait la création de près de 3200 emplois directs et des milliers d’autres indirects.

MAP